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Raul Fernandez

Le vice-champion du monde de Moto2 en titre Raul Fernandez fait ses grands débuts dans une catégorie MotoGP dont il a pu apprécier toute l’étendue de la difficulté après ses quatre premiers Grands Prix de la saison. Le pilote Tech3 KTM qui avait abordé cette campagne le mors aux dents en promettant de donner la leçon à son équipier Remy Gardner qui venait de le battre pour la conquête de la couronne dans la catégorie intermédiaire se montre à présent moins vindicatif, et plus soucieux de sa propre marge de progression. Il apprend. A tous les points de vue.

Raul Fernandez n’a pas encore marqué ses premiers points en championnat du monde MotoGP, contrairement à Remy Gardner, son équipier, qui a réussi à en arracher un au Qatar. Cependant, sur le sélectif tracé d’Austin, l’Espagnol n’était pas loin de cette satisfaction, avant de commettre une erreur à cinq tours du but… Il raconte : « c’était une bonne course pour nous et j’ai pu tenir bon jusqu’à cinq tours avant la fin. Je me suis bien battu avec Morbidelli et Dovizioso, c’est une bonne nouvelle pour nous », a déclaré le pilote KTM. « Malheureusement, j’ai ensuite fait une erreur en fin de course alors que je me battais avec Morbidelli. J’ai aussi eu des problèmes physiques à la fin. Les derniers tours ont été très difficiles ».

Raul Fernandez, Tech3 KTM Factory Racing, Red Bull Grand Prix of the Americas

Raul Fernandez : “en course, nous pouvons tous tirer le meilleur parti de la KTM

Il précise : « samedi, nous avons perdu plus d’une seconde face à Dovizioso et nous étions tout aussi rapides en course. J’ai pu en apprendre beaucoup sur nos points faibles, mais aussi sur nos points forts. En course, nous pouvons tous tirer le meilleur parti de la KTM, c’est un gros avantage. Mais nous devons nous améliorer en qualifications. Tous les constructeurs sont forts. Dans le passé, vous auriez marqué des points avec ce déficit de 25s, mais ce n’est plus possible aujourd’hui ».

Car Raul Fernandez a pu analyser son nouvel environnement : « après la course, je me sentais bien, mais les deux jours d’essais ont été très, très difficiles. Les températures étaient très élevées et je me débattais. Mon rythme n’était pas bon à cause de ça. J’en apprends plus chaque jour ». Prochaine leçon, Portimao du 22 au 24 avril.

Raúl Fernández devant son coéquipier Tech3 Remy Gardner

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