Paddock GP https://www.paddock-gp.com/ Toute l'actualité du MotoGP ! Mon, 18 Mar 2024 18:31:19 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.paddock-gp.com/wp-content/uploads/2019/06/cropped-logo_PADDOCK-GP-512-2-32x32.jpg Paddock GP https://www.paddock-gp.com/ 32 32 Parlons MotoGP : Pecco Bagnaia n’est plus favori ? https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-pecco-bagnaia-nest-plus-favori/ Mon, 18 Mar 2024 19:30:24 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1174515 Par Nicolas Pascual. Pecco Bagnaia est-il encore favori après l’apparition de nouvelles statistiques ? Bien sûr que oui, mais c’est amusant.

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Les statistiques ont la dent dure ! Pecco Bagnaia a beau avoir remporté le Grand Prix du Qatar MotoGP, en plus de mener le championnat du monde, et pourtant, il n’est pas favori selon l’histoire. En effet, deux chiffres intéressants montrent que le destin pourrait ne pas être de son côté. Attention à la superstition !

 

Du jamais vu en dix ans

 

Pecco Bagnaia a réalisé un exploit sous les spotlights de Lusail. Le dimanche, il a mené tous les tours de la course pour aller chercher sa première victoire de la saison. C’est le premier à faire ceci depuis Jorge Lorenzo en 2013, lorsqu’il s’était envolé depuis la tête pour ne plus jamais regarder en arrière. Il avait gagné avec six secondes d’avance sur Valentino Rossi de retour chez Yamaha. Rappelez-vous, cette même année, Marc Marquez avait battu Lorenzo dans la quête du titre mondial, grâce à une saison pleine d’audace même si sans doute moins impressionnante que celle de « Por Fuera ». C’est fort, car Jorge s’élançait de la pole position, là où Bagnaia ne partait que depuis le cinquième rang sur la grille.

 

Bagnaia Pecco favori

Jorge Lorenzo, après cette véritable démonstration au Qatar, n’a certainement pas démérité. Pléthore de victoires, mais pas de titre au bout. Photo : Box Repsol

 

C’est peu fréquent, car historiquement, il est très difficile de creuser l’écart à Lusail. Pourquoi ? En raison de la longue ligne droite qui permet l’aspiration, d’une part, mais aussi, du peu de virages arrêtés – les freinages créent des écarts, ainsi que du nombre de chutes toujours très faible ici. Lors du Grand Prix, seul Jack Miller est passé au travers et encore, les larges dégagements lui ont permis de se relever et de repartir. Les nombreuses batailles pour la tête entre Andrea Dovizioso et Marc Marquez ne font que souligner la grandeur de l’effort de Bagnaia.

Lorenzo, en 2013, connut des problèmes de santé – notamment à la clavicule suite à une mauvaise chute à Assen. Espérons pour Pecco que la prophétie ne se réalise pas.

 

Un premier tour qui ne porte pas chance

 

 

Comme nous l’avons vu dans le paragraphe précédent, Pecco Bagnaia a mené tous les tours, et donc, le premier. Croyez-le ou non, mais statistiquement, de nos jours, ceux qui font de même n’arrivent simplement pas à remporter le Graal !

Aussi incroyable que cela puisse paraître, Marc Marquez, en 2018, est le dernier à avoir conclu la première boucle devant puis est allé s’adjuger le titre mondial ! C’est quand même dingue que cela ne se produise pas plus souvent, étant donné que ceux qui réalisent le holeshot comptent souvent parmi les meilleurs.

Pire encore ! Il est le premier depuis Andrea Dovizioso en 2019 à mener le premier tour de la saison, puis terminer sur la plus haute marche du podium. En 2020, à Jerez, lors de l’année de la pandémie, Maverick Vinales avait été le plus rapide au départ, une fois n’est pas coutume, mais Fabio Quartararo en avait profité pour glaner son premier succès au plus haut niveau. À Losail, en 2021, c’est Pecco Bagnaia qui pointait en tête à l’issue du premier tour mais c’est Vinales qui remporta le gros lot. En 2022, rappelez-vous, c’est à Pol Espargaro que revenait le mérite au bout d’une boucle, mais Enea Bastianini imposa finalement sa loi. Puis, en 2023, au Portugal cette fois, c’est Miguel Oliveira qui fit la plus forte impression dès l’entame, mais se fit harponner par Marc Marquez un peu plus tard. Finalement, Bagnaia remporta la course et compléta le premier doublé sprint/Grand Prix.

 

Andrea Dovizioso, en 2019, avait gagné au Qatar mais le reste de la saison l’avait confronté à la dure réalité de Marc Marquez. Photo : Michelin Motorsport

 

Qu’est ce que cela veut dire ?

 

Rien, ou quasiment rien. En effet, les statistiques sont un outil puissant, à n’en pas douter, mais sont à utiliser avec parcimonie. Aux États-Unis s’est installé une véritable « culture de la stat’ » qui ne colle pas vraiment avec l’imprévisibilité et la magie du MotoGP ; c’est loin d’être une discipline mathématique. En revanche, c’est toujours amusant d’étudier ces chiffres, car à défaut d’être significatifs, ils sont souvent indicatifs de tendances. En l’occurrence, la domination de Bagnaia au Qatar montre qu’il est particulièrement fort, sans doute plus qu’on veut bien le croire si aucun pilote n’a mené tous les tours sur cette piste depuis 2013. En revanche, cela compliquera-t-il son championnat ? Sans doute pas. Mais cela peut toujours faire rire vos convives passionnés à un dîner entre amis.

Qu’en pensez-vous ? Dites-le nous en commentaires !

 

Bagnaia Pecco favori

Flawless. Photo : Michelin Motorsport

 

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP, Marco Bezzecchi : « la Ducati GP23 donne le sentiment de monter un cheval sauvage » https://www.paddock-gp.com/motogp-marco-bezzecchi-la-ducati-gp23-donne-le-sentiment-de-monter-un-cheval-sauvage/ Mon, 18 Mar 2024 18:30:31 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1174188 Marco Bezzecchi ne cache pas l'immense mauvaise surprise qu'est pour lui cette découverte de la Ducati GP23, mais il la domptera.

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Le début de saison de Marco Bezzecchi en MotoGP n’a pas été à la hauteur de ses espérances. Au Grand Prix du Qatar, il n’a pas réussi à se frayer un chemin vers l’avant du peloton, terminant à une modeste 14e place, tandis que son coéquipier de chez Pertamina Enduro VR46 Racing Team, Fabio Di Giannantonio, a fini septième, bien mieux placé…

S’exprimant auprès de MOW Mag, l’Italien n’était cependant pas surpris par ces résultats : « on s’était déjà fait à l’idée pendant les tests d’hiver que le début serait ardu. Tant en Malaisie qu’au Qatar, j’ai lutté pour m’habituer à la nouvelle monture. Elle est certes plus puissante, mais moins maniable que la GP22. »

Marco Bezzecchi : « nous finirons par la maîtriser, tôt ou tard »

Les problèmes rencontrés jusqu’à la course Sprint ont trouvé des solutions temporaires lors du warm-up, mais cela n’a pas duré : « durant la course, les difficultés ont refait surface. Dès les premiers virages, je n’avais aucun feeling à l’avant, me forçant à ralentir en entrée de virage et rencontrant des problèmes de pneus sur certains segments. »

Avec 11 tours restants, Bezzecchi a dû réduire la cartographie moteur, luttant contre une Ducati qu’il compare à un « cheval sauvage, un peu imprévisible, mais que nous finirons par maîtriser, tôt ou tard.« J’ai vu les commentaires que Bastianini a faits l’année dernière et je m’y suis souvent retrouvé. J’espère pouvoir tout arranger un peu avant Enea. Évidemment, je regarde le meilleur Les pilotes, mais aussi mon partenaire Di Giannantonio et les frères Marquez ont la même moto que moi et ont réussi à être plus rapides que moi. Je me concentre sur eux, je regarde les données et j’essaie de comprendre pourquoi je manque de vitesse. Le problème est que pour le moment, je ne peux pas faire ce qu’ils font. »

Puis il termine : « Abandonner n’est pas envisageable. Beaucoup de travail nous attend, mais je suis impatient de redevenir compétitif. »

D'accord mais pourquoi? Marco Bezzecchi est-il payé avec la Ducati GP23 ? Il le raconte ainsi : « C'est comme monter sur un cheval sauvage. »

Marco Bezzecchi

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MotoGP, Jorge Lorenzo : « Bagnaia et Martin ont la moto de 2024, Marc Marquez celle de 2023 et c’est une grande différence mais pas une excuse » https://www.paddock-gp.com/motogp-jorge-lorenzo-bagnaia-et-martin-ont-la-moto-de-2024-marc-marquez-celle-de-2023-et-cest-une-grande-difference-mais-pas-une-excuse/ Mon, 18 Mar 2024 17:30:59 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1174167 Jorge Lorenzo revient sur le cas Marc Marquez après la première joute de la saison qui a montré un équilibre des forces qui promet.

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Jorge Lorenzo, désormais retiré des circuits mais toujours aussi passionné de moto, partage ses analyses et son amour pour le sport en tant que commentateur pour DAZN et à travers son vlog « Duralavita » sur YouTube. Parmi les sujets brûlants, Marc Marquez, avec lequel il a partagé rivalité et écurie, suscite particulièrement son intérêt depuis ses débuts sur Ducati au Qatar.

Une entame qui impressionne d’entrée le chroniqueur Jorge Lorenzo qui fait ce constat : « d’emblée, Marc a pris le dessus sur son frère avec une moto qu’Alex maîtrise depuis un an. Marc, lui, ne fait que commencer. »

Lorenzo voit un Marquez transformé, moins enclin aux chutes : « il ne tombera pas 25 fois. La Ducati est solide, elle inspire confiance, elle aide à saisir les limites, elle est stable. Il prendra des risques, certes, mais chutera moins. » Le Majorquin note l’intelligence avec laquelle Marc Marquez aborde sa Desmosedici, sans excès ni faute.

Face au défi de surpasser Bagnaia et Martin, Lorenzo reste pragmatique : « ils ne jouent pas avec les mêmes cartes. Ils ont la moto de 2024. Marc, celle de 2023. C’est une grande différence. » Néanmoins, il souligne que toutes les motos sont désormais hautement compétitives, retirant tout prétexte d’excuse, y compris pour Marc Marquez : « on pourrait dire que Marquez n’a pas la même moto, mais maintenant, personne n’a d’excuses, pas même Marc. »

MotoGP, Jorge Lorenzo

Jorge Lorenzo : « peut-être qu’à la fin de l’année Marc Marquez aura l’option KTM, ou celle de revenir chez Honda »

Après avoir vécu dans le paddock en tant que commentateur et fort d’une carrière riche de cinq titres mondiaux, Jorge Lorenzo anticipe les futures victoires de Marc Marquez avec Ducati, fort de son expérience chez le constructeur italien et chez Honda. Dans son vlog « Duralavita », il prédit de belles performances pour l’octuple titré sur la Desmosedici, notamment à Austin, une piste fétiche pour l’Espagnol.

Sur Corsedimoto, « Por Fuera » souligne que, pour l’avenir, la question des choix de Ducati en fin de saison reste ouverte, avec plusieurs possibilités pour Marc arquez, de continuer avec Gresini, de viser l’équipe officielle du constructeur italien si ses performances sont au rendez-vous, ou d’explorer d’autres horizons : « peut-être qu’à la fin de l’année Marc aura l’option KTM, ou celle de revenir chez Honda ». Mais cette dernière perspective semble peu probable, compte-tenu des difficultés persistantes rencontrées par la RC213V.

Jorge Lorenzo

Jorge Lorenzo

 

 

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MotoGP, OFFICIEL : Ducati a mis la main sur Fermin Aldeguer, et ça va donc bouger chez Pramac https://www.paddock-gp.com/motogp-officiel-ducati-a-mis-la-main-sur-fermin-aldeguer-et-ca-va-donc-bouger-chez-pramac/ Mon, 18 Mar 2024 16:22:44 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1174495 C'était dans les tuyaux et, ces dernières heures, la pression montait, mais c'est officiel, Fermin Aldeguer est un pilote officiel Ducati.

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La nouvelle tant attendue et dont nous vous parlions déjà ce dimanche est désormais confirmée : Ducati Corse a scellé un partenariat avec Fermin Aldeguer. Le prodige espagnol, qui a vu le jour en 2005, fera ses débuts en MotoGP en 2025, prenant les commandes de la Ducati Desmosedici GP pour une durée initiale de deux ans, avec une option pour deux années supplémentaires.

Originaire de La Ñora en Espagne, Fermin Aldeguer a fait une entrée remarquée sur la scène mondiale en 2021, en se lançant directement en Moto2 et décrochant une septième place dès son premier Grand Prix en Italie. Sa première saison complète en 2022 fut couronnée par une victoire, puis celle de 2023 l’a identifié avec 5 victoires, 7 podiums et 3 pole positions. Aldeguer, âgé de 18 ans, effectue donc sa dernière saison en Moto2, qui a débuté récemment au Qatar.

Luigi Dall’Igna, le directeur général de Ducati Corse, a exprimé son enthousiasme : « nous sommes ravis d’accueillir Fermin dans la famille Ducati. C’est un grand plaisir de conclure cet accord, car Aldeguer est l’un des talents les plus prometteurs du championnat. Nous avons attentivement suivi sa progression et sa performance exceptionnelle la saison dernière ne fait que confirmer son potentiel. Fermin est encore très jeune mais possède déjà toutes les qualités pour réussir. Nous lui fournirons tout le soutien technique nécessaire pour l’aider à se développer. »

Fermin Aldeguer

Fermin Aldeguer : « c’est une chance incroyable que m’offre Ducati »

De son côté, Fermin Aldeguer n’a pas caché sa joie : « c’est une chance incroyable que m’offre Ducati, et cela représente la concrétisation d’un rêve que je nourris depuis mon enfance. C’est le moment de passer à la vitesse supérieure et de me mesurer aux meilleurs pilotes du monde, et quel honneur de le faire au guidon de la meilleure moto du plateau ! ».

« Je tiens à exprimer ma gratitude à Ducati et tout particulièrement à Gigi Dall’Igna pour leur confiance. Un grand merci également à Luca Boscoscuro pour tout ce que nous avons partagé et pour ce qui nous attend encore cette année. Mes remerciements vont aussi à ma famille, à mon manager Hector Faubel, et à tous ceux qui m’ont aidé à atteindre ce niveau. Maintenant que mon avenir est tracé, je vais me concentrer pleinement sur cette saison en Moto2, avec l’objectif de briller avant d’entamer cette nouvelle aventure en MotoGP. »

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MotoGP : chez BMW on reconnait « étudier avec attention » une arrivée pour 2027 https://www.paddock-gp.com/motogp-chez-bmw-on-reconnait-etudier-avec-attention-une-arrivee-pour-2027/ Mon, 18 Mar 2024 12:00:50 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1174428 L'implication de BMW en MotoGP est un serpent de mer qui refait surface à l'occasion, mais cette fois, ce sont les patrons qui en parlent.

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BMW ne regarde que de loin le MotoGP en privilégiant le Championnat du Monde Superbike sous la houlette de Markus Schramm, mais la marque pourrait envisager un tournant stratégique avec l’arrivée de Markus Flasch à sa direction. Schramm, architecte du retour de BMW dans le Superbike via une collaboration avec Shaun Muir Racing et la participation des pilotes Tom Sykes et Markus Reiterberger, a toujours rejeté l’idée d’une incursion dans la catégorie reine, optant pour une présence accrue dans le WSBK, notamment avec l’introduction de la M1000RR. Cependant, Flasch ouvre une nouvelle fenêtre d’opportunités …

Ce dernier a d’abord affirmé son soutien total au sport moto. « En tant que passionné de sport moto, je considère que son bon exercice contribue significativement à la puissance de notre marque et à l’enthousiasme de notre communauté. L’intégration de BMW M et BMW Motorsport sous ma direction en est la preuve« , confie Flasch à MOTORRAD. Mais tout en reconnaissant la nécessité d’évaluer l’évolution du Superbike et sa pertinence pour BMW, il n’écarte pas d’autres engagements dans la compétition, y compris le MotoGP.

La marque munichoise, déjà partenaire automobile du MotoGP, bénéficie d’une visibilité dans ce championnat, une présence que Flasch a encouragée en assistant aux courses. « BMW M est un partenaire de longue date du MotoGP, et je suis personnellement très impliqué. Nous sommes bien intégrés et appréciés dans ce milieu« , admet-il.

BMW

BMW cherche une discipline avec « un calendrier digne d’un championnat mondial »

La frustration face au calendrier 2024 du WSBK, centré exclusivement sur l’Europe et omettant des marchés clés pour BMW comme l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud ou l’Asie, renforce cette ouverture vers d’autres séries. Marc Bongers, directeur de la compétition chez BMW, exprime le mécontentement partagé par plusieurs constructeurs : « nous avons sollicité un calendrier digne d’un championnat mondial et attendons une réponse de Dorna. »

Les changements à venir au sein du département course de BMW, avec Sven Blusch prenant la tête de la division dès juin et permettant à Bongers de se concentrer sur le Superbike, alimentent les spéculations sur une possible entrée en MotoGP. « Ces ajustements ne dictent pas notre choix entre les séries, mais le Superbike n’est pas notre unique option« , clarifie Flasch.

