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Chez Yamaha, on pose les bases d’un futur proche et d’un avenir immédiat en MotoGP. La méthode de travail et de développement a évolué et le patron sur le terrain Lin Jarvis a déjà clairement signifié que Valentino Rossi n’était pus l’homme à suivre. En revanche, Fabio Quartararo a été identifié tandis que le tour de Maverick Viñales de devenir le leader sur la piste est arrivé. Une mission où il faut supporter la pression. Justement…

Lin Jarvis, directeur général de Yamaha Motor Racing, a l’un des meilleurs pilotes MotoGP dans son box avec Maverick Viñales. L’Espagnol a rejoint l’équipe d’usine Movistar Yamaha en 2017 après avoir célébré sa première victoire en MotoGP sur la Suzuki GSX-RR à Silverstone. Il a ensuite gagné à Doha, Las Termas et Le Mans, donc lors de trois des cinq premières courses, mais au terme de son premier championnat avec la M1, il a finalement terminé troisième derrière Márquez et Dovizioso.

2018 a été une année noire qui a mis en exergue une réelle faiblesse mentale du pilote. L’année dernière, Viñales était souvent déprimé, mais à l’hiver 2018/2019, il a dominé les essais. Et lors des deux dernières courses à Assen et en Saxe, il a récolté 25 points, soit autant que le leader du championnat, Marc Márquez, sur la Repsol Honda. Entre temps, il a chamboulé son équipe en prenant notamment Esteban Garcia pour ingénieur de piste en lieu et place de Ramon Forcada. Il a même changé de numéro, abandonnant son 25 pour le 12.

Autant de signes qui trahissent un moral qui n’est pas à toute épreuve. Si son talent ne fait pas de doute, est-il pour autant dimensionné pour prendre le leadership dans l’aventure Yamaha en Grand Prix ?  « Vous êtes toujours inquiet lorsque vous voyez des pilotes qui traversent des moments difficiles », a déclaré Lin Jarvis, directeur général de Yamaha Motor Racing. « Dans le cas de Maverick, je dirais qu’il a ses forces et ses faiblesses… Sa force est que, même s’il est déprimé, il peut continuer à se motiver énormément pour s’entraîner, continuer à pousser, continuer à se battre – puis revenir au sommet. Sa faiblesse est qu’il tombe trop facilement dans une spirale négative ».

« Il se réinvente alors lui-même et il revient dans une spirale positive. Il a souvent des hauts et des bas.  Je pense que c’est une faiblesse. Parce que vous devez être capable d’évaluer la situation et de rester dans la zone qui conduit au succès. Si Maverick parvient à rester dans sa zone de confort, il peut vraiment obtenir d’incroyables performances ».

Maverick a-t-il besoin d’un coach mental pour gérer les phases de telles spirales négatives ? Jarvis précise : « je ne sais pas s’il en a un. Les pilotes regardent tous les angles de leur préparation. Il n’a certainement aucun entraîneur mental sur les circuits. »

« Le nouveau chef d’équipe a définitivement eu un effet positif sur Maverick » a déclaré Lin Jarvis sur Speedweek. « Bien sûr, Ramon Forcada a beaucoup d’expérience, d’énormes connaissances techniques. Mais la faiblesse de Ramon est une communication personnelle. En outre, il a presque 40 ans de plus que Maverick. Il y avait donc un énorme conflit générationnel et une différence d’âge. Esteban Garcia est plus jeune d’un côté et a une approche différente du pilote, une approche plus humaine. Son arrivée dans l’équipe s’est avérée être un avantage pour Maverick. Et nous avons trouvé un nouvel analyste de piste, Julián Simón. C’est un homme de premier plan ».

Il termine : « la combinaison des nouveaux membres de l’équipe, Esteban, en tant que chef d’équipe et Julián, en tant que nouvel entraîneur, s’est révélée excellente pour Maverick ». A mi-saison de ce championnat, Viñales pointe au classement général comme le meilleur des pilotes équipés en Yamaha, une position prise à Valentino Rossi après le dernier Grand Prix d’Allemagne. Il est aussi celui qui a apporté une victoire à l’usine d’Iwata cette année. C’était à Assen.

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