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Johann Zarco a atteint cette saison une nouvelle dimension après une première apparition en MotoGP où il s’est montré sous le faisceau de la grande lumière de la catégorie reine des Grands Prix. Les fans ne s’y sont pas trompés et ont su, par exemple, rappeler aux journalistes de la chaîne Eurosport, qu’il devait compter parmi les sportifs de l’année. Mais avant d’en arriver là, il en a bavé notre Français. Comme lors de cette saison 2011 en 125cc qui aurait dû être la première couronne du tricolore associé, déjà, au team Ajo. Mais c’était sans compter sur les coups bas de l’armada financière et politique de l’époque : le team d’Aspar Martinez.

Soutenu par un banquier, alignant ses compatriotes Nico Terol et Hector Faubel, fer de lance de la puissance dominatrice technique du moment dans les catégories intermédiaires qu’était Aprilia, il ne fallait pas trop marcher sur les plates-bandes de la bande à Jorge Martinez.

Pourtant, la structure Ajo avait été titrée en 2010 avec un certain Marc Márquez et elle alignait notamment une Derbi pour un Johann Zarco qui en était à sa troisième année en huitième de litre. Et lors des deux dernières campagnes, le tricolore n’avait récolté que des succès d’estime.

Mais en 2011, il a empêché les Espagnols de faire leur saison entre eux. Ils ont donc dû en passer par le tapis vert pour changer les résultats acquis sur le bitume noir. En Catalogne, après une joute virile, le Cannois remportait la victoire au nez et à la barbe de Terol. Mais à peine le tour d’honneur était-il achevé qu’on déclassait l’effronté en lui infligeant vingt secondes de pénalité. Synonyme de sixième place !

Au Sachsenring, il terminait devant cette fois Faubel d’un rien, mais les officiels lui refusaient à nouveau le succès en jugeant que les deux hommes avaient terminé dans une égalité si parfaite qu’il devait être départagé par leur meilleur tour en course.

Hector Faubel commentait: “C’est Simoncelli II, il cherche toujours le contact et est excessivement agressif”. Là aussi, c’est Jorge Martinez qui tirait les marrons du feu.

Autant de points perdus qui, additionnés à l’épisode de Saint-Marin, ont compté au final. Mais Terol devait être titré et il l’a été devant Johann Zarco : 262 à 302 ! Le Cannois était cependant vice-champion du monde et rejoignait le Moto2 en 2012 pour commencer une nouvelle aventure avec MotoBi. Lorsque l’on voit où en est maintenant Johann, ce que sont devenus Terol et Faubel, et qu’on fait le point sur Jorge Martinez, on constate que le temps a rendu justice à l’actuel pilote Tech3 Yamaha.

 

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