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Le pouvoir des pilotes en MotoGP est certain et on l’a vu lors d’un dernier Grand Prix de Grande Bretagne. La plupart réuni au débotté a ainsi décidé d’annuler le dimanche pluvieux sur un tracé de Silverstone dangereusement praticable. Et dans les box, leur influence n’est pas plus neutre. Demandez à Ramon Forcada ce qu’il en pense depuis son épisode avec Maverick Vinales… Mais sur ce point, le pouvoir n’est pas absolu. Et Honda vient de le rappeler.

Un pilote aujourd’hui arrive dans un team avec ses mécaniciens, son entourage, et le chef de sa bande qui officiera à ses côtés. Autant dire qu’il vient avec son équipe à laquelle son employeur devra s’accommoder. Un schéma déjà vu, mais qui n‘est pas vrai partout. La preuve…

Au HRC, on reste maître de son environnement. Ainsi, c’est Honda qui a décidé qui sera le chef mécanicien de Jorge Lorenzo. Et ce sera Ramon Aurin. Celui qui est actuellement à ses côtés, Cristian Gabarrini, ne le suivra pas. Il avait pourtant été un temps chez Honda, avec Casey Stoner puis Jack Miller.

La nouvelle n’est pas officielle, mais Ramon Aurin a déjà commenté sur l’idée qu’il n’y aura pas de défi plus beau à relever. Soit mettre Por Fuera rapidement en condition pour s’en aller tenir la dragée haute à Marc Marquez sur une RC213V. Le Majorquin a commenté de son côté : « l’année prochaine, je n’aurai pas le même pouvoir de décision que par le passé sur cet aspect du chef mécanicien. C’est une question qui reviendra à l’équipe ».

Honda a donc imposé Ramon Aurin, ingénieur de confiance qui travaille au service de la marque de Tokyo depuis plus d’une dizaine d’années, aux côtés de pilotes comme Andrea Dovizioso, Dani Pedrosa, Jack Miller et, cette année, Takaaki Nakagami.

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