Avec les règles du MotoGP évoluant en 2027, BMW voit une occasion de se lancer dans la catégorie reine, en repartant sur un pied d’égalité avec les autres constructeurs. « Nous étudions cette possibilité avec attention. Je n’écarte rien« , conclut Flasch, laissant entrevoir un futur où BMW pourrait briller sur les circuits du MotoGP…

Toprak Razgatlioglu

Marc Bongers

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WSBK : Destination Barcelone pour la 450e manche du WorldSBK Superbike ! https://www.paddock-gp.com/destination-barcelone-pour-la-450e-manche-du-worldsbk-superbike/ Mon, 18 Mar 2024 11:30:57 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1174435 Parmi les choses à se remémorer avant la manche des Superbike à Barcelone, la 450e du WorldSBK, notons que le Supported Test, qui s’est déroulé jeudi 14 et vendredi 15, a permis au plateau du WorldSBK de se préparer pour le Pirelli Catalunya Round. C’est l’officiel Ducati Nicolo Bulega (Aruba.it Ducati) qui l’a dominé, en […]

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Parmi les choses à se remémorer avant la manche des Superbike à Barcelone, la 450e du WorldSBK, notons que le Supported Test, qui s’est déroulé jeudi 14 et vendredi 15, a permis au plateau du WorldSBK de se préparer pour le Pirelli Catalunya Round.

C’est l’officiel Ducati Nicolo Bulega (Aruba.it Ducati) qui l’a dominé, en étant le plus rapide lors des deux journées d’action, alors qu’Alex Lowes (Kawasaki Racing Team WorldSBK) arrive à Barcelone en tête du classement, suivi de près par le rookie Nicolo Bulega. Le leader actuel du championnat, Alex Lowes, n’a pas encore remporté sa première victoire au Circuito de Barcelona-Catalunya, la course locale de l’équipe Kawasaki Racing Team WorldSBK.
A l’inverse, l’actuel tenant du titre Alvaro Bautista (Aruba.it Racing – Ducati) peut se vanter de maîtriser le circuit catalan, avec six victoires à son actif.
Son coéquipier, Nicolo Bulega, a pour objectif de maintenir son bon début de saison et de traduire en succès les efforts qu’il a déployés lors du dernier test de deux jours.

Jonathan Rea (Pata Prometeon Yamaha), qui a dû faire face à des problèmes de blessure lors de la manche australienne, cherche à retrouver sa forme d’avant-saison avec la Yamaha YZF R1 sur un circuit où il est monté deux fois sur le podium.
Son coéquipier Andrea Locatelli, actuellement troisième au classement, est déterminé à rebondir avec un bon résultat après qu’un problème technique l’ait empêché de prétendre à la victoire dans la Course 2 de la manche australienne.

Toprak Razgatlioglu (ROKiT BMW Motorrad WorldSBK Team) s’apprête à faire ses débuts sur le circuit catalan avec BMW. Il a effectué avec succès des tests de soutien avant la manche catalane, ce qui laisse présager qu’il sera parmi les plus rapides lors de l’épreuve. Quant à son coéquipier Michael van Der Mark, il a déjà remporté une victoire sur ce circuit avec un autre constructeur. Ensemble, ils se concentreront sur l’adaptation de leur BMW M 1000 RR au circuit et viseront une bonne performance.

Scott Redding (Bonovo Action BMW) et Michael Ruben Rinaldi (Team Motocorsa Racing) ont eux aussi connu la victoire sur ce circuit.
Non victorieux mais affûtés et particulièrement appréciés du public, sont Andrea Iannone (Team GoEleven) et Danilo Petrucci (Barni Spark racing Team).
Pendant ce temps, le duo du Team HRC, Xavi Vierge et Iker Lecuona, ce dernier revenant d’une blessure contractée à Phillip Island, se concentre sur l’amélioration de ses performances pour sa manche locale.

Niveau statistiques, six vainqueurs différents se sont succédés sur les 12 courses disputées ici jusqu’à présent : en 2022, Alvaro Bautista est passé de zéro à trois victoires et a doublé la mise l’année dernière, avec six victoires. Le seul autre pilote à avoir remporté plus d’une victoire ici est Jonathan Rea, avec deux victoires.

Télécharger le programme et la superbe affiche dont est extraite notre illustration d’ouverture

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MotoGP, Joan Mir en veut plus : « notre Honda s’est certes améliorée, mais il en va de même pour les autres » https://www.paddock-gp.com/motogp-joan-mir-en-veut-plus-notre-honda-sest-certes-amelioree-mais-il-en-va-de-meme-pour-les-autres/ Mon, 18 Mar 2024 11:00:29 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1173924 Joan Mir attaque sa seconde saison chez Repsol Honda et ça devrait lui donner le statut de leader qu'il s'est fait prendre par Johann Zarco.

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Au sein du paddock MotoGP, Honda fait partie, avec son compatriote Yamaha, des constructeurs bénéficiant à plein des nouveaux points de concession au règlement en matière de développement technique. Une carte maîtresse dans sa quête pour retrouver son ancienne gloire. Malgré cela, Joan Mir exprime des sentiments mitigés après les récentes courses, soulignant les progrès accomplis sans pour autant les juger suffisants face à l’évolution concurrentielle.

Joan Mir, champion MotoGP de 2021, a partagé ses réflexions à l’issue du Grand Prix du Qatar. « Je n’avais pas d’attentes particulières venant des ingénieurs, bien que je sois convaincu de leur engagement, » a-t-il expliqué. « Notre machine s’est certes améliorée, mais il en va de même pour les autres. Avec notre performance actuelle, nous aurions pu prétendre aux avant-postes l’an dernier. Mais la réalité est que nos concurrents ont également progressé, nous laissant encore et toujours  à leur suite. »

Joan Mir

Joan Mir : « ce que j’espère, c’est une accélération dans le développement chez Honda »

Il appelle à une augmentation de l’effort et de la rapidité dans le développement, mettant en lumière un changement d’attitude qu’il juge positif mais insuffisant. « Nous sommes conscients des enjeux en interne et nous nous investissons pleinement. Ce que j’espère, c’est une accélération dans le développement de certaines améliorations. L’an passé, nous avons stagné avec le même matériel, ce qui fut mentalement éprouvant. Cette saison, j’observe un changement d’approche que j’encourage vivement à maintenir, » conclut Mir avec espoir.

Joan Mir

Santi Hernández Joan Mir

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EWC 24 Heures Motos : Les motos rouleront dans le centre-ville ! https://www.paddock-gp.com/ewc-24-heures-motos-les-motos-rouleront-dans-le-centre-ville/ Mon, 18 Mar 2024 09:00:06 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1174370 Le mercredi 17 avril 2024, trois jours avant le départ de la 47e édition des 24 Heures Motos, première manche du Championnat du Monde FIM EWC, l’ensemble des concurrents paradera en centre-ville, pour la première fois de l’histoire. À l’approche du départ de la mythique course des 24 Heures Motos, programmée du 18 au 21 avril sur le circuit […]

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Le mercredi 17 avril 2024, trois jours avant le départ de la 47e édition des 24 Heures Motos, première manche du Championnat du Monde FIM EWC, l’ensemble des concurrents paradera en centre-ville, pour la première fois de l’histoire.

À l’approche du départ de la mythique course des 24 Heures Motos, programmée du 18 au 21 avril sur le circuit Bugatti, l’Automobile Club de l’Ouest est heureux d’annoncer un événement qui ravira le public.

Pour la première fois de l’histoire, toutes les motos qui se disputeront la victoire sur le circuit Bugatti seront réunies pour une parade en ville. Le départ s’effectuera à 15h depuis le circuit. Les pilotes utiliseront un itinéraire (plus de détails seront communiqués prochainement) qui les mènera en direction de la Place des Jacobins, où elles seront exposées tout l’après-midi. Le public pourra admirer le passage des motos depuis plusieurs endroits de la ville du Mans.

S’en suivra une présentation officielle des teams par Bruno Vandestick, speaker officiel des 24 Heures Motos, aux alentours de 16h.

Le public pourra également profiter de nombreuses animations sur la grande place avec la présence de simulateurs, d’une roue de la chance, du célèbre trophée des 24 Heures Motos, d’initiation aux mobilités douces à deux roues, sans oublier l’incontournable séance de dédicaces avec tous les pilotes. La boutique officielle des 24 Heures, le service billetterie, le club ACO et de la restauration seront également présents pour assurer le meilleur service possible au grand public.

En fin d’après-midi la cathédrale Saint-Julien, élue récemment « plus belle cathédrale de France » par l’application touristique Henoo, retrouvera sa place sur la photo officielle des pilotes.

L’Automobile Club de l’Ouest se réjouit de partager ce moment d’exception avec l’ensemble du public et vous donne rendez-vous le mardi 2 avril en début de soirée pour connaître la liste des engagés de la 47e édition des 24 Heures Motos. Et ainsi découvrir toutes les machines qui seront à retrouver en ville, le 17 avril prochain !

BILLETTERIE

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MotoGP : Ducati prépare les esprits à une fin de partie avec les hommes de Valentino Rossi https://www.paddock-gp.com/motogp-ducati-prepare-les-esprits-a-une-fin-de-partie-avec-les-hommes-de-valentino-rossi/ Mon, 18 Mar 2024 07:00:25 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1174098 La domination de Ducati en MotoGP est attaquée jusque dans le coulisses où le promoteur Dorna œuvre pour Yamaha.

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Fin janvier, Uccio Salucci, bras droit de Valentino Rossi et figure de proue du VR46 en MotoGP, se projetait dans l’avenir avec optimisme : « on est dans une phase cruciale pour notre future collaboration avec Ducati. On a une option pour les années 2025 et 2026. Ces prochains jours seront déterminants ». Mais le temps a filé, et aucun accord ne s’est matérialisé entre la structure de Tavullia et le géant de Borgo Panigale, qui semble même sceptique quant à la possibilité de renouveler le contrat.

Ducati, avec huit machines en lice en MotoGP, maintient sa suprématie numérique en 2024. Pramac s’affirme en tant qu’équipe satellite de premier plan, tandis que Gresini a sécurisé sa place jusqu’à fin 2025. Le sort du VR46 reste en suspens, avec un contrat venant à échéance fin 2024. Salucci reste optimiste : « les discussions avec Ducati sont intenses. On espère trouver un terrain d’entente prochainement. »

Dorna, en mettant la main à la poche pour Yamaha, va fausser le marché tenu par Ducati

Cependant, la perspective d’une extension de ce partenariat s’assombrit. Gigi Dall’Igna, de chez Ducati, exprime ses doutes : « il va être complexe de garder toutes nos équipes l’année prochaine. D’autres constructeurs sont en lice pour avoir des équipes satellites, soutenus par des avantages financiers de Dorna. »

Mauro Grassilli, le nouveau visage des négociations chez Ducati, admet que le chemin vers un renouvellement avec le VR46 est semé d’embûches. « On discute, mais ce n’est pas simple. Leur proposition doit s’intégrer dans notre réalité économique. » Yamaha, de son côté, ne cache pas son intention de renforcer sa présence satellite en 2025.

Face à ces manœuvres, Salucci botte en touche … « Je ne sais pas », dit-il, évoquant une potentielle alliance avec Yamaha, tout en soulignant l’urgence de clarifier l’avenir des machines pour se concentrer ensuite sur le recrutement des pilotes.

MotoGP, Valentino Rossi

Pablo Nieto, Alessio Salucci

 

 

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MotoGP : avec une pole position et une victoire, la Ducati Desmo 450 MX a réussi son entrée en motocross https://www.paddock-gp.com/motogp-avec-une-pole-position-et-une-victoire-la-ducati-desmo-450-mx-a-reussi-son-entree-en-motocross/ Mon, 18 Mar 2024 06:30:17 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1174413 Cette année, Ducati retrouve le motocross et cette première depuis 1970 a déjà été fêté par une pole position et victoire !

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Ducati a fait une entrée remarquée dans l’univers du motocross avec Alessandro Lupino, qui a été l’un des protagonistes du Championnat d’Italie à Mantoue au guidon de la toute nouvelle Desmo450 MX. Dès le départ, le pilote Ducati a fait sensation en décrochant la pole position, puis en s’imposant avec brio lors de la première manche de la Pro Prestige MX1, devançant Giuseppe Tropepe sur Honda par trois secondes…

La deuxième manche fut plus compliquée pour Lupino qui, après un départ raté, a dû se frayer un chemin depuis l’arrière du peloton pour finir septième. Isaak Gifting sur Yamaha remporte cette manche, tandis que Lupino termine deuxième au général, un résultat qui, bien qu’excellent pour une première sortie, laisse présager encore mieux pour l’avenir.

Claudio Domenicali, le patron de Ducati sur le terrain, ne cache pas son enthousiasme : « ce week-end à Mantoue marque un nouveau chapitre passionnant pour Ducati. Les performances d’Alessandro Lupino et de notre équipe ont été exceptionnelles. Dès notre première compétition, nous avons su montrer ce dont nous étions capables avec le meilleur temps aux essais, une pole position et une victoire. »

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« Nous avons aujourd’hui marqué l’histoire avec la première victoire de la Ducati Desmo 450 MX »

Alessandro Lupino partage cet enthousiasme : « c’était incroyable de faire mes débuts avec Ducati. Devenir Ducatista est une expérience unique. L’équipe a effectué un travail remarquable en peu de temps, donnant vie à une moto incroyable. Nous avons aujourd’hui marqué l’histoire avec la première victoire de la Ducati Desmo 450 MX. »

La Desmo 450 se distingue par son moteur desmodromique, promettant une large plage de puissance. Les performances de Lupino, surtout lors de conditions sèches, ont confirmé le potentiel supérieur de la moto.

L’aventure continue à Cingoli fin avril, où Ducati entend bien poursuivre son développement avec Lupino et Antonio Cairoli, soutenus par des données précieuses recueillies lors de cette première sortie compétitive. Après le MotoGP et le WSBK, voilà que Ducati investit à présent le motocross

Messieurs, si vous courez avec deux roues et un moteur, Ducati gagne toujours !  L'entreprise Borgo Panigale fait ses débuts en motocross

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MotoGP : si Fabio Quartararo veut une usine en 2025, alors ce sera Noale avant l’heure https://www.paddock-gp.com/motogp-si-fabio-quartararo-veut-une-usine-en-2025-alors-ce-sera-noale-avant-lheure/ Mon, 18 Mar 2024 06:00:24 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1174201 Si Fabio Quartararo choisit le salaire de Yamaha pour renouveler son bail, ce sera au détriment de sa carrière. Sinon, il y a l'usine Aprilia

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L’horizon 2025 pourrait voir Fabio Quartararo devenir le centre d’une intense bataille de transferts en MotoGP. Selon des informations de Motosprint, Aprilia a montré un vif intérêt pour s’attacher les services du champion 2021 dès l’année prochaine. Cependant, il est fort probable que la marque italienne ne soit pas la seule sur les rangs pour attirer le Français, qui envisagera ses options dans le paddock pour la prochaine saison.

La fin de l’année 2024 marquera le terme de nombreux contrats de pilotes, annonçant un été de spéculation et de mouvements potentiellement tumultueux. À ce jour, seuls quelques pilotes comme Francesco Bagnaia chez Ducati, Brad Binder chez KTM, Luca Marini chez Honda, et potentiellement Pedro Acosta, également chez KTM, ont leur avenir déjà scellé pour 2025.

Le coup d’envoi de la saison de Fabio Quartararo chez Yamaha, avec une décevante 11e place au Qatar, n’a fait qu’alimenter les rumeurs sur son futur au sein du constructeur japonais, actuellement en quête de performance.

Fabio Quartararo

Chez Aprilia, on vise Fabio Quartararo mais on garde aussi Enea Bastianini en tête

Du côté d’Aprilia, bien que la firme se positionne comme un rival sérieux de Ducati avec KTM, la question de la continuité d’Aleix Espargaró, le vétéran de la grille, reste en suspens, ouvrant la porte à des réflexions sur le recrutement futur. Actuellement, Aprilia aligne aussi Maverick Viñales et, via le projet TrackHouse, Miguel Oliveira et Raul Fernandez.

Dans le passé, Aprilia a manifesté son intérêt pour attirer un pilote italien, notamment Enea Bastianini, une piste qui pourrait être réexaminée selon les décisions de Ducati. Toutefois, le profil de Quartararo se détache comme un atout majeur sur le marché des transferts, surtout si les hommes de Yamaha ne parviennent pas à convaincre le Français de leur compétitivité pour 2025.

En fonction des choix de Ducati et de la destination finale de Marc Marquez, Fabio Quartararo pourrait devenir la pièce maîtresse du marché des transferts MotoGP, un atout précieux qu’Aprilia aspire à capturer.

Fabio Quartararo

Fabio Quartararo

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L’écho des réseaux : Bagnaia passe au Ranch avant Portimao https://www.paddock-gp.com/lecho-des-reseaux-bagnaia-marquez-motogp/ Mon, 18 Mar 2024 04:00:37 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1174325 Audi reçoit ses ambassadeurs Espagnols, les frères Marquez, qui ont eu le plaisir de découvrir une voiture chacun à leur nom. Alex hérite de la RS 4 tandis que Marc a vu son nom être inscrit sur une RS 6.

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Vous ne vous intéressez pas assez aux réseaux sociaux pour suivre plusieurs centaines de pilotes, team managers, techniciens et équipes, mais vous n’aimez rien rater des petites histoires qui animent le MotoGP, le WorldSBK et les autres catégories ? Cette nouvelle rubrique quotidienne est faite pour vous, dès tôt le matin, pour bien commencer la journée en attendant des articles plus consistants mais parfois moins insolites  !

MotoGP

  • Jorge Martín et sa compagne assistent à la cérémonie annuelle ‘Premios Idolo’ du côté de Madrid.

