Après huit Grands Prix disputés en 2025, Raul Fernandez n’a signé qu’un seul top 10, une septième place au Mans sur une course perturbée par la pluie. S’il reste muet en sprint avec zéro point marqué, l’Espagnol de 24 ans garde la confiance de son équipe, TrackHouse Aprilia … Bien que la frustration soit palpable.
« Oui, c’est une période difficile », reconnaît sans détour Davide Brivio, directeur de l’équipe. « Nous essayons de le soutenir du mieux que nous pouvons, avec des réglages et des approches différents. » Entre pépins physiques, incidents mécaniques et performances en dents de scie, le déclic tarde à venir. « Cela ne reflète pas son véritable potentiel. C’est notre défi : libérer ses capacités. »
Fernandez, engagé dans sa quatrième saison MotoGP, reste lucide : « je ne me sens pas encore à 100 % à l’aise sur la moto. On est à 80-90 %. Il nous manque encore la dernière étape. » Cette étape décisive ? « C’est 50/50 entre le pilote et la moto. Il faut trouver l’équilibre. »
Davide Brivio : « nous avons un contrat de deux ans et nous voulons continuer avec Raul Fernandez »
Un test privé à Aragon a toutefois permis d’ouvrir de nouvelles pistes. L’équipe a modifié le châssis, l’aérodynamique et même la position de freinage. « Cela a apporté des améliorations notables », explique son chef d’équipe Noe Herrera. « Nous avons aussi testé un package aéro destiné au Mugello, qui nous a permis de progresser sur plusieurs sections. »
Malgré des résultats en deçà des attentes, Brivio confirme le maintien de Fernandez jusqu’à fin 2026 : « nous avons un contrat de deux ans et nous voulons continuer ensemble. » Reste à transformer l’élan des essais en points, dès le Mugello puis à Assen, où le pilote devra transformer ces avancées en résultats concrets.