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Joan Mir

C’est le genre de phrase faite par Joan Mir au sujet de sa nouvelle Suzuki que Fabio Quartararo aurait sans doute aimé prononcer au sujet de sa Yamaha. Mais ça n’a pas été le cas pour le Français. Pour l’Espagnol, en revanche, il y a de quoi réfléchir à poursuivre sa route avec la GSX-RR pour les saisons à venir au vu de qu’il a vécu pendant deux jours à Sepang. Certes, il n’y a terminé que douzième et dominé par son équipier Alex Rins, et il a aussi chuté, mais, incontestablement, on a bien travaillé à Hamamatsu…

Joan Mir semble loin au classement général des tests de Sepang puisque hors du top 10 alors que son équipier Alex Rins est aux avant-postes, mais il n’y a pas à s’inquiéter au sujet du Champion du Monde 2020. Bien qu’il n’ait pas tout à fait réussi à suivre la concurrence au fil des tours individuels, l’officiel Suzuki est heureux de sa rentrée en Malaisie. Il a réalisé le douzième meilleur temps lors de la deuxième journée d’essais à Sepang, perdant 0,389 seconde contre le meilleur temps d’Enea Bastianini. « Dans l’ensemble, je suis plutôt content. Nous avons un peu mieux compris le potentiel de notre nouvelle moto », a expliqué le Majorquin. « La base est assez solide, les sensations sont bonnes. Je n’ai rien à redire sur ce test. Je suis content. »

« Bien sûr, nous avons besoin de plus de temps pour tirer le meilleur parti du nouveau package. Deux jours ne suffisent pas », ajoute Joan Mir, qui est aussi le champion du monde Moto3 millésime 2017. « Nous avons également le test de trois jours à Mandalika à venir. Je dois dire, cependant, que nous avons fait quelques pas en avant, nous avons progressé. Je me sentais particulièrement fort dans le rythme de course avec des pneus usés. C’est gratifiant ».

Joan Mir Suzuki

Joan Mir : « je suis content de tout »  

Sur sa nouvelle GSX-RR, il dit : « le nouveau moteur a plus de puissance, mais les caractéristiques sont similaires à celles d’avant. Cependant, il semble qu’il y ait quelque chose de plus. Nous devons continuer à tester l’aérodynamique, pour améliorer un peu plus la moto dans ce domaine. Aussi certaines parties du châssis, pour trouver la bonne combinaison, le châssis et le bras oscillant étant la meilleure combinaison ».

Sur sa performance somme toute modeste, il explique : « la vérité c’est que l’on s’est un peu raté. Parce que la température était beaucoup plus basse que la veille et nous pensions que le soft avant pouvait m’apporter quelque chose de plus. Mais bon, j’ai pris le premier départ, j’ai fait deux erreurs, j’ai chuté deux fois… et j’ai décidé de rentrer sans avoir fini le tour. Je n’ai pas pu faire un tour comme j’aurais dû. Et quand je me suis arrêté, j’avais encore l’autre train de pneus ».

Maintenant, l’objectif est l’Indonésie avec un tracé inédit qui sera découvert ce week-end : « à Mandalika vendredi, nous devrons d’abord faire connaissance avec la nouvelle piste. Nous passerons probablement les deux premiers jours à régler correctement la machine sur ce circuit », dévoile Mir. « Ensuite, nous devrons voir si les pièces et la configuration qui fonctionnent bien ici à Sepang fonctionneront également en Indonésie. Bien sûr, nous avons encore du travail à faire. Mais cela pourrait être pire. Je suis content de tout ».

Joan Mir sur la nouvelle Suzuki GSX-RR : 12e place à Sepang

MotoGP Tests Sepang : chronos J2

Sepang

Crédit classement motogp.com

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