MotoGP Espagne : chez Ducati on aimerait rappeler qui est le patron chez les Desmosedici

Le calvaire continue cette saison pour une usine Ducati qui vit la situation inédite jusque-là en MotoGP de voir des équipes satellites se montrer plus efficaces que leur structure officielle. Après cinq Grands Prix disputés, dont la première manche européenne qui devait soi-disant tout changer, ce sont en effet Enea Bastianini sur la GP21 et Johann Zarco sur la GP22 qui pointent dans un top 5 du championnat que Pecco Bagnaia et Jack Miller regardent encore d’un peu loin. Un déséquilibre dans la chaine alimentaire de Borgo Panigale que les tuniques rouges tenteront de faire oublier, ce week-end à Jerez.

Jerez n’est pas un tracé dont Ducati devrait avoir peur. La marque y compte deux succès, le premier en 2006 avec Loris Capirossi et le dernier l’an passé avec Jack Miller qui avait triomphé après les soucis physiques de Fabio Quartararo, devant son équipier Pecco Bagnaia.

L’Italien arrive du Grand Prix du Portugal qui l’a vu franchir la ligne d’arrivée en huitième position après être parti dernier. Il cherchera sa rédemption à Jerez, théâtre du Grand Prix d’Espagne. Le pilote Ducati veut redevenir le protagoniste d’une piste qui l’a vu l’année dernière terminer deuxième derrière son coéquipier Jack Miller.

Fabio Quartararo, leader mondial à égalité de points avec Alex Rins, est à 38 points de l’Italien dont le moment est venu de se reprendre, même s’il est physiquement diminué … « Après la chute des qualifications au Portugal, ces jours de repos étaient très importants pour se reprendre des forces. Malgré la douleur et le fait que nous n’avons pas pu faire beaucoup de tours en pneus slicks, nous avons été rapides en course dimanche et avons réussi à atteindre l’objectif que nous nous étions fixés. Cela montre que nous travaillons bien et que, course après course, mon sentiment avec le GP Desmosedici continue de s’améliorer. Nous arrivons maintenant à Jerez, où l’année dernière nous sommes montés sur le podium, dans le but de revenir enfin parmi les protagonistes du week-end ».

L’usine Ducati s’était déjà relancé à Jerez en 2021

De son côté, Jack Miller, après avoir chuté et en même temps ruiné la course de Joan Mir lors du même Grand Prix du Portugal, visera aussi à se relancer dans ce Grand Prix d’Espagne. L’an dernier, le pilote australien avait remporté son premier succès de l’année à Jerez, mettant ainsi fin justement à un début de saison difficile. Il est déterminé à répéter cette bonne performance ce week-end. « Je suis heureux d’être déjà de retour sur la piste ce week-end et de pouvoir laisser l’abandon de Portimão derrière moi ».

« Jerez est un circuit que j’aime bien et où j’ai certainement de beaux souvenirs après la victoire de l’an dernier, ma première sur Ducati, survenue juste après une chute au Grand Prix du Portugal. Ce serait bien de pouvoir gagner encore cette année. Courir en Espagne est toujours spécial car les fans espagnols sont très passionnés et rendent l’atmosphère unique. Je vais essayer de faire de mon mieux pour obtenir le meilleur résultat possible » termine celui qui doit encore assurer son avenir en MotoGP chez Ducati ou ailleurs…