  • Francesco Bagnaia profite de la pause de Grand Prix cette semaine pour aller effectuer quelques tours de piste au Ranch de Valentino Rossi.

  • Audi reçoit ses ambassadeurs espagnols, les frères Marquez, qui ont eu le plaisir de découvrir une voiture chacun à leur nom. Alex hérite de la RS 4 tandis que Marc a vu son nom être inscrit sur une RS 6. « Les chemins des amoureux du sport finissent toujours par se croiser. Nous sommes ravis d’accueillir Alex et Marc à la maison des quatre anneaux. Le désir de tout donner à chaque kilomètre nous a menés jusqu’ici et nous pousse à aller de l’avant ensemble. »

  • Les pilotes de la VR46 Riders Academy se retrouvent pour une après-midi à partager la piste en Minimoto.

WSBK Superbike

  • Le retour en piste du Superbike est imminent, il est temps d’établir vos pronostics pour la manche catalane.

À lire aussi : 

MotoE

  • Dans moins d’une semaine, les vainqueurs dès deux courses de MotoE disputées à Portimao durant le Grand Prix du Portugal seront connus.

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Parlons MotoGP : Voici pourquoi le cas Fabio Quartararo/Yamaha est problématique https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-le-cas-fabio-quartararo-yamaha-est-problematique/ Sun, 17 Mar 2024 19:30:27 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1173719 Par Nicolas Pascual. Fabio Quartararo est au cœur d’une situation problématique. Yamaha ne progresse plus, voire même, régresse.

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C’est l’une des affaires les plus désolantes de la semaine, et de mémoire, je ne me rappelle pas avoir vu cela. Nous n’avions fait qu’une seule journée d’essais, et Fabio Quartararo était déjà désolé des performances de sa Yamaha YZR-M1 2024 ; c’est problématique. Une course, une seule, pour que l’on entende encore davantage son nom dans des rumeurs l’envoyant chez Aprilia. Yamaha est au plus mal, et personne ne semble trop savoir quoi faire.

 

L’étendue des dégâts

 

J’ai souvent eu l’occasion, au cours de ces dernières années, de revenir sur la descente aux enfers de Yamaha. À vrai dire, depuis le départ de Jorge Lorenzo fin 2016, la marque peine à subsister dans le haut du panier, même avec Valentino Rossi et Maverick Vinales. Fabio Quartararo est arrivé, et a gagné, il est vrai ; mais hormis ses prestations exceptionnelles lors de la saison 2021, et les quelques courses réussies de Maverick Vinales sur la période 2017-2021, la firme d’Iwata n’a jamais réussi à se relever durablement.

Chez Yamaha, on a le talent. L’histoire de la marque est glorieuse, à la hauteur des MV Agusta et autres Honda. Les pilotes de cette année sont bons, c’est à n’en pas douter. J’ai toujours considéré Alex Rins comme un top-pilote et « El Diablo » a fait un beau champion du monde. Mais durant toutes ces saisons, jamais une direction claire n’a été établie par les représentants de Yamaha en piste. Force est de constater, à ce stade, que soit Quartararo peine à s’imposer comme le véritable leader d’une équipe désœuvrée, ou alors, que Yamaha ne l’écoute simplement pas.

 

Quartararo problématique

Quartararo était vainqueur au Qatar en 2021. C’était il y a trois ans. Photo : Michelin Motorsport

 

La résignation de Fabio, en particulier, m’a frappée. Après seulement une journée d’essais, il semblait déjà savoir qu’il n’y arriverait pas avec la M1. Pire, elle semble, d’après ses dires, plus loin de la tête que la précédente. Lors des qualifications, il se classa à la 16e place, à près d’une seconde pleine de la pole. Rins, lui, était 20e mais ne semble pas tout à fait rétabli. Et puis, il découvrait la moto. C’était mieux pour le Français sur le Sprint, avec une 12e place dans les échappements de Bezzecchi, mais encore trop loin de ses ambitions. La 11e position le dimanche n’était pas beaucoup plus encourageante, car à plus de trois secondes du top 10. Le week-end du novice Rins était correct ; il ne finit « qu’à » sept secondes de Quarta’ sur les 21 tours de la course dominicale.

 

 

Qui est le moins bon élève ?

 

Depuis quelques années, Honda et Yamaha se battent. Non pas pour savoir lequel est le meilleur constructeur, mais pour déterminer lequel est le moins pire. De toute évidence, ce championnat japonais semble reparti pour 2024 mais pourrait cette fois tourner au désavantage de Yamaha.

Honda s’élance sur des bases solides, et j’ai plutôt bien apprécié le Grand Prix du Qatar de ses employés. Johann Zarco, comme attendu, est leur meilleur pilote. Il a été assez impressionnant en qualifications, et il s’en fallait d’un rien pour qu’il accède à la Q2. Joan Mir aussi m’a surpris. Il semblait plus à l’aise, plus en confiance, malgré une nouvelle chute en qualifs’. À la base, je voulais lui dédier un article mais je me suis rappelé qu’il avait commencé 2023 par une 11e place le dimanche, soit mieux que sa 13e position à Losail. Et on connaît la suite.

 

Quartararo problématique

Joan Mir pas exceptionnel, mais content après l’arrivée. Photo : Repsol Honda

 

Pour Luca Marini, c’est plus compliqué mais son état d’esprit est le bon. Il approche un problème comme un problème, ce que n’ont pas su faire les pilotes Honda depuis 2019. Je crois n’oublier personne d’important pour ramener des points.

Ce n’est que le début de saison, mais je sens mieux Honda que Yamaha. Fabio Quartararo reste un ton au-dessus de tous les pilotes cités précédemment, et peut-être pourra t-il porter les trois diapasons sur le podium grâce à sa volonté sans pareil. Mais en ce qui concerne la création d’une bonne dynamique, ça ne pouvait pas partir plus mal. Yamaha, Meregalli, et Quartararo semblent être déjà à court de solutions. L’exercice 2024 va leur paraître long jusqu’au mois de novembre si cela continue ainsi.

Pensez-vous Yamaha capable de redresser la barre avant la mi-saison, et espérer conserver Quartararo dans leurs rangs ? Dites-le moi en commentaires !

 

Au Grand Prix d’Autriche 2018, Yamaha s’est excusé auprès des pilotes car la moto n’allait pas assez bien. Vinales était 11e sur la grille. Que doivent-ils se dire ? Photo : Yamaha MotoGP

 

Photo : Yamaha MotoGP

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MotoGP : les prochaines heures confirmeraient Fermin Aldeguer chez Ducati, ce qui enflammerait le marché des transferts à Portimao https://www.paddock-gp.com/motogp-les-prochaines-heures-confirmeraient-fermin-aldeguer-chez-ducati-ce-qui-enflammerait-le-marche-des-transferts-a-portimao/ Sun, 17 Mar 2024 18:00:04 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1174332 La rumeur venue d'Italie promet une annonce de Ducati confirmant le recrutement de Fermin Aldeguer, ce qui aura un effet domino.

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La scène du MotoGP s’apprête à vivre des moments palpitants à la suite de l’annonce de la prolongation de contrat de Bagnaia avec Ducati, marquant le début d’une période de transferts prometteuse. La prochaine grande nouvelle attendue est le possible passage de Fermin Aldeguer de l’écurie Moto2 de Boscoscuro à Pramac. Cette rumeur, qui a germé dans les coulisses du dernier Grand Prix au Qatar, semble sur le point de se concrétiser. Ce mouvement pourrait déclencher un effet domino sur le marché des transferts, puisque l’arrivée de l’espoir âgé de 18 ans serait forcément synonyme de départ d’un des pilotes actuels de Pramac, soit Franco Morbidelli ou Jorge Martin…

Or, tout porte à croire que Jorge Martin pourrait être celui qui fera le saut tant désiré vers l’équipe usine en rouge, avec l’ambition de se mesurer à Pecco Bagnaia. Cependant, si cette opportunité ne se concrétisait pas, d’autres constructeurs pourraient tenter de s’attacher les services de l’Espagnol talentueux. Yamaha, par exemple, est confrontée à un Fabio Quartararo de plus en plus frustré, tandis qu’Aprilia envisage des changements dans son alignement pour la prochaine saison. De son côté, Honda, pourrait se retrouver en quête de nouveaux talents avec le contrat de Joan Mir arrivant à échéance.

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Un Fermin Aldeguer très tôt annoncé chez Ducati Pramac donnerait le signal à une ruée sur Jorge Martin  

La période des transferts s’annonce donc riche en rebondissements, d’autant plus qu’il reste à voir quelles équipes resteront loyales à Ducati. Gigi Dall’Igna a lui-même admis qu’il pourrait être difficile de maintenir huit Ducati en lice pour la prochaine saison. Cette potentielle réduction ouvrirait la porte à des configurations inédites, avec Yamaha prête à renforcer sa nouvelle structure satellite qui pourrait être la VR46.

Pour 2025, Ducati pourrait envisager de ne fournir qu’une seule moto officielle par équipe selon GPOne, ce qui ajoute une couche supplémentaire de suspense aux négociations en cours. Morbidelli, dont le contrat avec Pramac se termine également cette année, est un autre pilote à surveiller. Après un début d’aventure difficile avec l’équipe, marqué par une blessure, il est encore trop tôt pour tirer des conclusions sur son avenir. La saison des transferts MotoGP promet d’être l’une des plus animées, avec de nombreux pilotes et équipes prêts à redéfinir leurs stratégies pour l’avenir dès les prochaines heures si l’on en croit la rumeur italienne concernant Fermin Aldeguer

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Franco Morbidelli va bien et va courir le GP du Qatar, mais maintenant ça devient dur : «` un moment important pour ma carrière."

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MotoGP People : Marc Marquez et son frère Alex sont aussi des seigneurs des anneaux Audi https://www.paddock-gp.com/motogp-people-marc-marquez-et-son-frere-alex-sont-aussi-des-seigneurs-des-anneaux-audi/ Sun, 17 Mar 2024 17:00:18 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1173889 Marc Marquez et son frère Alex rouleront Audi en tant que pilote Ducati, le tout pour le plus grand plaisir du groupe Volkswagen.

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En plein virage stratégique, Marc Marquez et son frère Alex passent la vitesse supérieure et s’associent à Audi, une manœuvre qui s’inscrit dans la continuité puisque Ducati, leur marque de moto en compétition, appartient au groupe Volkswagen. La marque aux anneaux a donc fait des champions de Cervera ses nouveaux visages, une collaboration qui s’annonce haute en couleur.

Pour Marc Marquez, le changement est radical : il troque son fidèle Honda CR-V contre une Audi RS 6 Avant Performance, un monstre de puissance avec son V8 qui catapulte la berline de luxe à 100 km/h en un éclair, soit en 3,4 secondes, soit probablement le temps qu’il lui faut pour enfiler son casque… À 169 710 euros le bolide, on comprend que le pilote ne joue plus dans la même catégorie.

Alex, quant à lui, opte pour la RS4 Avant, moins ostentatoire mais tout aussi performante, prouvant que même hors des circuits, les Marquez ne lèvent pas le pied.

L’octuple champion du monde aux 59 victoires en MotoGP, ne cache pas son enthousiasme pour ce partenariat avec Audi, partageant une quête commune de l’excellence et de la perfection.

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Marc Marquez : « le plus cool, c’est qu’on partage avec Audi le même goût pour la perfection »

Marc, le collectionneur de titres et de voitures BMW M qu’il a accumulées comme autant de trophées, se dit « très heureux » de cette nouvelle collaboration. « J’adore le design et les gadgets de ces voitures, mais le plus cool, c’est qu’on partage le même goût pour la perfection. Ça promet pour 2024 ! » confie-t-il, envisageant déjà les routes qu’il va dompter au volant de son nouveau joujou.

Alex, fort de ses propres succès en Moto3 et Moto2, voit dans cette alliance une preuve supplémentaire de l’engagement d’Audi envers le monde de la moto, soulignant l’importance d’une voiture fiable dans sa vie de tous les jours. « C’est super de voir qu’ils croient en nous. La voiture, c’est mon truc quand je ne suis pas sur ma moto. Le RS4 Avant, c’est le top pour moi ! » dit-il, sûrement en imaginant déjà tous les trajets qu’il fera, sans les risques de chute.

Les frères Marquez, déjà tournés vers la saison 2024 avec Gresini Racing et leurs Ducati Desmosedici GP23, ont donc tout pour aborder cette nouvelle année sous les meilleurs auspices, entre défis sportifs et partenariats de prestige. Leur aventure ne fait que commencer, et avec Audi dans leur équipe, ils sont prêts à tous les dépassements. Les deux frangins ne risquent pas de passer inaperçus sur la route avec ces monstres de puissance, reflétant bien leur vie à grande vitesse.

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MotoGP, Jack Miller : « l’aérodynamique représente le dernier domaine où nous pouvons encore gagner significativement en performances » https://www.paddock-gp.com/motogp-jack-miller-laerodynamique-represente-le-dernier-domaine-ou-nous-pouvons-encore-gagner-significativement-en-performances/ Sun, 17 Mar 2024 12:00:06 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1173883 Dernière nouvelle frontière à conquérir dans le cadre du règlement actuel en MotoGP; l'aérodynamique a encore pour un temps le vent en poupe.

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Jack Miller a mis en lumière l’importance croissante de l’aérodynamique dans l’évolution des MotoGP, la considérant comme la « dernière pièce du puzzle » en termes de recherche et de développement, dans la cadre de la réglementation actuelle. Cette tendance, amorcée par Ducati avec l’introduction des ailerons, a été adoptée par tous les constructeurs, suscitant un débat sur l’impact de ces innovations sur le spectacle en piste. En 2024, cette course à l’aérodynamisme s’est intensifiée, notamment chez Aprilia et KTM qui ont présenté des concepts avant-gardistes.

« C’est l’essentiel« , affirme Jack Miller, pilote KTM. « Après avoir optimisé l’électronique, les moteurs et les pneumatiques pendant des années, l’aérodynamique représente le dernier domaine où nous pouvons encore gagner significativement en performances. »

Il ajoute, en citant des propos attribués à un représentant d’Aprilia : « développer l’aérodynamique coûte moins cher que de retravailler un moteur MotoGP. Ce n’est pas rien de dire que modifier ces moteurs est une entreprise colossale. L’aérodynamique, en revanche, est une solution plus accessible pour améliorer la moto. »

Toutefois, Jack Miller s’interroge sur les limites de cette évolution : « où s’arrêtera-t-on ? Jusqu’où cela peut-il aller ? Je ne sais pas. »

Peut être une image de 1 personne, moto et texte

« Notre sport évolue constamment, et nous ne pouvons pas ignorer cette tendance sur l’aérodynamique« 

Lors des essais de présaison, Aprilia a capté l’attention avec une RS-GP profondément remaniée, arborant notamment un imposant aileron arrière et un nouveau panneau en carbone sur le bras oscillant. Aleix Espargaró, pilote d’usine Aprilia, considère l’adoption massive de l’aérodynamique comme un aspect inévitable de la compétition : « notre sport évolue constamment, et nous ne pouvons pas ignorer cette tendance. »

« Que j’apprécie ou non n’est pas la question« , déclare-t-il. « Les règles sont ce qu’elles sont, et il s’agit d’être le meilleur dans ce cadre. Et à ce jeu, notre moto se débrouille particulièrement bien sur le plan aérodynamique. »

Aleix Espargaró espère tirer parti de cet avantage lors du prochain Grand Prix du Portugal à Portimao : « avec les avancées en aérodynamique, notre moto bénéficie d’une adhérence supérieure dans les virages sans pour autant souffrir d’une résistance excessive en ligne droite. C’est un équilibre que nous avons su trouver grâce à notre équipe d’ingénieurs aérodynamiques. »

Un chapitre dans l’évolution technique des motos qui semble être néanmoins entré dans sa fin de cycle puisqu’il est promis que le nouveau règlement 2027 coupera les ailes aux MotoGP, au sens propre comme au figuré.

Peut être une image de moto et texte

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MotoGP : charrette, drapeaux jaunes, vibreurs, les mystères du Qatar élucidés ! https://www.paddock-gp.com/motogp-vibreurs-les-mysteres-du-qatar/ Sun, 17 Mar 2024 11:30:48 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1174126 Non, nous n’allons pas concentrer cet article sur l’absence de la « charrette » lors du Grand Prix MotoGP du Qatar, celle-ci n’étant due qu’au fait que le circuit de Lusail au Qatar ne comporte qu’une tribune et, malgré ses magnifiques installations, ne reçoit un nombre restreint très limité de spectateurs (seulement 15 165 le dimanche !). Au […]

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Non, nous n’allons pas concentrer cet article sur l’absence de la « charrette » lors du Grand Prix MotoGP du Qatar, celle-ci n’étant due qu’au fait que le circuit de Lusail au Qatar ne comporte qu’une tribune et, malgré ses magnifiques installations, ne reçoit un nombre restreint très limité de spectateurs (seulement 15 165 le dimanche !). Au chapitre des abonnés absents, on a également pu inscrire les drapeaux jaunes, remplacés avantageusement par les panneaux lumineux, bien plus visibles de nuit, même si un problème technique les concernant a entraîné le retard de certaines séances. Mais le vrai mystère concernait bel et bien les vibreurs du tracé qatari, franchis allègrement à de nombreuses reprises par les pilotes sans pour autant engendrer la moindre pénalité… 

Tout d’abord, rassurons ses afficionados: oui, la charrette fera bien son retour dès le Grand Prix du Portugal, dimanche prochain !
Cette angoisse insupportable étant maintenant éradiquée, et les drapeaux jaunes agités par les nombreux commissaires de piste plus ou moins bénévoles, sans qui les Grands Prix ne pourraient exister (Merci à eux !) n’étant pas en danger, intéressons-nous dorénavant aux vibreurs du circuit de Lusail.

