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Thomas Lüthi

Fin de course pour Thomas Lüthi, qui disputait son dernier Grand Prix à Valence. Une belle carrière pour le troisième champion suisse dans les catégories ‘classiques’.

Corsedimoto.com

Ce Grand Prix à Valence était plein de grandes émotions, et pas seulement en MotoGP. En Moto2, outre le titre historique et bien mérité de Remy Gardner, Thomas Lüthi mérite assurément d’être cité. Le pilote expert, pilier important du motocyclisme suisse, a clôturé une très longue carrière et avec une couronne en championnat du monde. Précisément en 2005 en 125cc, trois ans après ses débuts. En regardant l’histoire, il n’y a pas beaucoup de champions du monde suisses. Après les 10 couronnes en side-car (avec Scheidegger et Biland), Lüthi n’est que le troisième champion du monde dans les catégories « classiques » après Stefan Dörflinger (deux championnats du monde 50cc, deux autres en 80cc) et Luigi Taveri (trois titres 125cc).

Son parcours s’est terminé par une 12e place au Circuit Ricardo Tormo, pour ensuite lancer sa fête sur la piste et dans la voie des stands avec son partenaire, ses amis et l’équipe. « Merci à tous, cela a été un merveilleux périple ! »  a-t-il écrit en guise d’adieu sur ses réseaux sociaux. Lüthi a été l’un des grands protagonistes du Championnat du Monde dans les deux catégories mineures. Comme mentionné, en 2005 (après une grave blessure qui a affecté sa saison précédente), il était sur le toit du monde dans la catégorie d’avant le Moto3. Quatre victoires, quatre autres podiums, un seul zéro et un top dix constant pour son unique titre de champion du monde. En 2007, il débarquait en 250cc, pour ensuite vivre la transformation de la catégorie en Moto2.

C’est dans cette nouvelle catégorie, sur la période de deux ans 2016-2017, qu’il frôle de très près le titre de la catégorie intermédiaire. Il est un protagoniste combatif pour les deux saisons, mais finit finalement deuxième derrière respectivement Johann Zarco qui lui a rendu hommage, et Franco Morbidelli. L’aventure en MotoGP en 2018 était tout sauf mémorable, mais son retour en Moto2 l’a vu à nouveau protagoniste avec la troisième place au classement du championnat du monde. A Valence, il met un terme à une carrière solide, partant d’une excellente sixième place sur la grille, pour finir 12e de la course. En chiffres, Lüthi c’est 318 courses disputées de 2002 à 2021 avec 17 victoires, 65 podiums au total, 12 pole positions et 19 meilleurs tours.

 

Thomas Luthi, Pertamina Mandalika Sag Team, Gran Premio Motul de la Comunitat Valenciana

Thomas Lüthi était très proche de Jason Dupasquier

On l’a vu dans des combats intenses mais toujours avec l’extrême justesse qui a caractérisé son histoire mondiale. Ce n’est pas pour rien que Zarco l’a qualifié de gentleman, témoignant d’un grand respect pour l’ancien rival de l’ère Moto2. Mais pour lui, les portes des deux roues ne se ferment certainement pas. Il fera partie de la « révolution » PrüstelGP en tant que directeur sportif du Championnat du monde Moto3 2022. En plus de se concentrer encore plus sur la croissance des jeunes talents suisses. Comment était Jason Dupasquier, dont il était le manager… A partir de cette année, il suit de près un autre espoir de son compatriote, Noah Dettwiler, 17 ans, en CEV Moto3 avec le Team MTA.

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