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La saison 2022 de MotoGP débute ce weekend sur le circuit de Losail. La compétition va ainsi reprendre ses droits après près de quatre mois d’attente au Qatar, et il sera intéressant de voir quelle est la véritable hiérarchie des forces en présence après des essais hivernaux en Malaisie et en Indonésie qui semblent indiquer une prévalence des Honda et des Ducati.

En ce sens, les performances de Luca Marini seront à observer avec attention ce weekend. Le pilote italien, qui aborde sa deuxième saison dans la catégorie reine, s’est en effet montré tranchant à Mandalika et pourrait bien faire des étincelles sur sa GP22 sur cette première manche.

Nous vous retranscrivons ici l’intégralité des propos tenus par le pilote de l’équipe Mooney VR46 Racing Team lors d’un entretien réalisé par téléconférence.


Luca, vous avez connu de bons essais hivernaux, dans quel état d’esprit abordez-vous cette première manche de la saison ?
« Je suis vraiment impatient que ça débute ! Les deux dernières semaines ont été très longues pour moi, j’ai vraiment besoin de remonter sur la moto. Je pense que j’ai vraiment bien travaillé durant la présaison, je me suis préparé de la meilleure façon possible, et par conséquent je vais essayer de faire bonne figure dès ce début de saison. Ce ne sera cependant pas facile car c’est la première fois cette année qu’il y a autant de motos d’usine présentes sur la grille. Le niveau du plateau est par ailleurs très élevé : nous avons plusieurs Champions du monde parmi nous, et je suis donc très excité d’aborder ce nouveau défi à leurs côtés. »

C’est la première saison que vous allez disputée sans que votre frère Valentino Rossi ne soit présent sur la grille. Est-ce que cela change quelque chose concrètement pour vous en tant que pilote ?
« Sincèrement je pense que l’atmosphère dans le garage va être exactement la même, car lors d’un weekend de course vous êtes toujours très occupé et surtout très concentré sur votre travail. Je pense que de ce point de vue là rien ne va vraiment changer. En revanche dès que nous serons sur les courses européennes, tous les pilotes de la VR46 Academy seront rassemblés dans notre motorhome, et il y aura à coup sûr beaucoup de discussions au sujet des pistes visitées, des pneus, etc. »

Au vu des très bons essais que vous avez menés jusqu’ici, vous sentez-vous vraiment en confiance, qui plus est sur la dernière-née des Ducati, la GP22 ?
« Oui bien sûr. L’an dernier ce fut plus difficile pour moi en raison de l’absence d’essais hivernaux, et j’ai rencontré de nombreuses difficultés pour faire de bons temps au tour, et j’ai à ce titre pas mal chuté. Je ne travaillais alors pas suffisamment sur les détails, et je pense que cette année je vais être plus rigoureux là-dessus : je pense pouvoir travailler avec plus de précision, avec plus d’expérience et une pleine conscience de ce dont j’ai besoin pour avoir de bonnes sensations sur la moto pour me sentir performant.
J’espère réaliser une bonne saison, mais c’est chaque année de plus en plus difficile en MotoGP car beaucoup de choses changent d’une année à l’autre. Les motos évoluent énormément et les pilotes se poussent les uns les autres dans leurs retranchements. Ce sera donc difficile pour tout le monde cette année, mais notre volonté est d’être dans le coup et de nous battre aux avant-postes, et d’un point de vue personnel l’objectif sera de montrer ce dont je suis capable en piste.
»

 

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