Ceux-ci, comme sur tous les circuits du monde, sont situés à l’extérieur des deux lignes blanches qui symbolisent les limites de la piste utilisable. Concrètement, il est quand même tolérer de rouler dessus sans être pénalisés car ils sont censés ralentir les motos, contrairement aux parties vertes (couleur héritée de l’Astroturf qu’il y avait avant, imitant l’herbe) qui engendrent immédiatement un signalement grâce à des capteurs de pression.

C’est là où ça se complique, car si la détection est de plus en plus automatique, le traitement est humain (voir notre article sur le sujet). Pour éviter tout litige et alléger la charge de travail des Commissaires FIM MotoGP (jusqu’à 2000 infractions par week-end), la FIM, et plus précisément Bartolome Alfonso, ont développé les fameux vibreurs « Misano 200 ». Ceux-ci mesurent 2 mètres de long par 1,5 mètre de large, et comportent surtout des dénivelés de 5 cm dans leur partie extérieure. Rouler sur leur surface crénelée fait vraiment perdre du temps, et sortir encore plus large engendre une véritable marche à escalader pour revenir en piste…

Le circuit du Qatar est largement équipé de ces vibreurs agressifs pour les MotoGP, mais encore plus pour les Formule 1, ce qui a d’ailleurs posé de nombreux problèmes aux pneus de ces dernières lors du dernier Grand Prix du Qatar, en octobre 2023, engendrant un bouleversement du week-end concerné ( modification des limites des virages 12 et 13, trois arrêts obligatoires en course, etc.).

Après le GP du Qatar de la Formule1, certaines crénelages extérieurs des vibreurs ont même été partiellement arrondis pour trouver le juste milieu entre les impératifs des F1 et des MotoGP. D’après les simulations de la FIM, ils restent cependant suffisamment dissuasifs et facteurs de perte de temps (au moins une seconde) pour que l’asphalte placé à leur extérieur ne soit plus nécessairement peint en vert, mais laissé au goût des designers du tracé, c’est à dire couleur bordeaux dans le cas présent.

Seule exception, les intérieurs des virages, parfois peints en bordeaux mais qui pourraient constituer un raccourci. On applique alors la règle des zones peintes en vert. Car le vert reste cependant de vigueur, y compris dans certains virages de Lusail, et là, la règle générale s’applique: détection automatique, calcul de l’avantage reçu ou non (par rapport à la moyenne des secteurs précédents), et éventuellement pénalité.

Celle-ci est proportionnelle à l’avantage perçu: si le pilote gagne une seconde, il aura une pénalité de deux secondes, si le pilote ne perd que 0,1 seconde, il aura une pénalité de 9 dixièmes pour correspondre à la perte obligatoire d’une seconde.

Oui, c’est compliqué, surtout dans le feu de l’action où il est facile de s’insurger devant son écran, mais soyez sûr que les Commissaires FIM MotoGP veillent au grain pour l’équité du sport.
Et comme vous avez lu cet article jusqu’au bout, pour ceux qui en veulent plus, voici notre traduction du protocole concernant les limites de piste.


Il y a violation des limites de la piste lorsqu’un coureur dépasse les limites et prend éventuellement un avantage. Les bordures (sauf les doubles bordures) font partie de la piste. Les doubles bordures et les zones d’asphalte peintes en vert reliées aux bordures et à l’extérieur de celles-ci sont en dehors de la piste. Le dépassement d’une limite de piste est enregistré lorsqu’un pneu se trouve à l’extérieur de la piste et touche la surface peinte en vert.

La détection est assurée par des capteurs de pression situés à l’extérieur des bordures et par des caméras de détection. Les détecteurs sont installés et la zone est peinte en vert uniquement aux endroits où un avantage peut être obtenu en dépassant les limites de la piste. Lorsqu’aucun avantage ne peut être tiré, la zone n’est pas surveillée.

Les décisions concernant les limites de la piste sont prises uniquement par le Collège des Commissaires Sportifs FIM MotoGP et sont définitives, sans possibilité de protestation ou d’appel. Avant de prononcer une pénalité, les infractions aux limites de la piste sont confirmées par vidéo.

Limites de piste – en dehors d’une course

Dépassement des limites de piste aux essais et aux qualifications = annulation du temps du secteur associé et donc annulation du temps au tour.

Limites de piste – pendant une course

  • Le coureur est clairement désavantagé (selon l’appréciation des commissaires) :
    – Pas de pénalité et l’incident n’est pas enregistré.
  • Perte ou gain indéterminé :
    – Si aucune perte ou gain n’est évident, l’incident est enregistré, car certaines erreurs sont autorisées, mais trop d’erreurs constituent un « avantage présumé », c’est-à-dire que le coureur n’utilise pas la même piste que les autres, même s’il n’en retire aucun avantage.
    – Lorsqu’un coureur a commis trois infractions aux limites de la piste, un message d’avertissement sur les limites de la piste est envoyé au tableau de bord du coureur. Pour le MotoGP Sprint, 1 limite de piste = avertissement.
    – Lorsqu’un coureur enfreint 5 fois les limites de la piste, une « pénalité pour long tour » est infligée par le biais d’un panneau de signalisation et un message est envoyé au tableau de bord du coureur. Pour le MotoGP Sprint, 3 limites de piste = pénalité.
    – Des tolérances sont prévues en cas de sortie de piste forcée par un autre pilote. Par conséquent, dans le premier tour de la course, les infractions indéterminées ne sont pas enregistrées, mais selon les circonstances, un avantage clair acquis est presque toujours pénalisé, y compris pendant le premier tour.
  •  Le coureur obtient un avantage clair :
    – Si un avantage clair est obtenu (selon l’opinion des Commissaires FIM MotoGP), les Commissaires émettront immédiatement une pénalité pour cette infraction.
    – Les pénalités peuvent inclure un changement de position, une pénalité de temps ou une pénalité pour un long tour. Si le coureur rend volontairement l’avantage immédiatement après l’incident, il peut éviter une pénalité.
    – L’incident n’est pas inclus dans le décompte « indéterminé ».
  • Premier virage Tour 1 :
    – Les coureurs sont souvent bousculés dans le virage 1 après le départ et pour éviter les chutes à cet endroit, les limites de la piste ne sont pas enregistrées. Cependant, aucun avantage ne peut être tiré de cette situation.
    Cependant, aucun avantage ne peut être tiré de cette situation, et une pénalité peut donc être infligée même si les positions ne sont pas gagnées en sortant de la piste.
  • Dernier tour :
    – Pour les coureurs qui se disputent étroitement une position, si une infraction aux limites de la piste est commise dans le dernier tour (qui, selon les commissaires, a affecté le résultat de la course, qu’il y ait ou non un changement de position), le coureur concerné doit montrer un net désavantage. La ligne directrice pour une « lutte serrée » est que les coureurs soient séparés par 0,5 seconde ou moins au moment de l’incident et à la ligne d’arrivée. Le circuit, la position de l’infraction et les conditions sont également pris en compte pour déterminer si une infraction aux limites de la piste a affecté le résultat de la course.
    – Le dépassement d’une limite de piste au cours du dernier tour qui affecte la position d’arrivée sans désavantager clairement le coureur qui dépasse les limites de piste entraînera un changement de position ou une pénalité de temps.
    – Le principe est qu’un coureur dépassant les limites de la piste pendant le dernier tour doit être en moins bonne position que le ou les coureurs avec lesquels il est directement en concurrence pour une position d’arrivée.
  • Résumé:
    La sortie de l’asphalte est plus sûre que sur le gravier et l’herbe, mais à certains endroits, elle peut être utilisée pour obtenir un avantage déloyal. C’est pourquoi les limites de la piste aux endroits où un avantage peut être obtenu sont surveillées par des détecteurs de pression et des caméras dédiées avec plusieurs opérateurs. Les décisions et les pénalités sont prises par les commissaires de la FIM MotoGP, sur la base de preuves évidentes. TOUTES les limites de piste ne donnent pas lieu à une pénalité, selon les critères ci-dessus.
    Le dernier tour est un cas spécial pour les pilotes qui se disputent étroitement une position, car il peut affecter le résultat de la course.
    Le principe est qu’il est préférable pour un coureur de rester sur la piste, et qu’un avantage déloyal ne peut être obtenu en dépassant les limites de la piste.

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MotoGP : « si seulement Jorge Martin pouvait modérer son tempérament explosif et le diriger judicieusement, il serait le pilote le plus redoutable », mais qui a dit ça ? https://www.paddock-gp.com/motogp-si-seulement-jorge-martin-pouvait-moderer-son-temperament-explosif-et-le-diriger-judicieusement-il-serait-le-pilote-le-plus-redoutable-mais-qui-a-dit-ca/ Sun, 17 Mar 2024 11:00:39 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1173832 Jorge Martin est un pilote incontournable lorsque l'on considère la liste des favoris pour le titre, mais il reste son meilleur ennemi.

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Jorge Martin a démarré la saison MotoGP 2024 avec une énergie renouvelée, décrochant la pole position, s’adjugeant la victoire dans la course Sprint et finissant troisième dans la course principale au Qatar. Sa performance solide et constante sur le podium a confirmé qu’il faudrait encore compter sur lui cette année. Gigi Dall’Igna, patron de Ducati Corse, et Paolo Campinoti, qui préside aux destinées de l’équipe Pramac, disent ce qu’ils pensent de Martinator du nouveau millésime.

Gigi Dall’Igna, le Directeur Général de Ducati Corse, n’a pas manqué de souligner l’excellence de Jorge Martin sur LinkedIn, affirmant : « Jorge Martin, toujours aussi combatif, a, dès le départ confirmé son statut de favori pour le titre en prenant la Pole et en gagnant le Sprint, mais également le dimanche, en démontrant toute la détermination et la vitesse que nous lui connaissons bien. Soit celles que nous avions observées à la fin de la dernière saison. Ceux qui ambitionnent le titre doivent assurément le considérer comme un sérieux concurrent. »

Jorge Martin

Paolo Campinoti : « avec une meilleure gestion de lui-même, Jorge Martin sera imbattable »

Quant à Paolo Campinoti, le chef de l’équipe Prima Pramac en MotoGP, il reconnaît le potentiel de Jorge Martin à condition qu’il canalise certains traits de son caractère … « Jorge est incontestablement un talent exceptionnel. Il est rapide, robuste et a mûri sur le plan personnel. Il est devenu plus équilibré, plus responsable et plus serein ».

Il ajoute : « si seulement il pouvait modérer son tempérament explosif et le diriger judicieusement, je le vois devenir le pilote le plus redoutable du MotoGP. En se remémorant la seconde moitié de la saison 2023, il a littéralement éclipsé ses concurrents ».

Puis Paolo Campinoti conclut : « s’il n’a pas remporté le championnat, c’est uniquement en raison de quelques erreurs. Avec une meilleure gestion de lui-même, il sera imbattable ». La patron de Pramac reste donc convaincu du potentiel de son pilote, mais mentionne clairement que le meilleur ennemi de ce dernier n’est autre que lui-même.

Jorge Martin

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People MotoGP Portimao : Pedro Acosta nous fera tourner la tête au Portugal… https://www.paddock-gp.com/people-motogp-portimao-pedro-acosta-nous-fera-tourner-la-tete-au-portugal/ Sun, 17 Mar 2024 08:00:54 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1174230 Le Grand Prix du Qatar n’a pas déçu les nombreux passionnés qui l’attendaient avec impatience à la sortie d’une trêve hivernale MotoGP bien trop longue à notre goût, et, parmi les nombreux éléments qui nous ont ravis figurent bien entendu les performances du rookie Pedro Acosta. Nous n’allons revenir encore une fois sur la brillante […]

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Le Grand Prix du Qatar n’a pas déçu les nombreux passionnés qui l’attendaient avec impatience à la sortie d’une trêve hivernale MotoGP bien trop longue à notre goût, et, parmi les nombreux éléments qui nous ont ravis figurent bien entendu les performances du rookie Pedro Acosta.

Nous n’allons revenir encore une fois sur la brillante rentrée des classes effectuée par le pilote Red Bull GASGAS Tech3, mais simplement signaler que, pour la première course européenne de la saison qui se déroule le week-end prochain sur l’Autodrome International de l’Algarve, à Portimao au Portugal, celui va encore nous faire tourner la tête.

Mais cette fois, ce sera au sens propre car, accompagné de son coéquipier Augusto Fernandez, il participera dans le cadre des événements pré-GP à une séance de drift au volant d’une des BMW des Red Bull Driftbrothers.

Créé par les frères Elias et Joe Hountondji, par ailleurs deux fans de MotoGP, ce team professionnel utilise des BMW M4 gonflées à plus de 1000 chevaux pour donner le tournis aux spectateurs venus voir leurs figures acrobatiques sur quatre roues.

Pour ceux qui ne savent pas de quoi on parle, voici ce qu’est le drift, inventé au Japon en 1988 par un admirateur du pilote Honda Kunimitsu Takahashi

Nul doute que même les deux pilotes MotoGP du team Tech3, par définition les meilleurs pilotes du monde, seront fortement impressionnés par la démonstration à laquelle ils participeront activement en prenant ensuite le volant, par ailleurs interrogés sur le MotoGP et les questions relatives à la BMW M par talkie-walkie !

A noter que les deux frères sont suffisamment impressionnés par le MotoGP pour consacrer une vidéo aux motos employées, du moins à la KTM RC16, sponsor oblige.

Cet événement est planifié pour jeudi 21 mars à midi heure locale, donc à 13 heures en France. Espérons que s’il n’est pas diffusé en direct sur le site officiel MotoGP.com, de belles images y soient tournées avant d’être partagées…

Pedro Acosta monstre

 

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MotoGP : en 2025, il faudra choisir entre une bonne moto et un mauvais salaire ou le contraire https://www.paddock-gp.com/motogp-en-2025-il-faudra-choisir-entre-une-bonne-moto-et-un-mauvais-salaire-ou-le-contraire/ Sun, 17 Mar 2024 07:00:10 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1173711 L'actuel marché des transferts en MotoGP est inédit car il impose aux pilotes cette équation à faire entre le salaire et le niveau de la moto.

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C’est un fait acquis, puisque développé par un Mauro Grassilli successeur de Paolo Ciabatti à la direction sportive de Ducati : dans le contexte actuel du MotoGP, Ducati envisage de rationaliser ses dépenses en réduisant les salaires de ses pilotes. Un choix qui met Jorge Martin dans une situation délicate, mais pas seulement …

Diverses sources dans le paddock MotoGP, dont celle de Motorsport rapporte que la marque italienne souhaite continuer sur la lancée d’une diminution des coûts initiée après le départ d’Andrea Dovizioso, en réduisant de 50 % le budget alloué aux salaires des pilotes.

« Nous sommes dans une période où il faut ajuster les salaires à la réalité économique. Il n’est plus question de verser une base de 2 millions d’euros à un pilote d’une équipe satellite, » révèle une source interne à Ducati. Cette démarche intervient alors que Francesco Bagnaia a scellé un contrat à long terme pouvant atteindre 10 millions d’euros, à condition de remporter le championnat, établissant un précédent auquel Ducati ne souhaite pas céder pour d’autres pilotes.

Jorge Martin, actuellement chez Pramac et dont le contrat expire cette année, a manifesté son intention de rester chez Ducati, à condition d’une promotion au sein de l’équipe d’usine pour 2025.

Jorge Martín en veut plus  soutien de Ducati : "Je ne peux pas utiliser le frein arrière, ils doivent réparer la moto"

Ducati envoie un signal au MotoGP : « nous cherchons encore à trouver un terrain d’entente qui respecte nos contraintes financières »

Mauro Grassilli, directeur sportif de Ducati Corse, souligne :  « Martin est libre de choisir la direction pour sa carrière. Néanmoins, notre situation économique nous contraint à une prudence budgétaire. Nous cherchons encore à trouver un terrain d’entente qui respecte nos contraintes financières. »

La rumeur souligne également l’arrivée prévue de Fermin Aldeguer chez Pramac en 2025, avec un salaire annoncé de 300 000 euros, illustrant la stratégie de Ducati pour contenir ses coûts à l’avenir. Jorge Martin, en quête d’un contrat comparable à celui de Bagnaia, pourrait ainsi être amené à explorer d’autres horizons, malgré l’attrait d’une moto d’usine Ducati.

Ducati, dont la Desmosedici est considérée comme la référence sur la grille MotoGP, ne semble pas vouloir faire de compromis sur le plan financier, même face à des talents confirmés comme Martin.

Cette situation interroge sur la volonté des pilotes, y compris Fabio Quartararo et Marc Marquez, de privilégier le potentiel compétitif d’une moto par rapport à des considérations économiques. Le dernier cité a déjà assumé cette nouvelle conjoncture en renonçant à une dernière année de contrat mirifique avec Honda pour rejoindre le commando Gresini-Ducati. Le Champion du Monde 2021 est-il prêt à relever un tel défi ?

Fabio Quartararo HRC (Il a cassé la bite) !  Valentino Rossi, Dovizioso ou encore Morbidelli avaient prévenu...

Cher KTM, fais du MotoGP, pas du film Avengers : "Nous avons Pedro Acosta, maintenant nous voulons Marc Marquez."  je cherche Ducati"

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MotoGP, Lucio Cecchinello et Honda sont heureux d’avoir Johann Zarco : « il était persuadé qu’avec deux tours de plus, il aurait pu dépasser Quartararo » https://www.paddock-gp.com/motogp-lucio-cecchinello-et-honda-sont-heureux-davoir-johann-zarco-il-etait-persuade-quavec-deux-tours-de-plus-il-aurait-pu-depasser-quartararo/ Sun, 17 Mar 2024 06:00:18 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1173682 Johann Zarco s'est affirmé comme le leader d'un clan Honda en construction et il a le total soutien de son patron Lucio Cecchinello.

