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Bien que nouveau venu en MotoGP, le constructeur autrichien continue son évolution de manière positive, en étant par exemple actuellement ex-aequo avec Aprilia au classement constructeurs. Pol Espargaro poursuit son excellente saison, ponctuée par une sixième place qualificative sur la grille en Australie, et deux neuvièmes positions à l’arrivée à Brno et Phillip Island. Il n’est qu’à 9 points de Scott Redding, 7 de son frère Aleix et 5 d’Andrea Iannone.

Parfois, KTM a perdu plus de temps dans la seconde moitié de la course que dans la première. C’était le cas en Australie, et également en Malaisie. Pourquoi ?

« Oui, j’ai eu quelques problèmes avec l’adhérence à Phillip Island. Je n’ai pas fait ma meilleure course là-bas. Je réfléchis toujours à la cause. J’ai vraiment eu beaucoup moins d’adhérence que lors de la FP4. J’y ai roulé en 1’30.1 avec un pneu qui avait déjà fait 10 tours. Mon meilleur tour en course a été de 1’30.5, il était quatre dixièmes plus lent. Je ne sais pas ce qui s’est passé.

« En Australie, j’ai remarqué dans les premiers tours que les autres pilotes ont trouvé l’adhérence beaucoup plus vite que moi. J’ai eu beaucoup de patinage. Je savais que si je voulais finir, je devais un peu fermer les gaz. C’est pourquoi Bradley m’a dépassé. Cependant, j’ai été en mesure de garder un peu d’adhérence jusqu’à la fin en économisant la bande de roulement, et j’ai pu dépasser Bradley à nouveau.

« Mais même quand je l’ai attaqué, mon adhérence n’était pas idéale. Nous devons découvrir pourquoi cela est arrivé. Ensuite, nous pourrons éviter que cela se reproduise en course. »

Après avoir failli se faire éjecter de l’équipe autrichienne malgré un contrat de deux ans, Bradley Smith a repris du poil de la bête, et il s’est même mis à faire des résultats. Il battait tous ses records personnels à Motegi avec la septième place qualificative et terminait même dans le top 10 à Phillip Island.

Le maintien de Bradley Smith au sein de l’équipe KTM pour 2018 n’a pas été évident. Seras-tu content de disputer avec lui l’an prochain votre cinquième saison commune ?

« Oui, bien sûr. C’était le plan depuis le début. Bradley et moi sommes ensemble depuis de nombreuses années, nous avons une très bonne relation. C’est un bon pilote. Je suis content qu’il reste dans l’équipe et d’être son coéquipier.

« Nous pouvons continuer à développer cette moto ensemble. L’avenir semble prometteur. Nous verrons ce que nous pourrons accomplir ensemble. »

Bradley Smith est devenu plus fort depuis que KTM a confirmé son contrat pour 2018 ? Ou est-ce dû à la modification du châssis depuis Aragon ?

« Cela a pu avoir un petit impact, mais cette évolution du châssis n’était pas énorme, pas aussi énorme que le nouveau moteur à Jerez. Bradley a trouvé quelque chose à Phillip Island qui l’a rendu plus rapide. Je suis content que Bradley soit encore rapide. Toute l’équipe est soulagée.

« Je vais vite parce que j’ai maintenant un coéquipier qui me pousse. Cela me rend heureux pour l’ensemble de l’usine KTM et pour l’ensemble du projet. Nous avons besoin de ça. »

KTM dispose maintenant de deux bons pilotes sur le mouillé comme sur le sec. Es-tu surpris ? Tu n’as pas toujours été réputé comme un spécialiste du mauvais temps.

« Oui, c’est vrai mais la moto a une importance énorme. Et heureusement, nous avons une bonne moto maintenant. La confiance que la moto vous donne est très importante.

« Par exemple, au Sachsenring, je suis monté directement en Q2. J’ai même battu Jack Miller sous la pluie. Les gars de mon équipe de l’année dernière m’ont arrêté et m’ont dit : « Ouais, tu n’as jamais été vite sous la pluie ». Je leur ai répondu : « Je suis rapide sous la pluie, mais pas avec votre Yamaha ». Je me souviens qu’en Championnat du Monde125 cm3 et en Moto2 j’ai fait de bonnes courses sous la pluie. Mais avec la Yamaha je n’étais pas rapide sur les pistes humides. Je ne pouvais pas bien rouler avec cette moto sous la pluie, nous n’avons jamais trouvé un réglage pour la pluie utilisable.

« L’usine KTM a trouvé quelque chose qui me rend rapide même sur le mouillé. Si la moto donne la bonne sensation sur le mouillé, le pilote va vite. »

Crédit photo : Gold and Goose pour KTM

Source : speedweek.com

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