pub

Après s’être déroulé à Charade et au Castelet, 1976 marquait le retour du Grand Prix de France au Mans.

Côtés motos, les usines MV Agusta, Suzuki et Yamaha s’étaient officiellement retirées des Grands Prix. En fait, Agostini, Sheene  et Cecotto en disposaient, sous couvert de teams privés ou d’importateurs.
les MotoGP s’appelaient alors des 500cc, les Moto2 des 250 ou 350cc et les Moto3 des 125cc.

Côté pilotes, Marc Marquez pourrait ressembler à Johnny Cecotto, un gamin vénézuélien de tout juste 19 ans, qui raflait tout sur son passage en 250 et 350cc.

En ce temps là, les 4 fantastiques n’étaient que trois; Sheene, Read et Agostini, avec peut-être Marco Lucchinelli, la nouvelle révélation italienne dans le rôle de Vinales.

En ce temps là, Suzuki ne faisait pas son retour mais dominait bien la catégorie reine. A l’exception de Cecotto avec une Yamaha importateur et le roi Ago sur sa MV 4 « Marlboro », tous les ténors en étaient équipées.

En ce temps là, les box bariolés aux couleurs des sponsors n’étaient que des bicoques et du ciment. Le mot hospitality n’avait aucun sens.

En ce temps là, les pilotes étaient des hommes, plus que des panneaux publicitaires, et la passion remplaçait souvent l’argent nécessaire.

En ce temps là, Bridgestone n’avait pas encore racheté Firestone et n’avaient aucune expérience de la compétition, mais les hommes de Michelin étaient déjà là.

En ce temps là, il n’y avait pas de Traction Control mais juste une poignée de gaz à tourner, avec la main et les « cojones ».

En ce temps là, les noms étaient Sheene, Read, Agostini et Cecotto, bien sûr, mais aussi Lucchinelli , Finlay, Estrosi, Villa, Bonera, Ballington, Ferrari, Palomo, Pons, Sarron, Soussan, Fernandez, Fau, Newbold, Herron, Bonera, Bianchi, Pileri, Ferrari, Lansivuori, Korhonen, Mortimer, Rougerie, Katayama, Mortimer, Coulon (Philippe, pas Guy), Choukroun, Boinet, Husson, French, Pileri, Braun, Nieto, et bien d’autres.

En ce temps là, il n’y avait pas de portique électronique pour accéder au paddock et côtoyer ses idoles. Alors de simples passionnés, Damien Follenfant et Gilles Contesenne, ont pris ces extraordinaires photos totalement inédites, que nous vous partageons avec plaisir.

Aujourd’hui, évidemment, voici le paddock de ce Grand Prix de France 1976, en espérant que vous apprécierez ces documents avec autant de plaisir que nous !