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Au Grand Prix du Qatar, qui a ouvert les hostilités de la saison 2024 de MotoGP, Johann Zarco, la nouvelle recrue de Honda, a capturé les projecteurs par sa performance solide, se distinguant comme le pilote Honda le plus rapide tant en qualifications qu’en course. Démarrant en 13e position à Losail, Zarco a franchi la ligne d’arrivée à la 12e place. Durant la course, il a démontré son talent et sa stratégie en dépassant Marco Bezzecchi de VR46-Ducati et Joan Mir de l’équipe officielle Honda Repsol…

Lucio Cecchinello, patron de l’équipe LCR Honda, a partagé son admiration pour le Français : « Johann semble avoir une excellente maîtrise de l’accélérateur, ce qui réduit le patinage des pneus à chaque tour » mentionne-t-il.

« Ce n’est pas juste une question de talent, son expérience joue aussi un grand rôle. Alors que piloter avec l’arrière de la moto peut être amusant, cela s’avère inefficace sur la durée d’une course. Johann, cependant, gère habilement tout ça, limitant l’usure des pneus. À Doha, cette gestion lui a offert un léger avantage ». Il ajoute : « il était persuadé qu’avec deux tours de plus, il aurait pu dépasser Quartararo ».

Johann Zarco est apprécié pour sa vitesse et sa routine.  Ici, au sprint, il a d'abord bien fait, mais est ensuite tombé à la 16e place

Lucio Cecchinello : « lorsque l’opportunité de signer Johann Zarco s’est présentée, HRC n’a pas hésité »

Cecchinello a aussi commenté sur l’engagement de Johann Zarco avec Honda, évoquant le départ d’Alex Rins vers Yamaha pour un contrat d’usine : « lorsque l’opportunité de signer Zarco s’est présentée, HRC n’a pas hésité. Il est grandement apprécié par tous ».

Il souligne l’intensification des efforts de Honda pour redresser la situation en MotoGP, affirmant : « notre collaboration avec le HRC a toujours été excellente. En ce moment, notre dialogue est quasi constant, avec des réunions régulières. L’engagement et les ressources que le HRC déploie actuellement dans le paddock MotoGP sont sans précédent ».

Quant à l’avenir, Lucio Cecchinello regarde vers le Grand Prix du Portugal à Portimao avec optimisme : « bien que Portimao ne soit pas une piste facile en soi, son manque de longues lignes droites pourrait jouer en notre faveur, nous rapprochant des temps de tête. Nous avons constaté au Qatar que notre vitesse est compétitive, mais nous perdons du terrain dans les longs virages et en vitesse de pointe. Néanmoins, j’ai bon espoir que nous serons plus compétitifs à Portimao ». Rendez-vous du 22 au 24 mars pour en avoir le cœur net.

Dans les bons comme dans les mauvais moments.  Lucio Cecchinello Racing (LCR) reste un partenaire fidèle de Honda cette année

Le numéro 5 est vivant.  Zarco s'est rapidement lié d'amitié avec la RC213V.  Il a été le plus rapide des quatre pilotes Honda à l'entraînement et au Grand Prix.

 

 

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L’écho des réseaux : Valentino Rossi en mode test https://www.paddock-gp.com/lecho-des-reseaux-motogp-superbike-wsbk-motoe/ Sun, 17 Mar 2024 04:00:59 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1174086 Valentino Rossi publie quelques photos de ses essais avec BMW à Misano (Italie). Le n°46 était notamment accompagné de son pilote en MotoGP Marco Bezzecchi.

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Vous ne vous intéressez pas assez aux réseaux sociaux pour suivre plusieurs centaines de pilotes, team managers, techniciens et équipes, mais vous n’aimez rien rater des petites histoires qui animent le MotoGP, le WorldSBK et les autres catégories ? Cette nouvelle rubrique quotidienne est faite pour vous, dès tôt le matin, pour bien commencer la journée en attendant des articles plus consistants mais parfois moins insolites  !

MotoGP

  • Avant le retour du MotoGP en piste au Portugal, profitez des plus belles images des VR46 en action au Qatar.

  • Valentino Rossi publie quelques photos de ses essais avec BMW à Misano (Italie). Le n°46 était notamment accompagné de son pilote en MotoGP Marco Bezzecchi.

  • Jorge Martín et Gino Borsoi se défient avec un concours de traction dans une vidéo de promotion de la célèbre marque de bière, Estrella Galicia.

WSBK Superbike

  • Il y a déjà 5 ans, Alvaro Bautista décrochait sa première pole position en championnat du monde de Superbike à Buriram (Thaïlande). Le n°1 a ensuite écrit l’histoire que l’on connaît dans la catégorie.

Moto2 / Moto3

  • De ses débuts à son premier podium en Moto2, découvrez en vidéo une rétrospective de la carrière de Barry Baltus.

À lire aussi : 

MotoE

  • Plus que 7 jours avant l’extinction des feux à Portimao. Les deux courses que la catégorie disputera samedi prochain signeront le retour du MotoE à la compétition.

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Parlons MotoGP : On parie que vous n’allez pas croire cette statistique https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-on-parie-que-vous-nallez-pas-croire-cette-statistique/ Sat, 16 Mar 2024 19:30:28 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1173516 Par Nicolas Pascual. Le MotoGP regorge de statistiques, dont on parie qu’elle vont vous faire tomber de votre siège !

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Certaines statistiques insolites remettent en perspective notre connaissance du MotoGP, et on parie que vous n’allez pas voir venir celle-ci. En effet, il y a un peu plus d’une semaine, une image a pas mal tourné sur les réseaux sociaux, mettant en lumière l’évolution des Grands Prix et la vitesse grandissante des machines, dans les trois catégories. Vous êtes prêts ?

 

David Alonso poleman en 500cc ?

 

Comme souvent, la paternité de ce montage est difficile à tracer en raison de l’immensité d’internet. Mais une page britannique, de toute évidence, s’est amusée à analyser les chronos de référence établis lors du test Moto3 à Jerez il y a peu, avant même que la saison ne débute. Et les résultats sont édifiants ; vous pouvez découvrir ceci en cliquant ici.

David Alonso, pilote CFMoto Aspar Team et vainqueur au Qatar, sur KTM donc, a tourné en 1’43.315. Alex Crivillé, champion du monde 1999, s’est emparé de la pole à Jerez la même année, et avait roulé en 1’43.674. C’est à peine croyable. Le pire, c’est que ça n’était pas un tour si foudroyant de la part du Colombien, puisqu’il est passé sous la référence de Crivillé à plusieurs reprises, tout comme José Antonio Rueda (Red Bull KTM Ajo) d’ailleurs.

 

MotoGP statistique

Alex Crivillé en 1997. Photo : Box Repsol.

 

Bien sûr, la comparaison se tient puisque les deux temps ont été réalisés sur le sec, et sur un tracé similaire – Jerez n’a pas beaucoup évolué depuis. Ceci dit, la boucle de Crivillé n’était pas des plus flamboyantes puisqu’un an auparavant, Carlos Checa avait réalisé la pole en 1’43.467, mais là encore, Alonso est plus rapide. Okada, en 1997, l’avait pris en 1’43.404. Même constat.

 

Mais pourquoi ?

 

Difficile de répondre précisément à cette question. L’évolution technologique explique en partie cette statistique à peine croyable. Les 500cc deux-temps développaient beaucoup de puissance, mais n’avaient pas autant d’électronique pour la maîtriser. Les Moto3, des 250cc quatre-temps, sont de plus en plus rapides, mais cette année, elles passent encore un cap.

En effet, la saison 2024 sera marquée par de grands changements. Premièrement, les pneus Pirelli remplacent les Dunlop. Voilà une grande partie de l’amélioration expliquée, car les pneumatiques jouent un rôle primordial dans la performance. Pour référence, Deniz Oncu avait réalisé un 1’45.668 en Q2 pour s’adjuger la pole position lors du GP d’Espagne 2023. Soit plus de deux secondes de gagnées. En réalité, on savait depuis les essais hivernaux à Valence que les nouvelles Moto3 allaient d’ores et déjà plus vite avec les montures Pirelli.

 

 

Ensuite, KTM met les bouchées doubles. Cette année, le constructeur autrichien introduit la RC4 en remplacement de la RC250GP. Elle présente des nouveautés intéressantes, que je vous invite à découvrir en cliquant ici. C’est plus vite, d’accord, mais ce ne sont que les premières sorties officielles des nouvelles machines. On peut s’attendre à des temps fracassants en qualifications cette saison.

 

Le Moto3 trop rapide ?

 

MotoGP statistique

José Antonio Rueda, comme les autres, à largement battu le précédent record du tour au Qatar. Photo : Red Bull KTM Ajo.

 

À l’étude des temps vient une question subsidiaire. Les Moto3 ne sont-elles pas trop rapides en comparaison aux Moto2 ? En effet, lors de cette journée d’essais, le meilleur temps réalisé en catégorie intermédiaire par Fermin Aldeguer est un 1’40.307, soit 3.3s plus rapide. En qualifs’, l’an passé, Sam Lowes avait pris la pole en 1’40.750. Les MotoGP, elles, tournent en petit 1’36, ce qui illustre une différence d’environ quatre secondes. À savoir que ces dernières pourraient bien aller plus vite en 2024 au vu des prestations effectuées au Qatar.

Cela signifie qu’il y a plus d’écart entre les Moto2 et les MotoGP qu’entre les Moto2 et les Moto3. Ne faudrait-il pas, au lieu de brider les plus petites d’entre elles, augmenter les capacités des Moto2 pour rendre les pilotes plus « prêts » au moment de passer dans le grand bain ? C’est une option. Pirelli équipera également les Moto2 alors il sera intéressant de voir comment celles-ci réagissent, même si à Jerez, l’amélioration fut moins flagrante.

Nous sommes curieux de savoir ce que vous en pensez ! Dites-nous ça en commentaires !

Photo de couverture : CFMoto Aspar Team

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MotoGP : une Ducati GP24, combien ça coûte ? https://www.paddock-gp.com/motogp-une-ducati-gp24-combien-ca-coute/ Sat, 16 Mar 2024 18:00:44 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1173319 La Desmosedici alignée en MotoGP est le joyau de la couronne Ducati, un bijou qui a son prix, rançon d'une domination dans la compétition.

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La Ducati Desmosedici s’est affirmée comme le prototype de choix dans le monde du MotoGP, séduisant les meilleurs talents avec sa technologie de pointe et ses performances exceptionnelles. En 2024, Ducati continue de dominer, démontrant une fois de plus que Borgo Panigale est le berceau de machines capables de challenger et souvent surpasser leurs concurrentes japonaises. Ce leadership technique a placé Ducati au sommet, attirant des pilotes de renom tels que Pecco Bagnaia et Enea Bastianini, sans publier de susciter des vocations parmi les légendes, du genre Marc Marquez …

Ces GP24 sont entre les mains expertes des pilotes de l’équipe Pramac, Jorge Martin et Franco Morbidelli, ainsi que pilotées par les talents de l’équipe VR46 constitués par la paire BezzecchiDi Giannantonio, et par les frères Marquez chez Gresini avec les GP23. La dernière incarnation de la Desmosedici, dévoilée à Madonna di Campiglio, semble sans rival, malgré les progrès notables d’Aprilia et KTM.

Les mérites de ces avancées reviennent en grande partie à l’ingénieur Gigi Dall’Igna, architecte des succès récents de Ducati. Ses innovations, particulièrement dans l’aérodynamique, ont ouvert la voie à une série de triomphes inédits pour Ducati, couronnés par les deux victoires consécutives de Bagnaia en championnat du monde.

Séisme de Red Bull, adieu immédiat à Horner

Une chute avec une Ducati Desmosedici coûte très cher

L’apport de chaque pilote Ducati au MotoGP a été remarquable, avec des performances qui ont vu non seulement Bagnaia exceller en 2022 et 2023, mais aussi la montée en puissance de pilotes comme Bastianini, Bezzecchi et surtout Jorge Martin. Ces succès ont un coût, soutenu par une ingénierie de pointe et une technologie avancée.

La Desmosedici, avec son moteur V4 de 90°, refroidi par liquide et doté d’une distribution desmodromique, est une merveille de la technologie moderne. Capable de dépasser les 360 km/h, elle est équipée de systèmes de freinage Brembo avant-gardistes et pèse seulement 157 kg. Toutefois, le coût d’une telle machine atteint selon Step.1 près de 3 millions d’euros, rendant chaque chute non seulement un défi sportif mais aussi financier…

Jorge Martin en duel direct avec Marc Márquez (Gresini Ducati)

 

 

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MotoGP, Gino Borsoi met déjà les choses au point : « le temps de Jorge Martin chez nous semble toucher à sa fin, que cela nous plaise ou non » https://www.paddock-gp.com/motogp-gino-borsoi-met-deja-les-choses-au-point-le-temps-de-jorge-martin-chez-nous-semble-toucher-a-sa-fin-que-cela-nous-plaise-ou-non/ Sat, 16 Mar 2024 17:00:15 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1173633 Gino Borsoi ne veut pas être le jouet du marché des transferts en annonçant sa position à l'égard d'un Jorge Martin qui sera courtisé.

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Gino Borsoi, le manager de l’équipe Pramac Ducati, a franchement abordé l’avenir de Jorge Martin avec son team, suggérant que la phase du pilote espagnol avec Pramac approche de sa conclusion. Martin, qui a rejoint Pramac en 2021, a rapidement marqué le MotoGP par son talent, décrochant sa première victoire dès sa première année. Son parcours en 2023, marqué par une lutte acharnée pour le championnat contre son homologue de chez Ducati, Francesco Bagnaia, l’a solidement placé comme l’un des prétendants au titre. Et maintenant ?

Eh bien maintenant, au vu du parcours, le programme du Martinator ne correspond plus vraiment à la matrice Pramac … « Effectivement, l’écurie Pramac a été conçue pour être une équipe de développement, un tremplin pour les talents prometteurs vers l’équipe d’usine, » explique Borsoi lors d’une interview exclusive à Autosport. « Et dans cet esprit, le temps de Jorge chez nous semble toucher à sa fin, que cela nous plaise ou non. »

Gino Borsoi

Gino Borsoi : « Jorge Martin mérite cette place dans une équipe usine chez Ducati ou ailleurs »

Jorge Martin, après une impressionnante saison 2023, est naturellement attendu sur le marché des transferts pour 2025, ayant exprimé son ambition de piloter pour une équipe d’usine. « Jorge a prouvé qu’il était non seulement l’un des pilotes les plus rapides, mais mérite, après une excellente saison avec nous, une place dans une équipe d’usine l’année prochaine, que ce soit chez Ducati ou ailleurs, » poursuit Borsoi.

En terminant troisième dimanche passé au Grand Prix d’ouverture de la saison 2024 au Qatar, après avoir remporté le sprint la veille, Jorge Martin continue de démontrer talent, soulignant sa préparation pour le prochain chapitre de sa carrière, potentiellement en dehors de l’écurie Pramac. Une structure donc faite pour les espoirs à former et révéler. Mais qu’y fait alors Franco Morbidelli ?

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MotoGP, Mauro Grassilli surprend : « il y a eu un moment où je doutais de pouvoir conclure l’accord avec Pecco Bagnaia avant le début de la saison » https://www.paddock-gp.com/motogp-mauro-grassilli-surprend-il-y-a-eu-un-moment-ou-je-doutais-de-pouvoir-conclure-laccord-avec-pecco-bagnaia-avant-le-debut-de-la-saison/ Sat, 16 Mar 2024 12:00:31 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1173483 Mauro Grassilli a succédé à Paolo Ciabatti à la direction sportive de Ducati et il a connu un baptême du feu qui le prépare à ce qui l'attend

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Le nom de Mauro Grassilli ne vous interpelle pas encore spontanément, mais il va vite entrer dans les mœurs puisqu’il est celui qui succède à Paolo Ciabatti chez Ducati comme directeur sportif. Une fonction qui sera sous pression dans cette saison où le marché des transferts va se débrider pour mieux dessiner les contours de la grille du MotoGP en 2025 et au-delà. Le nouveau venu a eu son échauffement avec le renouvellement de Pecco Bagnaia qui n’aurait pas été une formalité. Alors imaginez ce qui l’attend avec Jorge Martin, Marc Marquez, la VR46 et Fermin Aldeguer …

L’année 2024 a démarré en fanfare pour Pecco Bagnaia avec une victoire éclatante au Grand Prix du Qatar et le couronnement de ce succès par une prolongation de contrat chez Ducati. Bien que ce renouvellement semble aller de soi, Mauro Grassilli, le nouveau directeur sportif, a révélé que les négociations ont été plus compliquées que prévu. « Je pensais naïvement que signer avec Bagnaia serait une formalité. Mais en réalité, j’ai dû me plonger profondément dans les détails financiers, ce qui était une toute nouvelle expérience pour moi, » confie-t-il à Motorsport.com.

