Les spéculations sur l’arrivée de Toprak Razgatlioglu en MotoGP pour 2026 avec Prima Pramac Yamaha se sont intensifiées, mais Gino Borsoi, directeur de l’équipe, a clarifié la situation lors d’une interview à Sky Sport MotoGP. Alors que le manager de Razgatlioglu, Kenan Sofuoglu, affirmait qu’un contrat était signé, Borsoi dément et insiste sur l’équité envers les pilotes actuels, Jack Miller et Miguel Oliveira, tout en laissant la porte ouverte au champion du monde Superbike.
Le mercato MotoGP 2026 s’enflamme, et au centre des rumeurs brûlantes de ce mois de juin : Toprak Razgatlioglu. Le pilote turc, double champion du monde Superbike, fait de plus en plus parler de lui, avec une arrivée annoncée comme imminente dans l’élite. Direction la structure Prima Pramac Yamaha ? C’est ce que plusieurs sources laissent entendre, y compris son manager Kenan Sofuoglu, qui a même affirmé que le contrat était déjà signé.
Mais du côté de l’équipe concernée, le son de cloche est tout autre. Gino Borsoi, directeur de l’équipe Pramac Yamaha, a tenu à remettre les choses au clair au micro de Sky Sport MotoGP : « il n’y a pas de contrat signé pour le moment, c’est vrai. On discute. Yamaha est évidemment très impliqué dans ces discussions. »
Gino Borsoi : « nous devons également être justes envers nos pilotes actuels »
Borsoi ne nie pas les contacts, mais insiste sur le respect du timing et des pilotes en place : « nous devons également être justes envers nos pilotes actuels. Miller est très fort, et Oliveira n’a pas eu de chance. Il y a des contrats, et nous devons régler ces points en laissant aussi aux pilotes le temps de comprendre leur véritable vitesse. Ensuite, nous finirons par régler la situation, si un accord définitif est trouvé. »
L’arrivée de Toprak en MotoGP n’est donc pas encore gravée dans le marbre. Mais Borsoi ne ferme pas la porte, bien au contraire : « les temps ont changé. On peut aussi dire qu’aucune équipe satellite n’avait jamais réussi à remporter le championnat du monde MotoGP. Quelque chose a changé depuis l’année dernière. Il n’est pas exclu qu’un pilote de Superbike puisse également réussir en MotoGP. Pourquoi pas ? »
En clair, la dynamique post-Martin chez Pramac ouvre la voie à tous les scénarios. Toprak, s’il débarque, devra faire sa place dans une équipe où rien n’est figé. Et avec un Jack Miller combatif et un Miguel Oliveira malchanceux mais toujours soutenu par Yamaha, la route vers la grille MotoGP 2026 reste semée d’incertitudes… mais pleine de promesses.
