Le début de saison 2025 de Miguel Oliveira ? Un vrai parcours du combattant ! Le pilote portugais, désormais chez Pramac Yamaha après des années chez KTM et Aprilia, doit dompter la M1 dans un contexte explosif. Mais une vilaine blessure en Argentine, touchant aussi les ligaments, l’a cloué au sol plus longtemps que prévu. Résultat : une adaptation freinée et un retard à combler. Yamaha, patient, mise sur lui pour briller, surtout avec une seule place à décrocher chez Pramac, l’autre étant réservée à l’étoile montante Toprak Razgatlioglu. Le chrono tourne, Miguel !
« Nous avons gagné. Je n’étais pas encore à 100 %, mais ce qu’on a fait au Mans et à Silverstone, c’était comme gagner des courses. Maintenant, je me sens bien et je suis très motivé ! » lance Oliveira à Motosan, boosté par son retour. Mais il tempère : « quand on revient d’une blessure, on veut tout déchirer tout de suite. Mais après quelques courses manquées, il faut revoir ses objectifs. » Ces deux dernières années chez Aprilia ? Un calvaire. « J’ai couru avec des problèmes, j’ai dû me focaliser sur ma récupération », confie-t-il. Pas de quoi entamer sa détermination !
Avant Aprilia, Oliveira a marqué les esprits chez KTM, où il a gravi les échelons depuis les catégories mineures. Leur séparation choc ? Un « déplacement soudain » qui l’a secoué. Pourtant, pas de regrets : « je me sentais hyper bien chez KTM, avec une équipe prête à faire la guerre avec rien si besoin ! J’en garde de super souvenirs. »
Yamaha : Quartararo comme étalon, Miguel Oliveira en mission
Chez Yamaha, Oliveira a une mission claire : « on est là pour des résultats, je dois aider Yamaha à progresser. » Sa blessure l’a ralenti, mais le Portugais ne baisse pas les bras. « Dans les prochaines courses avant la pause estivale, je vais tout donner et voir ce qui se passe ! » promet-il. Face à Fabio Quartararo, la référence maison, il ne tarit pas d’éloges : « je connais son talent, il s’est battu pour le titre avec une moto inférieure. C’est un champion, il mérite ce qu’il vit. »
Pilote, mais aussi dentiste, Oliveira pourrait raccrocher… mais pas question ! « La moto, c’est ma vie depuis mes huit ans. Arrêter, ce serait comme perdre une partie de moi », avoue-t-il. Pragmatique, il pense à l’après-course : « j’aimerais un projet dans le paddock, en MotoGP. » Et 2027, avec la révolution des pneus Pirelli ? « Les pneus, ça change tout ! Ce sera une année zéro, une nouvelle dynamique. Je suis hyper curieux ! »
Avec sa hargne et son talent, Miguel Oliveira est prêt à rugir sur la M1. La suite ? Un sprint pour prouver qu’il est bien plus qu’un outsider !