Gigi Dall’Igna avait manifesté son impatience de conclure l’affaire lors de la présentation de la moto, mais finaliser l’accord avec Bagnaia a nécessité un travail acharné. Grassilli partage ses appréhensions : « il y a eu un moment où je doutais de pouvoir conclure l’accord avant le début de la saison. C’était un vrai défi, mais heureusement, nous avons trouvé une solution satisfaisante pour toutes les parties. »

Au-delà de la signature de Bagnaia, Grassilli s’est penché sur l’avenir de l’équipe Ducati. « La décision concernant nos pilotes ne repose pas uniquement sur moi. Bien sûr, je contribue à la discussion, mais pour le moment, mon rôle est plutôt modeste. L’essentiel était de sécuriser Bagnaia avant la première course. Nous avons maintenant choisi de prendre notre temps et d’observer les performances sur la piste avant de prendre d’autres décisions. »

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Mauro Grassilli donne le ton des négociations : « la situation économique actuelle nous oblige à être prudents avec nos dépenses »

La présence de Marc Marquez chez Gresini Racing a également retenu l’attention de Grassilli. « Marc a prouvé sa valeur et possède un charisme indéniable. Bien que je ne le connaisse pas personnellement depuis longtemps, il m’apparaît comme une personne authentique et amicale. C’est certainement un pilote à surveiller de près. »

Quant à Jorge Martin, dont le contrat expire bientôt, Grassilli reconnaît son talent exceptionnel. « Martin peut choisir la direction qu’il souhaite pour sa carrière. Il a toujours exprimé son désir de rester chez Ducati. Cependant, la situation économique actuelle nous oblige à être prudents avec nos dépenses. »

Le sort d’Enea Bastianini reste incertain. Grassilli le soutient malgré une année 2023 difficile marquée par des chutes. « Nous l’avons choisi pour son potentiel, même s’il n’a pas encore eu l’occasion de le démontrer pleinement. Cette année commence mieux pour lui, et il est crucial qu’il retrouve le plaisir de courir. »

Concernant la VR46, Grassilli admet que renouveler le partenariat s’avère compliqué. « Il faut aligner cet accord avec nos contraintes budgétaires actuelles. Nous cherchons encore une solution. »

Pour finir, Grassilli évoque l’intérêt porté à Fermin Aldeguer, un jeune talent de Moto2. « Nous sommes en discussion avec lui et nous approchons d’un accord. Son avenir chez Ducati semble prometteur. »

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WSBK Superbike Test Barcelone, Alex Lowes (Kawasaki/10) : Dans l’expectative avant la manche catalane… https://www.paddock-gp.com/wsbk-superbike-test-barcelone-alex-lowes-kawasaki-10-dans-lexpectative/ Sat, 16 Mar 2024 11:30:50 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1174089 Leader du championnat du monde Superbike avec 9 points d’avance sur Nicolò Bulega, Alex Lowes ne repart qu’en 10e position du test officiel de deux jours qui s’est tenu sur le Circuit de Barcelone-Catalogne. Est-ce inquiétant pour le KRT qui jouait là à domicile ? Le printemps en Catalogne a permis au pilote de pointe du […]

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Leader du championnat du monde Superbike avec 9 points d’avance sur Nicolò Bulega, Alex Lowes ne repart qu’en 10e position du test officiel de deux jours qui s’est tenu sur le Circuit de Barcelone-Catalogne. Est-ce inquiétant pour le KRT qui jouait là à domicile ?

Le printemps en Catalogne a permis au pilote de pointe du KRT de bénéficier d’une météo clémente et de conditions de piste praticables sur le circuit local du KRT à Barcelone – Catalogne. Seule une piste « verte » le premier jour et un délai pour laisser la piste sécher après les pluies de la nuit le dernier jour ont réduit le temps de piste disponible pour les équipes WorldSBK au complet.

Alex Lowes, vainqueur de deux courses lors de l’épreuve précédente en Australie, s’est avant tout attelé à la préparation du prochain week-end de course à Barcelone – Catalogne. Une attention particulière a donc été portée au maintien de la durée de vie des pneus sur toute la durée de la course, sans s’attacher particulièrement à la recherche d’un chrono en pneus de qualification. Le numéro 22, qui bénéficie toujours de la collaboration de Florian Marino, a fait un long run pour évaluer la durée de vie des pneus le deuxième jour et a réalisé un grand nombre de tours malgré deux petites chutes le dernier jour.

13e le premier jour, 9e le deuxième et 10e au classement combiné de ce test Superbike dans la banlieue de Barcelone, Alex Lowes a terminé les deux journées d’essais sur une note mi-figue mi-raisin. Il a sans doute progressé dans la recherche d’une configuration de course pour les prochaines courses à domicile pour son équipe, mais reste en retrait sur l’attaque du chrono et dans l’expectative sur sa vraie place dans la hiérarchie globale…

Alex Lowes : « Je crois que j’ai fait 80 tours. J’ai beaucoup travaillé. J’ai fait une simulation de course en essayant de soigner les pneus, surtout le pneu avant, car ce circuit semble avoir peu d’adhérence, ce qui rend la situation critique pour l’avant. Je suis satisfait de ma régularité en course et c’est certainement beaucoup mieux que l’année dernière, lorsque nous avions des conditions de piste similaires. Nous faisons des progrès, mais c’est aussi le cas de tous les autres. Tant que nous n’avons pas vérifié l’analyse des données, il est difficile de savoir où nous en sommes. Je ne pense pas que la dixième place d’aujourd’hui corresponde à notre véritable position. Nous disposons maintenant de toutes les informations nécessaires pour la course de la semaine prochaine et je me sens bien. »

Pere Riba (Chef d’équipe d’Alex Lowes) : « Nous avions quelques éléments à tester et nous avons travaillé dessus. Nous avons fait quelques changements au niveau de l’électronique et cela a été un peu difficile hier. Aujourd’hui, nous avons essayé de mieux comprendre et nous avons rassemblé toutes les informations. Ce circuit est très différent de celui de la première manche en Australie et l’adhérence n’était pas très bonne. Alex a chuté à plusieurs reprises, mais nous avons finalement recueilli de bonnes informations. Nous allons maintenant tout analyser et voir comment nous allons nous préparer pour le week-end de course. »

Les dernières séances d’essai maintenant terminées, la manche de Barcelone – Catalogne aura lieu du 22 au 24 mars. Il s’agit de la deuxième épreuve de la nouvelle saison et de la première à se dérouler en Europe après la première qui s’est déroulée en Australie le mois dernier.

  • Résultats combinés des deux jours de test Superbike sur le circuit de Barcelone – Catalogne :

Crédit classements : WorldSBK.com

 

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MotoGP, Alex Marquez évalue les Ducati : « la différence entre la GP23 et la GP24 n’est pas flagrante, il est important de garder son calme » https://www.paddock-gp.com/motogp-alex-marquez-evalue-les-ducati-la-difference-entre-la-gp23-et-la-gp24-nest-pas-flagrante-il-est-important-de-garder-son-calme/ Sat, 16 Mar 2024 11:00:34 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1173609 Le cadet des Marquez ne croit pas que la Ducati GP23 est le cadeau empoisonné à ses teams satellites alors qu'elle a sa GP24.

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La course dominicale au Qatar a vu les frères Marquez rivaliser contre les Desmosedici GP24 de Jorge Martín et Enea Bastianini. Devant les écrans, il semblait que les Ducati de 2024 surpassaient en vitesse celles de 2023, pilotées par Alex et Marc Marquez. Cependant, Alex conteste cette impression.

Après le Grand Prix du Qatar à Losail, l’idée générale dans le paddock MotoGP et dans le clan Ducati voulait que la GP24 était l’arme fatale à avoir, tandis que les GP23 succédant aux GP22 dans les structures satellites de la marque relevaient du cadeau empoisonné …

Une impression qu’Alex Marquez veut battre en brèche : « je ne crois pas qu’il y ait une grande différence en ligne droite, » dit-il catégoriquement. « Ducati n’a pas privilégié la quête de vitesse de pointe cette année, mais a concentré ses efforts sur d’autres aspects. »

Il ajoute ensuite : « ils ont concocté une sorte d’hybride. Le modèle 2022 était peut-être plus simple à appréhender, et maintenant, ils ont fusionné des éléments. Il semble qu’ils aient progressé, que ce soit grâce à l’aérodynamisme ou peut-être au moteur, ou encore au système de freinage. Mais la différence n’est pas flagrante. Certains circuits nous seront plus favorables, et sur d’autres, ce sera le contraire. Il est important de garder son calme. »

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Alex Marquez : « Portimao semble, en théorie, être un terrain de jeu plus adapté à nos forces »

Concernant les débuts de Marc Marquez avec Ducati, Alex n’a pas manqué de souligner l’adaptation rapide de son frère à la Desmosedici, notant que Marc l’a devancé lors des deux épreuves du week-end… « Marc s’est très bien débrouillé, mais il lui manque encore un peu d’aisance au freinage pour pleinement maîtriser la moto. De plus, les conditions changeantes et la pression des pneus peuvent compliquer les attaques, d’où les nombreuses erreurs au premier virage, » conclut Alex.

Après le défi nocturne au Qatar, l’attention se tourne vers le circuit ondulant de Portimao au Portugal, une arène qui, selon Alex Marquez, pourrait s’avérer plus clémente pour leurs ambitions. Avec optimisme, il déclare : « Portimao semble, en théorie, être un terrain de jeu plus adapté à nos forces. Nous allons nous y employer pour tirer le meilleur parti possible. »

Alex Marquez

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Sunday Ride SRC 2024 : Venez découvrir l’histoire d’une épopée Française incroyable : ELF https://www.paddock-gp.com/sunday-ride-src-2024-venez-decouvrir-lhistoire-dune-epopee-francaise-incroyable-elf/ Sat, 16 Mar 2024 10:30:18 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1173506 Par Nicolas Pascual. La SRC est de retour en 2024 ! Découvrez, en avant-première, certains modèles que vous pourrez rencontrer au Ricard.

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La Sunday Ride Classic, ou SRC pour les intimes, évènement incontournable pris d’assaut par les passionnés, et de retour le week-end des 18 et 19 mai 2024 pour une édition qui s’annonce déjà exceptionnelle. D’années en années, le nectar de la moto ancienne se rejoint sur le non moins mythique Paul Ricard, dans le Var, pour y célébrer nos machines préférées. Et, bonne nouvelle, la billetterie est ouverte !

Cette année, une épopée française est mise en avant à travers une exposition passionnante. Ici, il est question de revenir sur l’innovation, le panache, et la légende. Afin de vous donner un avant-goût de ce qu’il vous attend, voici l’histoire des motos Elf.

En près de 75 ans de Grands Prix, nombreuses furent les tentatives de se démarquer. La France n’est pas en reste quant aux expérimentations les plus insolites, et une flopée d’ingénieurs de l’hexagone ont essayé, avec succès ou pas, de modifier la conception d’une moto. C’est le cas d’André de Cortanze et d’Elf ; une épopée unique qui sent bon les années 1980.

 

SRC 2024

 

De Cortanze n’est pas en manque de travail à la fin des années 1970. Diplômé de l’INSA, puis engagé par Renault pour développer les F2 et F3, il est assurément l’un des cerveaux les plus prometteurs de sa génération. Il passe chef de projet à la Régie en 1977, et se penche sur la Formule 1 turbocompressée nouvellement conçue, en partie développée grâce à l’expertise de feu Jean-Pierre Jabouille, qui nous a quitté il y a peu.

En parallèle, Elf, grand pétrolier français, est très présent dans le monde des sports mécaniques, et figure en bonne place sur la carrosserie de la Renault RS-01. Elf ne néglige aucunement le monde de la moto, ce qui pousse à la naissance d’une idée commune ; pourquoi ne pas essayer de produire une machine innovante, et surtout, compétitive ?

De Cortanze, passionné de deux-roues, est sur le coup, accompagné par le dessinateur Daniel Trema. Il ne peut que constater le manque d’innovation dans le monde motocycliste, comparé aux Formule 1 qui avaient bien changées depuis les années 1950. La fourche et les cadres tubulaires étaient des principes d’un autre temps, qui, selon lui, étaient largement dépassés. En février 1978, un OVNI fait son apparition : l’Elf X, en photo de couverture.

Première chose étrange ; il n’y plus de cadre, et c’est le moteur lui même qui assure la rigidité ; un 750cc Yamaha à refroidissement liquide. Exit la fourche, supplée par un double triangle superposé et un système de levier et biellettes pour la direction. Le centre de gravité est au plus bas, car le réservoir est sous le moteur ! C’est Michel Rougerie qui se charge de la mettre au point, mais les premiers essais ne sont pas si concluants.

En 1980, Honda se montre intéressé par l’ambitieux projet, et rejoint l’aventure en motorisant la Elf. Apparaît la Elf e 1000cc quatre temps pensée pour l’endurance. Même si la machine ressemble plus à ce que nous avons l’habitude de voir sur les circuits, les innovations qu’elle embarque sont impressionnantes quand on y regarde de plus près. Jantes à quatre bâtons, freins à disque en fibre de carbone, pignon arrière placé du côté opposé au bras oscillant (d’ailleurs en magnésium coulé), colonne de direction automobile… à tous les niveaux, elle ne laisse personne insensible. Malheureusement, de trop nombreux problèmes mécaniques plombent le projet. Dotée d’un carénage spécial, elle devient l’Elf R quelques temps plus tard, et s’affranchit de nombreux records du monde sur la piste de Nardo.

 

SRC 2024

Les motos ELF se démarquaient par un look atypique. Photo : SRC

 

L’endurance limitait désormais la cylindrée à 750cc, alors autant s’engager en Grands Prix. En 1984, De Cortanze présente la Elf 2, munie d’un trois cylindres en V Honda, pour une puissance de 120 chevaux. Mais le système d’amortissement Marzocchi rend la première version inconduisible, bientôt remplacée par la Elf 2A. Là encore, la direction ainsi que l’intégration d’un système de suspension complexe la rend difficile à utiliser. Les Elf 2B et Elf 2C, notamment mises au point par Christian Le Liard, ne donnent pas plus de satisfaction mais proposent toujours plus de solutions nouvelles.

L’année 1986 marque un tournant dans l’épopée. De Cortanze s’en va chez Peugeot-Talbot Sport pour travailler sur la 205 T16 de rallye. Serge Rosset, autre ingénieur français de grand talent, prend plus d’importance au sein de l’équipe avec laquelle il travaillait depuis plusieurs années. Il présente la Elf 3 (première photo de cet article, qui se différencie nettement des prototype précédents. Avec son réservoir placé en position haute, elle ressemble davantage à toutes les autres motos de Grands Prix. Côté pilotes, le Britannique Ron Haslam est sur le coup ; il l’impose au Grand Prix de Macao, et n’est pas ridicule à son guidon en mondial, avec une 9e place au général en 1986. Honda respecte beaucoup le groupe de français. Ainsi, Trema devient le premier étranger à travailler au sein des bureaux d’étude de la firme.

En 1987, Haslam chevauche l’Elf 4, mais trop tard pour en tirer des conclusions intéressantes. Le moteur V4 NSR500 débarque tardivement, et de nouveau, le modèle rencontre des problèmes. Un temps, on pense à créer un tout nouveau carénage en carbone, mais l’idée est abandonnée. L’introduction de la Elf 5 en 1988, dernière du nom, ne change pas grand-chose. Certes, Honda fournit des étriers Nissin pour palier à ces problèmes récurrents rencontrés sur les phases de freinage, mais rien n’y fait. Haslam n’est pas ridicule malgré des soucis de santé, mais difficile de parler de succès depuis la 11e place du championnat. Au total, ce ne sont pas moins de 18 brevets qui ont été déposés ; beaucoup furent cédés à Honda, qui s’en servit pour des modèles routiers.

Enfin, ce n’est pas tout à fait terminé ! Serge Rosset, bien décidé, se penche de nouveau sur la question au milieu des années 1990. La Elf 500 est en préparation dans les ateliers du ROC à Annemasse. Fait rare, la moto est entièrement européenne, à l’exception des pistons et des freins. Le moteur est de conception Swissauto, pensé par la légende des side-cars Rolf Biland. Il s’agit d’un V4 de 500cc a très grand angle (108°) qui offre beaucoup de puissance. Sponsorisée par Pepsi, il lui est difficile de rivaliser avec ses concurrentes en Grand Prix en raison de la mise au point tortueuse.

 

Jürgen Fuchs lors du Grand Prix d’Allemagne 1997, sur la ROC/ELF 500. Photo : Dieter Gerhards

 

C’est mieux en 1997, avec Jurgen Fuchs au guidon. L’Allemand est même 6e au Brésil, un résultat convainquant. Quand Elf abandonne le projet, Kenny Roberts montre de l’intérêt pour le reprendre, et le nom se mue en MuZ. Pour la saison 1998, le proto reste inchangé et n’est pas plus performant même sous ses nouvelles couleurs. L’année suivante, on fait table rase. Le ROC est abandonné, car le châssis frustrait les pilotes, à commencer par Eskil Suter en charge des essais. Puis, Biland prend possession de la formation, désormais « Team Biland GP1 ». La Muz-Weber cuvée 1999 est très performante ; le « hollandais volant » Jurgen van den Goorbergh prend même deux pole positions à son guidon !

À la fin de l’année, le manque de moyens pousse la formation a stopper l’activité. Mais ce n’est toujours pas fini ! Dave Stewart, ancien team manager de BSL Racing, achète la MuZ 500 à moteur Swissauto. La Pulse 500 (son nouveau nom) est engagée lors de la saison 2001, aux mains de Jason Vincent et Mark Willis. L’absence de résultats, couplée au manque de fonds poussa l’équipe à se retirer au beau milieu de la saison. C’en était fini de la Elf, ainsi que de ses descendantes.

Dès les 18 et 19 mai, venez découvrir les modèles du côté du Paul Ricard !

