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Pour ce quatrième rendez-vous de la saison, Tom Lüthi retrouve un tracé de Jerez qui a déjà honoré pas moins de 30 rendez-vous au calendrier des Grands Prix. Une constance commencée en 1987, et qui fait de ce circuit le second site le plus visité de l’histoire après Assen.

Certes, mais le théâtre du Grand Prix d’Espagne n’est pas vraiment l’ère de jeu favorite de pilote CarXpert. Lors de la précédente édition, le Suisse s’était qualifié sixième et avait pu gagner une place supplémentaire en course. À ce jour, le pilote helvète n’a jamais fait mieux que deuxième sur cette piste de Jerez.

Reste que Tom Lüthi, Simone Corsi et Dominique Aegerter sont les seuls pilotes à avoir déjà figuré sur le podium lors de cette épreuve. Une échéance que le second au championnat va devoir aborder avec détermination après être arrivé deuxième sur le tracé d’Austin, une performance synonyme de 38e podium en Moto2.

Le relatif désamour entre l’Helvète et le tracé espagnol s’est confirmé lors de la première journée seulement conclue à une modeste quatorzième place.  Tom s’est heurté aux mêmes problèmes qu’aux tests accomplis lors de l’intersaison. Il ne trouve pas le bon feeling avec la roue avant si bien que l’objectif pour la suite des événements sera de trouver des solutions pour permettre au pilote de pratiquer son art au sommet.

«C’est la classe Moto2 dans toute sa splendeur » a commenté Tom Lüthi en faisant le bilan de son vendredi marqué par la pluie le matin et une amélioration des conditions l’après-midi. « Des petits soucis et on se retrouve déjà 14e de la hiérarchie provisoire. Nous ne sommes pas encore arrivés au set-up que je désire. La bonne nouvelle du jour, c’est que j’ai rencontré les mêmes soucis ce matin sous la pluie que cet après-midi ».

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« On doit continuer de travailler avec Gilles, mon ingénieur, car là, je suis à 8 dixièmes de la pole et, à la limite. Après le Texas, je ne pensais objectivement pas que la différence serait aussi grande, mais une fois encore, c’est dimanche, en course, qu’il faudra avoir la meilleure moto, pour que je puisse me battre comme je l’entends, où je l’entends. »

Hélas, l’entente ne s’est pas faite. Tom n’a pu que sauver une place en quatrième ligne de la grille, avec le douzième temps. Les difficultés déjà connues lors des tests hivernaux se sont à nouveau révélées et ce n’est que dans le dernier run que le pilote CarXpert a limité les dégâts, alors que la piste était de moins en moins rapide.  Le travail sera de mise le soir et demain, lors du warm-up, pour obtenir une moto autorisant son pilote à rouler et à attaquer comme il le désire en course.

« Par rapport aux meilleurs, je perds un peu partout, en entrées de virages, comme en accélération » regrette celui qui devra au moins défendre sa seconde place au championnat. « Nous avons passé la journée à essayer des choses différentes sur la moto, j’ai ainsi perdu pas mal de temps à mon stand. Mais la voie que nous avons prise dans mon dernier run me semble intéressante, même si je n’ai pas eu assez de temps pour la confirmer sur plusieurs tours. Reste que l’écart – une seconde – est beaucoup trop importante ; pointé longtemps en vingtième position, j’ai fait le nécessaire pour revenir jusqu’en quatrième ligne, mais je ne suis définitivement pas content de ma journée. »

La course andalouse s’annonçait, de fait, délicate pour le Suisse. Disputée sous une chaleur accablante, elle a tout de même tourné en faveur d’un pilote CarXpert qui a su faire le dos rond en tirant le maximum des circonstances de course qui ont eu raison du leader du championnat du monde Franco Morbidelli. Bien que seulement huitième, Tom part de Jerez avec la satisfaction du travail bien fait puisque le voilà à présent à 11 points du leader dans la course au titre. Le tout, à deux semaines du GP de France, sur une circuit Bugatti, au Mans, qu’il apprécie particulièrement.

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