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Initié par Mick Doohan après son accident à Assen en 1992, le frein arrière au pouce conçu par Brembo offre bien des avantages.

Parmi ceux-ci, une plus grande sensibilité d’une main gantée par rapport à un pied botté, et aucune gêne pour actionner la commande lorsque la moto est inclinée sur l’angle maxi à droite.

Aussi, peu à peu, les pilotes MotoGP y viennent doucement, Andrea Dovizioso ayant été le premier à l’utiliser régulièrement, maintenant suivi par Danilo Petrucci, Jorge Lorenzo, Maverick Vinales et Valentino Rossi.

Pour autant, serait-il possible et avantageux de l’utiliser sur votre moto de route ?

D’emblée, la réglementation l’interdit, comme toute modification majeure des caractéristiques de votre véhicule.

Brembo, qui commercialise plusieurs maîtres cylindres à cet effet, rappelle d’ailleurs explicitement que cela est obligatoirement destiné à un usage compétition. Vous êtes prévenus…

Et c’est bien dommage, car la commande au pouce permet d’utiliser avec une grande finesse le frein arrière pour en exploiter ses avantages démontrés en compétition, à savoir refermer une trajectoire un peu large (élément de sécurité) et contrer la tendance au wheeling (élément de performance).

Brembo commercialise donc trois modèles taillés dans la masse (pistons de 11, 13 mm ou 14 mm de diamètre) qui sont fournis sans les adaptateurs nécessaires à leur montage sur la fourche de votre moto. Séance d’usinage de pièces dans la masse en perspective…

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Une fois le meilleur emplacement déterminé et l’usinage des pièces effectuées en conséquence, vous devrez également choisir si vous souhaitez seulement remplacer la commande au pied par celle au pouce, ou conserver les deux. Dans ce cas, un maître-cylindre arrière est également disponible dans la gamme du constructeur italien, en deux diamètres de piston (11 et 13 mm).

Après cela, vous pourrez bénéficier des plaisirs de la finesse du pilotage MotoGP.
Pour cela, il vous faudra au préalable compter environ 1850 euros rien que pour le maître-cylindre au pouce plus environ 500 euros si vous gardez aussi le frein au pied.

Beringer propose une formule bien moins onéreuse (environ 500 euros) qui, si elle ne dispose pas de l’aura et de la technicité du MotoGP, est beaucoup plus abordable pour les amateurs de stunt qui en apprécient par ailleurs la gamme de couleurs d’anodisation.

Le montage peut se faire directement sur le guidon ou sur la commande d’embrayage de la même marque. Là encore, un maître-cylindre arrière spécial permet de conserver la commande au pied.

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Le jeu en vaut-il la chandelle ? C’est à chacun de voir, et chaque marque possède ses avantages et ses inconvénients.

En fait, en théorie, l’idéal serait que le montage soit d’origine au moins sur les hyper-sportives car, même sur la route, il représente un élément de sécurité important en cas d’arrivée un peu optimiste dans un virage… sur circuit, bien entendu !