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WSBK Superbike Test Barcelone J2 : les Honda officielles sont à plus de deux secondes au tour du leader Bulega sur Ducati https://www.paddock-gp.com/wsbk-superbike-test-barcelone-j2-les-honda-officielles-sont-a-plus-de-deux-secondes-au-tour-du-leader-bulega-sur-ducati/ Sat, 16 Mar 2024 10:00:56 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1174080 Si Honda vit un chemin de croix en MotoGP, c'est carrément un supplice que s'inflige le premier constructeur mondial en WSBK.

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Les pilotes Honda, Xavi Vierge et Iker Lecuona, ont participé à deux journées d’essais cruciales à Barcelone, visant à améliorer les performances de leur CBR1000RR-R Fireblade SP après un démarrage de saison difficile à Phillip Island. Lecuona, en particulier, revient d’une blessure à l’épaule qui l’a écarté de la course en Australie, et ces essais étaient une occasion d’évaluer sa condition physique avant le prochain rendez-vous de la saison sur ce même circuit catalan.

Avec l’aide du pilote d’essai Tetsuta Nagashima, Vierge a continué de peaufiner les réglages de la Fireblade et d’examiner les nouvelles solutions apportées par Honda. « Nous avons complété notre programme d’essais, en ajustant nos plans en fonction des besoins. Les premières sensations avec la moto étaient encourageantes, mais ont fléchi après quelques ajustements. Nous avons poursuivi notre travail, essayant de nouvelles pièces, notamment dans les domaines de l’électronique et du frein moteur, » a résumé Vierge.

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« Il est évident que nous devons encore améliorer de nombreux aspects de la Honda »

Bien que les résultats immédiats n’aient pas été à la hauteur des attentes, ces essais fournissent des données précieuses pour la suite. « Je remercie l’équipe pour son travail acharné, ainsi que Honda et HRC pour leur soutien constant, » a ajouté Xavi Vierge.

Iker Lecuona a trouvé les essais plus difficiles en raison de sa blessure. « C’était ma première fois sur une moto depuis l’Australie. N’ayant pas pu m’entraîner normalement, j’ai dû modérer mon activité. J’ai suivi les conseils des médecins, ce qui m’a contraint à limiter ma participation aux essais, » a-t-il expliqué.

Cependant, il a pu rouler davantage le deuxième jour, testant sa résistance et la moto. « Nous avons essayé tout ce que nous voulions. Il est maintenant temps d’analyser les données pour comprendre nos avancées. Il est évident que nous devons encore améliorer de nombreux aspects de la moto, » a conclu Lecuona, anticipant les défis adhérence qu’ils rencontreront en course.

  • Résultats du 2e jour

  • Résultats combinés des deux jours

Crédit classements : WorldSBK.com

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WSBK Superbike Test Barcelone Danilo Petrucci (Ducati/3) : « j’en ai peut-être un peu trop fait avec la moto, faisant trop confiance au pneu avant parce qu’il était vraiment bon » ! https://www.paddock-gp.com/wsbk-superbike-test-barcelone-danilo-petrucci-ducati-3-jen-ai-peut-etre-un-peu-trop-fait-avec-la-moto-faisant-trop-confiance-au-pneu-avant-parce-quil-etait-vraiment-bon/ Sat, 16 Mar 2024 09:30:17 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1174070 Danilo Petrucci confirme à l'instar de son compatriote Iannone que Ducati peut aussi compter sur ses pilotes satellites en WSBK.

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Danilo Petrucci a brillamment conclu les essais à Barcelone, se plaçant troisième malgré une série de péripéties. Le pilote s’est heurté à des complications techniques et a même visité le bac à gravier, mais il a tout de même réussi à tirer son épingle du jeu sur un circuit qui ne lui a pas toujours été favorable par le passé.

Danilo Petrucci s’est illustré dès le début en utilisant une combinaison de pneus SCX et le nouveau pneu avant SC1, avant de passer au pneu de qualification SCQ pour réaliser un temps de 1’40.801, s’emparant temporairement de la tête. Cependant, les performances exceptionnelles de Bulega et Razgatlioglu l’ont finalement relégué en troisième position. Sa journée a été marquée par deux soucis mécaniques et une chute, réduisant son temps de piste productif.

Petrucci a partagé ses impressions : « le début de journée a été assez chaotique, avec quelques excursions hors-piste » a-t-il expliqué. « On a rencontré un souci ce matin, on a dû patienter un peu à cause d’un peu de pluie, puis il y a eu un problème avec ma première moto. On a dû retarder le début de nos essais mais on s’est bien rattrapé par la suite ».

Danilo Petrucci

Danilo Petrucci : « je pense qu’on est en bonne forme »

« J’étais préoccupé par mes temps au tour avec les pneus SCX et SCQ » note Petrux. « Pour ma deuxième tentative, j’avais mis un nouveau pneu car je voulais simuler une Superpole Race avec le pneu de qualification et je m’améliorais, mais je suis tombé dans le virage 10. Avec le temps qu’il nous restait, on voulait faire une simulation de course, mais on n’a pas pu ».

Il ajoute : « je pense qu’on est en bonne forme. Gérer l’usure des pneus est crucial ici pour rester rapide, mais il faut aussi accélérer en fin de course car le rythme peut chuter d’une ou deux secondes. Je suis content. Je suis satisfait parce que j’essaie de comprendre le pneu ».

« C’est vraiment génial d’entrer dans le virage à haute vitesse, et Bulega est vraiment fort dans cet aspect » termine Danilo Petrucci. « Je dois essayer d’accélérer plus et d’emmener plus de vitesse dans les virages. Mon temps au tour a été réalisé avec le nouveau pneu avant et je l’apprécie. J’en ai peut-être un peu trop fait avec la moto, faisant trop confiance au pneu avant parce qu’il était vraiment bon ! ».

  • Résultats du 2e jour

  • Résultats combinés des deux jours

Crédit classements : WorldSBK.com

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WSBK Superbike Test Barcelone J2, Toprak Razgatlioglu (BMW/2) : « l’équipe et moi sommes ravis » https://www.paddock-gp.com/wsbk-superbike-test-barcelone-j2-toprak-razgatlioglu-bmw-2-lequipe-et-moi-sommes-ravis/ Sat, 16 Mar 2024 09:00:23 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1174065 Toprak Razgatlioglu a confirmé au test de Barcelone que BMW a fait le bon investissement pour son projet WSBK en le recrutant.

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Après deux jours intenses sur le circuit de Barcelone, Toprak Razgatlioglu, le fer de lance de BMW, a laissé une empreinte indélébile en inscrivant le deuxième temps le plus rapide, talonnant le phénomène rookie Bulega sur Ducati. Avec un chrono époustouflant de 1’40 »199, Toprak a non seulement brisé le précédent record de piste détenu par Bautista mais s’est également octroyé une avance confortable de quatre dixièmes sur son plus proche rival, Petrucci. Un exploit d’autant plus remarquable que réalisé dans des conditions de piste loin d’être idéales. Le pilote turc, rayonnant, a ainsi partagé ses impressions sur cette journée d’essais riche en enseignements.

Toprak Razgatlioglu a commencé par exprimer sa satisfaction : « j’ai réussi un tour vraiment rapide, juste derrière la première place, mais je suis globalement très content. On s’est concentré sur l’adhérence de l’arrière avant de se lancer dans une simulation de course de 11 tours où j’ai maintenu un rythme constant en 1’41. Après avoir trouvé le setup idéal, j’ai monté deux pneus de qualification et ma deuxième tentative a été la bonne. L’équipe et moi sommes ravis. On a résolu le problème d’adhérence rencontré et on est prêts pour la course. »

Toprak Razgatlioğlu

Toprak Razgatlioglu : « avec Bulega, je suis content d’avoir un autre compétiteur de ce niveau pour me challenger »

Il a aussi révélé les nombreux nouveaux composants testés par BMW : « pour le dernier run, j’ai repris l’ancien bras oscillant mais avec un amortisseur différent et de nouvelles fourches à l’avant. On a testé pas mal de choses. Entre l’ancien et le nouveau bras oscillant, la différence est minime, mais je préfère l’ancien. Cela dit, c’est peut-être juste psychologique. Je n’ai jamais gagné à Barcelone, bien que ce soit un de mes rêves. L’adhérence a toujours été un problème ici, donc on va devoir travailler sur les pneus. »

Toprak Razgatlioglu s’est également dit étonné sur Speedweek par la performance de Bulega, le rookie sensationnel et déjà vainqueur à Phillip Island : « quand j’ai débuté en Superbike, j’avais peu d’expérience. J’avais roulé en Superstock 600 et 1000, et j’étais sur une Kawasaki, pas une Ducati. Bulega est dans une position enviable, c’est très rapide. Avec une autre moto, ce ne serait pas si simple, mais sur une Ducati, c’est impressionnant. Rinaldi était sur cette moto depuis des années et il est déjà très rapide. Je suis content d’avoir un autre compétiteur de ce niveau pour me challenger. »

  • Résultats du 2e jour

  • Résultats combinés des deux jours

Crédit classements : WorldSBK.com

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WSBK Superbike Test Barcelone, Alvaro Bautista (Ducati/12) : Une chute et le doute… https://www.paddock-gp.com/wsbk-superbike-test-barcelone-alvaro-bautista-ducati-12-une-chute-et-le-doute/ Sat, 16 Mar 2024 08:30:17 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1173981 Atmosphère contrastée dans le box officiel Ducati lors du test Superbike officiel de deux jours sur le Circuit de Barcelone-Catalogne, puisque si Nicolò Bulega en repart avec le record du tracé sous le bras et une cote encore en hausse, son coéquipier Alvaro Bautista en ressort froissé et dans le doute, une semaine avant la manche […]

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Atmosphère contrastée dans le box officiel Ducati lors du test Superbike officiel de deux jours sur le Circuit de Barcelone-Catalogne, puisque si Nicolò Bulega en repart avec le record du tracé sous le bras et une cote encore en hausse, son coéquipier Alvaro Bautista en ressort froissé et dans le doute, une semaine avant la manche catalane du WorldSBK.

Voici les faits marquants de Montmeló.

Un travail impressionnant pour le double champion du monde en titre Alvaro Bautista, qui a effectué 103 tours lors de la première journée d’essais. Comme son coéquipier, il s’est concentré sur le choix des pneumatiques avant la deuxième manche de la saison 2024 du WorldSBK, en obtenant une 3e position provisoire toutefois un peu éloignée de la tête.

Alvaro Bautista : « Je suis heureux car j’ai l’impression d’être de retour. Après la manche australienne, j’étais assez confiant et, aujourd’hui, j’ai commencé un peu maladroitement, mais je me suis ensuite senti bien sur la moto. Je peux dire que je n’ai pas de problème avec la moto. Nous n’avons pas fait beaucoup de changements car, pour moi, il est important d’avoir un bon feeling avec la moto. La moto est pratiquement la même que l’année dernière. Il y a un peu plus de poids, mais la moto n’a pas changé. Il est important d’avoir des sensations, de s’habituer au nouveau poids de la moto et de voir dans quels domaines nous pouvons pousser plus ou moins. »

  • Résultats du 1er jour

Le circuit a été rendu glissant par une légère averse durant la nuit, mais une fois séché par le soleil, les pilotes ont pu remonter sur leurs motos en fin de matinée. Pour Alvaro Bautista, quelques difficultés supplémentaires sont apparues par rapport à la première journée et une chute sans conséquence lors de l’attaque du chrono en fin de séance ne lui ont pas permis d’améliorer son temps de la veille.

Du coup, l’officiel Ducati rétrograde à la 12 place du classement combiné de ces essais, avec un mental volontairement optimiste voyant le verre à moitié plein, mais aussi probablement quelques doutes en tête.

5e du championnat à 23 points d’Alex Lowes (Kawasaki Racing Team WorldSBK) et à 14 points de son jeune et rapide coéquipier, « Alvarito » devra également composer avec la pression d’une manche à domicile la semaine prochaine…

Alvaro Bautista (Aruba.it Racing – Ducati #1) : « D’un côté, je suis vraiment heureux parce que je sens que ma condition physique revient à son plus haut niveau. Mais en même temps, aujourd’hui, les choses ne se sont pas passées comme je l’espérais car je n’ai pas pu progresser en termes de sensations. J’ai eu un peu de mal à trouver la bonne adhérence pour me permettre de pousser au maximum de mes possibilités. Nous allons étudier les données au cours des prochains jours pour comprendre ce qui s’est passé et je suis sûr que nous serons de retour à Barcelone vendredi prochain avec la solution ».

  • Résultats du 2e jour

  • Résultats combinés des deux jours

Crédit classements : WorldSBK.com

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WSBK, Superbike, Test Barcelone J2, Jonathan Rea (Yamaha/6) : « je me sens de plus en plus à l’aise avec la R1 » https://www.paddock-gp.com/wsbk-superbike-test-barcelone-j2-jonathan-rea-yamaha-6-je-me-sens-de-plus-en-plus-a-laise-avec-la-r1/ Sat, 16 Mar 2024 08:00:56 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1174058 Jonathan Rea a retrouvé moral et allant avec sa nouvelle équipe Yamaha, un couple ébranlé par un début de saison désastreux en Australie.

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Au terme de deux journées d’intenses essais sur le circuit barcelonais, Jonathan Rea a livré ses impressions, mêlant satisfaction et minutieuse analyse. Ces essais ont été l’occasion pour Rea et son équipe de pousser la Yamaha à ses limites, tout en explorant les performances des pneus Pirelli et les configurations optimales pour la compétition à venir. Le pilote a fait état de ses conclusions, mettant en lumière le travail collaboratif et l’apport essentiel de l’équipe technique.

Jonathan Rea, avec enthousiasme, a déclaré : « ces essais se sont déroulés sans accroc notable. Nous avons exploré diverses options, identifiant clairement ce qui fonctionnait et ce qui ne fonctionnait pas. Ce qui est encourageant, c’est que nous avons pu expérimenter plusieurs configurations de pneus en prévision du week-end de course, notamment un nouveau pneu avant de chez Pirelli. »

Il a ajouté : « j’ai également pu simuler les conditions de course pour la Superpole et la course longue. Bien qu’il soit difficile de faire des comparaisons directes, je sens que nous avons un rythme de course qui promet d’être très compétitif par rapport à l’année dernière. »

Jonathan Rea

Jonathan Rea : « nous avons une bonne base pour progresser »

Rea a poursuivi : « avec les données recueillies et les conditions de piste, nous avons une bonne base pour progresser. Je suis satisfait des résultats obtenus et prêt à me plonger dans le travail sérieux pour peaufiner notre préparation. L’effort collectif durant ces essais a été remarquable, même si le temps nous a parfois manqué pour tout explorer. Néanmoins, je me sens de plus en plus à l’aise avec la R1. »

Il mentionne aussi que le cauchemar de Phillip Island est officiellement rangé parmi les accidents de parcours : « le travail effectué par Yamaha et nos partenaires techniques de Milan a été très fructueux. Cela m’a permis de pousser la moto dans ses retranchements et de prendre plaisir à piloter. J’ai passé la majeure partie des essais avec un large sourire, toujours avide d’en découvrir plus. »

Pour finir Jonathan Rea exprime sa confiance : « nous pouvons être fiers de notre travail ici et des progrès accomplis depuis l’Australie. Cela me donne une grande confiance. Je me sens en forme, motivé et prêt à affronter les défis du week-end de course. »

  • Résultats du 2e jour

  • Résultats combinés des deux jours

Crédit classements : WorldSBK.com

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WSBK Superbike Test Barcelone J2, Andrea Iannone (Ducati/4) : « je me sens de plus en plus en phase avec la moto et les pneus, augmentant ma compétitivité » https://www.paddock-gp.com/wsbk-superbike-test-barcelone-j2-andrea-iannone-ducati-4-je-me-sens-de-plus-en-plus-en-phase-avec-la-moto-et-les-pneus-augmentant-ma-competitivite/ Sat, 16 Mar 2024 07:30:45 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1174053 Andrea Iannone est encore sorti d'une rencontre entre tous les ténors du WSBK parmi les premiers sur la feuille des temps …

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Après deux journées d’efforts intensifs sur le circuit de Barcelone, Andrea Iannone a brillé en inscrivant le quatrième temps le plus rapide. Le premier jour du test, son attention s’était portée sur le pneu SCX. Il n’avait pas cherché à maximiser les performances, mais à comprendre l’usure arrière, essentielle pour une bonne gestion en course. Mais le lendemain, grâce aux ajustements nocturnes, il a amélioré sa performance dès les premières sessions…

Un rythme soutenu dès l’entame qui l’a réjoui : « j’ai rapidement atteint un temps de 1’41 secondes et j’ai testé avec succès le nouveau pneu arrière Pirelli, le 900, particulièrement sur des distances prolongées » raconte Andrea Iannone. Dans l’après-midi, son focus s’est orienté vers le pneu de qualification, jusqu’alors point faible.

SBK |  Test de Barcelone, Iannone: "Je suis satisfait"

Andrea Iannone : « je suis agréablement surpris par nos progrès »

Il commente : « après deux tentatives et une analyse minutieuse des données, j’ai pu tirer parti de l’adhérence supplémentaire, franchissant le cap des 1’41 secondes et atteignant la quatrième place. Le travail collectif a été remarquable, optimisant notre rythme de course et notre stratégie pneumatique pour le week-end » raconte le pilote du team Go Eleven Ducati.

Andrea Iannone a continué : « je me sens de plus en plus en phase avec la moto et les pneus, augmentant ma compétitivité. Après une pause prolongée, il me faut un peu de temps pour retrouver mon rythme, mais je suis agréablement surpris par nos progrès ».

