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Les choses bougent en Moto2 et la catégorie d’aujourd’hui semble écrire les dernières lignes de son chapitre. Un épisode qui s’achèvera en même temps que la saison 2018. Après, ce sera une nouvelle aventure, si ce n’est même une nouvelle ère. Un nouveau moteur s’associera avec une nouvelle électronique. Rien de nouveau me direz-vous, sauf que cette électronique sera plus évoluée pour mieux former au MotoGP.

Le Moto2 a remplacé avec son quatre cylindres de 600cc venu de la CBR Honda un 250cc deux temps qui étaient jusque-là l’antichambre de l’élite des Grands Prix. Une catégorie difficile avec de vrais prototypes et une mécanique née de la compétition. Certes, en 2010, on a vu s’installer une grille de départ serrée où le cours du millième était sans cesse à la hausse. Intéressant sportivement, mais, techniquement, beaucoup sont restés sur leur faim.

Un écueil qui s’est confirmé lorsque la relève formée au Moto2 est arrivée en MotoGP. Un écart exprimé récemment par un Sam Lowes qui a précisé que, jusque-là, ses préoccupations se limitaient aux suspensions et à faire le plein. Depuis qu’il est sur la RS-GP, il a découvert bien d’autres paramètres à prendre en considération.

Une différence qui n’a pas échappé à la Dorna. Fin 2018, Honda cédera sa place à une autre mécanique que l’on dit être Triumph. Dans la foulée, le boitier électronique changera aussi et sera badgée Magneti Marelli. Un nom qui officie en MotoGP et en Moto3. Ainsi, de ce point de vue, la boucle sera bouclée.

Reste que l’opportunité de ce changement sera mise à profit pour une mise à jour en Moto2. Sur crash.net, le directeur Danny Aldridge a précisé : « la nouvelle électronique sera plus évoluée en matière de contrôle de la traction, du cabrage et de la procédure de départ. Nous devons encore finaliser dans quelle mesure ce progrès se fera. Mais on a remarqué qu’entre le Moto2 et le MotoGP il y avait un grand écart tandis que les Moto3 étaient dans certains aspects plus évoluées que les Moto2. Il faut donc équilibrer tout ça ».

Il précise : « nous ne voulons pas révolutionner le Moto2 mais nous voulons donner aux pilotes et aux équipes plus d’opportunités pour ajuster l’aide électronique et s’aguerrir un peu plus au domaine en vue d’un passage en MotoGP. Ce sera le cas avec Magneti Marelli pour la saison 2019. Avec un moteur Honda ou un autre ». Pour le moment, il n’y aurait donc rien d’écrit dans le marbre concernant Triumph.