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Cal Crutchlow avait pourtant prédit aux Ducati un bel avenir dans une course disputée sur terrain sec. Mais ce que le sémillant Britannique n’avait pas prévu, c’est que les machines rouges allaient broyer la résistance physique de ses pilotes. Le fait est que tant Andrea Dovizioso qu’Andrea Iannone ont fini avec les bras en compote.

Et encore, des deux, un seul a vu l’arrivée, à une sixième position frustrante, car de son propre aveu, il en avait dans la poignée pour jouer le podium. Mais il en avait aussi plein les bras si bien qu’il a piloté avec sa tête : « je n’ai pas réussi un bon départ alors j’ai attaqué fort pour rejoindre le groupe de tête. Un effort qui m’a coûté puisque mon bras droit était tétanisé si bien que je ne pouvais plus vraiment contrôler la moto. C’est vraiment dommage car on avait les moyens de faire deuxième ».

Que la Desmosedici soit une machine physique à piloter, Dovi est le premier à le clamer à qui veut l’entendre. A Silverstone la sanction est tombée, comme Andrea Iannone qui, fidèle à sa réputation a poussé malgré tout jusqu’à dépasser la limite : « à neuf tours du but, mes bras me faisaient vraiment souffrir et j’avais du mal à piloter. Mais il était hors de question pour moi de rentrer au box alors qu’un bon résultat était possible. Alors j’ai continué et avant le dernier virage j’ai pris une bosse. Je n’ai pas été en mesure de réagir et je suis tombé ».

« C’est vraiment dommage. Je me suis déjà fait opérer du syndrome des loges en 2013. Ce que je retiendrai c’est qu’avant ça je roulais facile derrière les candidats au podium  et que j’ai pu les dépasser sans trop de problème avant mon problème physique ». Ce qu’il aura aussi retenu, c’est la victoire d’une Suzuki GSX-RR, soit sa prochaine moto en 2017.

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