Et il termine : « je tiens à remercier Gigi Dall’Igna, Claudio Domenicali, Paolo Ciabatti, Mauro Grassilli, et toute l’équipe Go Eleven pour leur incroyable soutien. Nous visons à maintenir cette dynamique positive pour la prochaine course, espérant retrouver les mêmes sensations qu’en essais ».

  • Résultats du 2e jour

  • Résultats combinés des deux jours

Crédit classements : WorldSBK.com

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MotoGP, Alex Rins : « j’ai reçu ce à quoi je m’attendais de Yamaha » https://www.paddock-gp.com/motogp-alex-rins-jai-recu-ce-a-quoi-je-mattendais-de-yamaha/ Sat, 16 Mar 2024 07:00:43 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1173606 Alex Rins revient sur un Grand Prix du Qatar qui était son tout premier avec Yamaha, et il n'a pas été surpris par ce qu'il y a vécu.

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Dans un climat de défis pour Yamaha, Alex Rins aborde sa nouvelle aventure chez Monster Energy Yamaha avec réalisme et optimisme prudent. L’YZR-M1 ne lui permet pas actuellement de viser le haut du tableau, une situation qui exige une stratégie de reconquête méthodique grâce aux nouveaux points de concession au règlement à présent disponibles.

« J’ai reçu ce à quoi je m’attendais de Yamaha. Il est clair qu’il y a beaucoup à améliorer« . C’est ainsi qu’Alex Rins fait son bilan après la première compétition officielle vécue sous ses nouvelles couleurs Yamaha officielles en MotoGP. Il souligne dans ce contexte l’évolution dans l’approche de travail chez Yamaha, marquée par l’arrivée de Max Bartolini, un transfuge de Ducati, qui instaure un changement notable dans la méthodologie.

‘Precisamos de esperar meia época para ver diferenças’ – Álex Rins

Alex Rins : « il faudra probablement attendre mi-saison pour constater une réelle différence »

« Après les essais à Valence, j’ai suggéré de nouvelles choses concernant le moteur, l’électronique, parmi d’autres aspects. Ils n’étaient pas coutumiers de ces pratiques, alors ils se sont adaptés pour les tests en Malaisie, » explique Rins.

Toutefois, il prévient que les améliorations ne seront pas immédiates… « Il est difficile d’observer des changements rapidement. Il faudra probablement attendre mi-saison pour constater une réelle différence« . Un calendrier qui colle mal à celui d’un marché des transferts où le sablier s’y écoule bien plus rapidement pour prendre une décisions sur la suite de sa carrière. Une problématique que Fabio Quartararo, son équipier, ne sait que trop …

Alex Rins

Fabio Quartararo

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MotoGP, Pit Beirer et KTM sont remontés à bloc après le Qatar : « la distance qui nous sépare du champion du monde s’amenuise » https://www.paddock-gp.com/motogp-pit-beirer-et-ktm-sont-remontes-a-bloc-apres-le-qatar-la-distance-qui-nous-separe-du-champion-du-monde-samenuise/ Sat, 16 Mar 2024 06:00:08 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1173603 Le premier rendez-vous de la saison 2024 de MotoGP a galvanisé les troupes KTM et enthousiasmé un Pit Beirer impatient de vivre la suite.

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Le débriefing de Pit Beirer sur le coup d’envoi de la saison MotoGP 2024 au Qatar rayonne d’optimisme. Les résultats enregistrés par ses troupes KTM ont dépassé ses espérances. « On ne pouvait pas rêver d’un meilleur début. C’est le fruit de tous nos efforts et de certains changements initiés il y a plus d’un an. C’était fabuleux de voir nos pilotes attaquer dès les qualifications, » confie-t-il.

L’enthousiasme de Pit Beirer, le patron de la compétition au sein du groupe Pierer Mobility est palpable lorsqu’il parle de ses quatre pilotes, en commençant par Brad Binder. « Brad est phénoménal. Sa préparation, son régime, son entraînement, tout a été optimisé. Brad est arrivé au Qatar dans sa meilleure forme de tous les temps. Il est définitivement au top, » dit-il.

Quant à Jack Miller, Beirer avoue un sentiment partagé… « D’un côté, je suis heureux car il a montré son potentiel pendant les essais d’hiver. Mais au Qatar, nous n’avons pas réussi à lui fournir une moto qui lui convenait parfaitement. C’est notre mission. Si nous pouvons donner à Jack le bon sentiment, alors il sera à sa place et là où nous voulons qu’il soit, » admet-il.

Oui, tu es stupide.  Au moins chez la RC16, la première apparition en course du rookie Pedro Acosta a été commentée avec étonnement

Pit Beirer : « qu’est-ce qu’on peut dire de plus sur Pedro Acosta ? Tout a été impressionnant »

Pedro Acosta a, quant à lui, laissé Beirer sans voix :  « qu’est-ce qu’on peut dire de plus sur Pedro ? Son approche, sa rapidité, sa clarté dans ses demandes à l’équipe, tout a été impressionnant, » exprime Beirer qui ajoute. « Le gars a vraiment un plan. Il a été parfait au sprint et lors de son premier Grand Prix MotoGP, il dépasse Marc Marquez et réalise le meilleur tour de la course. Pedro est un gars incroyable. »

Pour Augusto Fernandez, Beirer reste optimiste, malgré un début plus modeste. « Sportivement, sa performance était satisfaisante. Mais il doit maintenant s’adapter à la présence d’un coéquipier comme Pedro, » explique-t-il avant de préciser : « Augusto est un gars extrêmement bien qui n’osait rien dire au début. Augusto pensait : « Si Pedro peut le faire comme ça, alors ça doit marcher pour moi aussi. » Mais on lui a dit clairement qu’il devait dire à haute voix ce qu’il voulait et ce dont il avait besoin« .

La conversation réalisée avec Speedweek se termine sur une note ambitieuse de Pit Beirer. « Avoir Brad Binder si proche du sommet nous permet de rêver grand. Pour moi, il est clairement au même niveau que Pecco Bagnaia et Jorge Martin. La distance qui nous sépare du champion du monde s’amenuise, » conclut-il, démontrant que KTM vise maintenant bel et bien les étoiles en MotoGP.

Sensationnel.  Pit Beirer est enthousiasmé par le 33 sud-africain : « Brad s'est encore développé à tous égards »

Il y a encore place à l’amélioration – mais Augusto Fernandez sait aussi comment cela fonctionne.  Il partage la box avec le nouveau venu le plus sexy de l'année

 

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L’écho des réseaux : Acosta détrône Quartararo https://www.paddock-gp.com/lecho-des-reseaux-motogp-qatar-superbike/ Sat, 16 Mar 2024 04:00:14 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1173908 Alors que son jeune âge lui permet de s'emparer de nombreux records en MotoGP, Pedro Acosta s'en est déjà offert un lors du Grand Prix du Qatar.

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Vous ne vous intéressez pas assez aux réseaux sociaux pour suivre plusieurs centaines de pilotes, team managers, techniciens et équipes, mais vous n’aimez rien rater des petites histoires qui animent le MotoGP, le WorldSBK et les autres catégories ? Cette nouvelle rubrique quotidienne est faite pour vous, dès tôt le matin, pour bien commencer la journée en attendant des articles plus consistants mais parfois moins insolites  !

MotoGP

  • Gagnez deux places pour le Grand Prix du Portugal de MotoGP qui se tiendra dans un peu moins d’une semaine sur le circuit de Portimao.

  • Le sandwich parfait selon Fabio Di Giannantonio.

  • Alors que son jeune âge lui permet de s’emparer de nombreux records en MotoGP, Pedro Acosta s’en est déjà offert un lors du Grand Prix du Qatar. À 19 ans et 290 jours, l’Espagnol a signé le meilleur tour de la course à Losail, et est ainsi devenu le pilote le plus jeune à le faire, dérobant le record du Français, Fabio Quartararo.

WSBK Superbike

  • Nicolo Bulega s’est offert le record de la piste à Barcelone, lors de la deuxième journée de tests du Superbike avant la deuxième manche de la saison sur le même circuit.

  • « Nous avons travaillé dur sur les choix de pneu et les réglages, et je pense que les informations que nous avons nous serons bénéfiques pour le week-end prochain » réagit Bulega après la journée d’essais.
  • Et Alvaro Bautista d’ajouter. « Aujourd’hui je n’ai pas réussi à beaucoup progresser en termes de sensations. J’ai eu du mal à trouver du grip pour pousser au maximum. Nous allons étudier nos datas dans les jours à venir pour comprendre quel était le problème. »

MotoE

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WSBK Superbike Test Barcelone, Nicolo Bulega (Ducati/1) : De Rookie à favori, une semaine avant le Pirelli Catalunya Round ? https://www.paddock-gp.com/wsbk-superbike-test-barcelone-j2-nicolo-bulega-ducati-1-de-rookie-a-favori-une-semaine-avant-le-pirelli-catalunya-round/ Sat, 16 Mar 2024 00:00:29 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1173955 Le Circuit de Barcelone-Catalogne a accueilli pendant deux jours un test officiel Superbike au cours desquels Nicolò Bulega a effectué un travail fructueux en vue du WorldSBK Pirelli Catalunya Round du week-end prochain. Voici les faits marquants de Montmeló. Dès le premier jours, sous un soleil radieux, Nicolò Bulega a confirmé qu’il était à l’aise avec la Ducati Panigale V4R […]

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Le Circuit de Barcelone-Catalogne a accueilli pendant deux jours un test officiel Superbike au cours desquels Nicolò Bulega a effectué un travail fructueux en vue du WorldSBK Pirelli Catalunya Round du week-end prochain.

Voici les faits marquants de Montmeló.

Dès le premier jours, sous un soleil radieux, Nicolò Bulega a confirmé qu’il était à l’aise avec la Ducati Panigale V4R officielle. Il a testé différentes solutions de pneus, réalisant des temps très compétitifs à la fois en rythme de course et en contre-la-montre, établissant le meilleur temps de la journée, en 1’40.304 alors que le record du circuit catalan appartenait à son actuel coéquipier, Alvaro Bautista, en 1’40.264 depuis la Superpole 2023.

Nicolo Bulega : « Ce n’est pas un mauvais sentiment d’être en première position ! Je sais que ce n’est qu’un test, mais cela me donne beaucoup de confiance d’être P1, mais même si j’étais P2, je suis rapide, donc c’est bien. J’ai utilisé le SCQ, comme tout le monde, je pense. Je l’ai utilisé comme Alvaro, Toprak et beaucoup d’autres. J’ai essayé le nouveau pneu Pirelli C900 et je l’ai apprécié ; je pense qu’il peut être un bon choix pour cette manche. Tous les pneus que j’ai essayés aujourd’hui m’ont procuré de bonnes sensations. Nous nous sommes beaucoup concentrés sur l’embrayage car, en Australie, mes trois départs ont été mauvais. Nous avons essayé quelque chose de nouveau sur l’embrayage pour mieux partir. Je me suis un peu amélioré, donc je suis content, mais quand vous êtes en course, c’est plus difficile. »

  • Résultats du 1er jour

Le deuxième jour, le circuit a été rendu glissant par une légère averse durant la nuit, mais une fois séché par le soleil, les pilotes ont pu remonter sur leurs motos en fin de matinée.

Nicolò Bulega a également terminé la deuxième journée en tête de la feuille de temps, établissant en 1’40.172 un nouveau record sur le circuit en fin de session, après avoir détrôné Danilo Petrucci (Barni Spark Racing Team) qui occupait alors le haut du classement.

Deuxième du championnat à 9 points d’Alex Lowes (Kawasaki Racing Team WorldSBK), le rookie de Ducati ne rate pas son entame de saison, et pourrait même repartir en tête de la catégorie Superbike dans une dizaine de jours, après la manche catalane qui se tiendra sur le circuit de Barcelona-Catalunya du 22 au 24 mars.

Nicolò Bulega (Aruba.it Racing – Ducati #11) : « Nous sommes sur la bonne voie. Avec l’équipe, nous avons fait un travail très efficace comme toujours. Nous avons travaillé dur sur le choix des pneus et les réglages et je pense que les indications que nous avons obtenues seront bénéfiques pour le week-end prochain. Le feeling avec la moto était très bon et cela est confirmé à la fois par le rythme de course et les temps d’attaque. Il est clair que nous avons encore du travail à faire pour régler des détails qui pourraient nous faire faire un pas en avant, mais le résultat de ces tests est sans aucun doute positif ».

  • Résultats du 2e jour

  • Résultats combinés des deux jours

Crédit classements : WorldSBK.com

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Parlons MotoGP : C’était quoi cette course de folie ? https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-cetait-quoi-cette-course-de-folie/ Fri, 15 Mar 2024 19:30:49 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1173494 Par Nicolas Pascual. Quelle course de folie en Moto2 à Losail. C’est assez rare pour être mentionné, alors, espérons que ça dure.

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Le premier week-end de la saison 2024 est derrière nous. Avec lui, trois vainqueurs. Si le public a les yeux tourné vers le MotoGP, il ne faudrait pas oublier les autres catégories, absolument essentielles à la pérennité de notre écosystème. C’est pourquoi je tiens absolument à parler de la course de folie en  Moto2 avant de se tourner vers le Portugal.

 

Bizarre

 

Depuis assez longtemps maintenant, le Moto2 représente le temps faible d’un week-end de GP. Peu d’action en piste, de dépassements, aussi, et des chevauchées en solitaire qui récompensent de très bons pilotes. J’ai du mal à dater le début des purges, mais disons que depuis 2018-2019, la catégorie a perdu quelque chose. A priori, rien à voir avec le changement de constructeur ni de cylindrée, opéré en 2019, qui voyait les 600cc Honda remplacés par des 765cc Triumph. Sous l’ère de domination de Johann Zarco (2015-2016), on voyait déjà des courses ennuyeuses au possible, mais souvent sauvées par le talent des principaux protagonistes et le nivellement du plateau.

 

course folie

J’ai rarement vu une célébration aussi longue que celle d’Alonso Lopez au Qatar. Photo : Speed Up Racing

 

Disons que l’avènement de Red Bull KTM Ajo en tant qu’équipe exploitante d’un châssis Kalex, les meilleurs, n’a en rien aidé le spectacle. À l’heure où ces lignes sont écrites, les trois derniers vainqueurs du championnat étaient titulaires dans cette formation. Remy Gardner a remporté le titre 2021, suivi d’Augusto Fernandez en 2022 et de Pedro Acosta en 2023. Dans une catégorie où tout le monde est censé évoluer à machines égales (exceptées les Forward, à la traîne), c’est un peu étrange mais c’est aussi le génie d’Aki Ajo qui est récompensé.

Au Qatar, nous avons eu une course sensationnelle, l’une des meilleures des dernières années. Un changement majeur était à noter ; Pirelli est désormais fournisseur exclusif de la catégorie, en lieu et place de Dunlop. Lors du Grand Prix, de nombreux pilotes, y compris des favoris, ont été en proie à d’étranges baisses de rythme, d’autres allaient plus vite, d’autres stagnaient après s’être rapprochés de la tête. C’était à la fois déconcertant, et à la fois fascinant car pour la première fois depuis longtemps, une course Moto2 était parfaitement imprévisible.

 

 

Tony Arbolino et Fermin Aldeguer se sont totalement écroulés, alors que le coéquipier d’Aldeguer chez Speed-Up, Alonso Lopez, s’est imposé. C’est comme si les cartes étaient rebattues.

 

La renaissance ?

 

Cela me rappelle les grandes heures du Moto2, je parle ici du début des années 2010 avec, en point d’orgue, ces excellentes saisons 2010 et 2013. Depuis la déchéance de Suter, Kalex régnait en maître sur la catégorie intermédiaire. Mais depuis ces derniers temps, Boscoscuro/Speed Up revient très fort. La nouvelle équipe MT Helmets MSi, sur la troisième marche du podium grâce à Sergio Garcia, a fait le choix du cadre italien. Le vainqueur en était aussi équipé.

 

course folie

Tony Arbolino a déjà lâché de gros points à la concurrence. Photo : MarcVDS Racing Team

 

Je ne m’attendais pas à dire cela, mais je suis impatient de voir ce que le Moto2 nous réserve au Portugal, un circuit qui m’a d’ailleurs toujours laissé sceptique – et où je n’ai vu qu’une seule belle course : le Grand Prix Moto3 2021 avec ce fauchage de Dennis Foggia par Darryn Binder. Une fois n’est pas coutume, il semblerait que la catégorie intermédiaire gagne un intérêt intrinsèque, et qu’elle ne serve pas uniquement à fournir la grille MotoGP en talents programmés depuis leur naissance. Il ne faut pas s’emballer, car il ne s’agit que d’un seul Grand Prix, et que nous avons eu de rares mais très belles courses avec les 765cc même chaussés en Dunlop.

Mais je ne saurais dire pourquoi, cette manche m’a fait rêver. Rêver d’une bataille entre destins formidables – les histoires d’Alonso Lopez, de Barry Baltus, Fermin Aldeguer et d’autres sont assez passionnantes et peu conventionnelles, de courses haletantes et de rebondissements me semble légitime.

En tout cas, contrairement au Moto3, les pneus Pirelli semblent avoir changé quelque chose, apporté un élément supplémentaire qui avait disparu à ce niveau de compétition. Si le Moto2 parvient à faire un comeback après toutes ces années de courses moyennes au mieux – dans l’ensemble, alors il en deviendrait la plus grande surprise de l’année.

Avez-vous suivi la course Moto2 à Lusail ? Dites-le moi en commentaires !

 

Barry Baltus, vraiment impressionnant de résilience. Photo : RW Racing Team

 

Photo de couverture : MT Helmets MSi

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