Fabio Quartararo n’a pas mâché ses mots : le Grand Prix d’Italie 2025 au Mugello ? Un « désastre » total ! Parti d’une prometteuse cinquième place sur la grille, le Français a plongé dans les abysses, terminant 14e, à plus de 26 secondes du vainqueur. La Yamaha M1, fidèle à sa réputation de diva sous la canicule, a transformé ce week-end en calvaire, entre grip arrière aux abonnés absents et une épaule en vrac. Ambiance apocalypse dans le box Yamaha …
« Dimanche, j’avais mal à l’épaule, bien sûr, mais ce n’était pas le pire », a lâché Quartararo, encore sonné. La douleur physique ? Rien à côté du supplice infligé par sa M1, incapable de tenir la route dans les conditions brûlantes du Mugello. « Plus il fait chaud, moins nous avons d’adhérence », a-t-il expliqué, dépité. Dès le Sprint, où il a fini 10e (+11s), les signaux étaient au rouge. Mais dimanche, c’était l’hécatombe : « notre moto, avec une adhérence très faible, est vraiment un désastre dans les changements de direction. Physiquement, c’était vraiment difficile. »
Le champion 2021, dernier non-Ducati à avoir triomphé au Mugello, avait pourtant de quoi espérer après une qualif’ en fanfare. Mais la course a viré au cauchemar. Dans les derniers tours, Fabio, épuisé, a vu son rythme s’effondrer, flirtant avec des chronos en 1m49s, deux secondes plus lents que son meilleur tour.
Fabio Quartararo : « j’étais épuisé. J’ai préféré ralentir, car je n’arrivais pas vraiment à freiner »
« J’étais épuisé. J’ai préféré ralentir, car je n’arrivais pas vraiment à freiner », a-t-il avoué. Résultat ? Miguel Oliveira (Pramac Yamaha) l’a doublé, et son coéquipier Alex Rins a fini deux secondes derrière. Derrière eux ? « Deux pilotes d’essai et un rookie », dixit Fabio, pointant Nakagami, Savadori et Chantra.
Quartararo, habitué à briller sur ce circuit, ne cache pas sa stupeur : « je ne m’attendais pas à me retrouver aussi loin dans ces courses, sur des circuits où j’ai toujours été rapide. » Malgré des coups d’éclat cette saison – poles à Jerez, podium à Silverstone –, la M1 reste un mystère insoluble sous la chaleur. « Il faut se poser des questions et voir ce qu’on peut faire », a-t-il martelé, appelant Yamaha à une remise en question musclée. Parce que là, le gouffre avec les Ducati est abyssal, et Fabio Quartararo n’a plus le temps de jouer les diplomates.
Mugello 2025, c’est la claque de trop pour Quartararo. Entre une moto capricieuse, un physique en berne et une concurrence intouchable, le Français sort groggy. Yamaha, au boulot, ou la saison risque de virer au naufrage ! Prochaine étape à Assen dès ce week-end où les températures devraient être moins estivales …
Classement de la course MotoGP Mugello
