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Jorge Martin

Jorge Martin est plus qu’impatient de commencer cette saison 2023 de MotoGP et pour diverses raisons. D’abord, il est reconnu pour être le genre de pilote dont le format course sprint devrait aller comme un gant. Ensuite, il tient toujours rancœurs au staff Ducati de l’avoir laissé chez Pramac en jetant plutôt son dévolu sur Enea Bastianini. A priori, il sera celui qui jouera sa carte au sein du clan de Borgo Panigale avec une bonne GP23. Une stratégie qui se confirme dans son choix technique d’un carénage qui sera différent des motos rouges italiennes …

Jorge Martin ne laissera pas sa part aux chiens cette année qu’il se verrait bien terminer avec un titre mondial retentissant, puisque acquis par un pilote privé. Avant d’en arriver là, il faudra exceller dans les 42 courses programmées lors des 21 rendez-vous. Ducati lui a donné les moyens de se faire du bien, et donc du faire du mal à ses propres ouailles officielles. Le pilote de 25 ans veut faire sa trace, une détermination qui s’est illustrée au moment de valider le carénage…

En effet, l‘équipier de Johann Zarco a choisi un package aérodynamique différent de celui qui sera le quotidien de Pecco Bagnaia et d’Enea Bastianini. Une différence qu’il assume ainsi dans les colonnes de crash.net : « ils ont choisi celui qui est plus similaire au design de l’année dernière » commence le Martinator qui a opté pour l’autre version typées plus « effet de sol ».  « C’est étrange, je ne comprends pas trop pourquoi, car à Sepang j’avais une idée très précise du carénage, je trouvais que celui-ci était bien meilleur ».

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Jorge Martin : “je ne comprends donc pas vraiment ce dont les pilotes d’usine ont besoin et ce qu’ils recherchent de mieux

Il ajoute : « ensuite, quand j’ai vu qu’ils choisissaient toujours le premier, j’ai dit: “OK, je dois réessayer “. Et j’ai essayé deux ou trois fois, et j’ai toujours l’impression que c’est pire. Je ne comprends donc pas vraiment ce dont ils ont besoin et ce qu’ils recherchent de mieux. Pour moi, celui-ci est bien meilleur ».

Lorsqu’on lui a demandé si c’était peut-être simplement dû à une différence de style de pilotage, Jorge Martin a répondu : « nos styles de pilotage sont assez similaires. Normalement avec Pecco, on choisit les mêmes choses. Pas avec Enea. Mais avec Pecco nous sommes assez proches, à propos des cartographies, le bras oscillants, les fourches. Alors je n’ai pas compris pourquoi. C’est pourquoi j’avais encore cette idée de changer au dernier moment. Mais j’ai dit ‘OK, je me sens bien, je connais la moto et je me sens fort pour commencer avec ce carénage’ ». Une différence qu’il faudra garder à l’esprit dans les résultats de cette saison.

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