Le cas de Franco Morbidelli se décide en ce moment dans le monde des Grands Prix. L’Italien a commencé sa saison Moto2 sur les chapeaux de roues et compte notamment quatre victoires en sept courses disputées. Certes, mes ses adversaires ne le lâchent pas au championnat tandis que sa dernière prestation à Barcelone a été éclipsée par celle de son équipier Alex Márquez qui n’est pas moins ambitieux que lui. L’enjeu ? Une place en MotoGP en 2018. Membre de la VR46 Academy, le transalpin du team Marc VDS a reçu le soutien du Doctor Valentino Rossi…
Les choses vont vite en Grand Prix et il faut être là au bon moment lorsque les décisions importantes sont en cours de finalisation. Or, Morbidelli a eu un léger coup de mou en Catalogne au moment où ses adversaires étaient sur une pente ascendante. De quoi laisser s’installer le doute dans un plan de carrière d’un pilote promis au MotoGP il y a quelques semaines à peine ?
On ne sait, mais abondance de biens ne nuit pas à la cause. De fait, Valentino Rossi est sorti du bois pour soutenir le poulain de sa VR46 Academy : « je connais Franco depuis déjà un bon moment » commente le nonuple titré sur Speedweek. « Cela remonte maintenant à sept ou huit ans. Je crois qu’il est l’un de nos premiers pilotes à l’académie. Il vient de Rome. Plus exactement, son père est romain et sa mère brésilienne et c’est son père, ancien pilote moto, qui a rencontré le mien pour lui parler de son fils. Ils s’étaient installés à Tavullia et ils étudiaient les opportunités pour la carrière. Mon père m’en a parlé, et voilà ».
« On s’est entraînés ensembles avec Marco Simoncelli à l’époque et c’est à partir de ce moment-là qu’on s’est lié d’amitié. J’en suis convaincu : Franco a un réel potentiel et du talent. Il peut faire beaucoup et accomplir des résultats de tout premier ordre. Lors de cette saison en Moto2, il a déjà démontré toutes ses capacités. Lorsque je m’entraîne avec lui, il me cause toujours des soucis. Je pense donc que lorsqu’il sera en MotoGP, il sera un problème pour tous ses adversaires sur la piste ».
On notera que Vale n’utilise pas le conditionnel lorsqu’il parle de la suite de la carrière de son compatriote…
