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Mandalika

Ce week-end, le WSBK joue la grande finale de sa saison dans une Indonésie qui propose un tracé de Mandalika à la fois inédit et indécis. Comme si l’enjeu ne suffisait pas pour mettre la pression sur les deux protagonistes en lice pour le titre que sont Razgatlioglu et Rea, des interrogations sur l’organisation restent en suspens. Il faudra garder ses nerfs et, justement, l’officiel Kawasaki rappelle qu’il est dans la peau confortable de celui qui n’a rien à perdre… Un duel qui rappelle des souvenir à un certain Troy Bayliss.

Toprak Razgaltioglu ou Jonathan Rea ? Ce n’est qu’à la fin de ce week-end que l’on aura la réponse à cette question qui taraude la WSBK et qui concerne le nom du futur Champion du Monde de la spécialité. Celui qui a aligné six couronnes consécutives avec Kawasaki n’est pas dans une position favorable. Il regrette en effet 30 points de retard sur son rival en Yamaha. Mais cette position a aussi des avantages qui peuvent renverser la situation… L’Irlandais du Nord précise ainsi : « malheureusement je dois récupérer 30 points au classement, mais je me battrai jusqu’au bout. La pression n’est pas sur moi, je peux donc rouler la tête libre car je n’ai plus rien à perdre. Il y aura trois courses, je devrai me donner à 100% pour obtenir le meilleur résultat ».

La pression est donc mise sur le Turc et même encore un peu plus avec cette évaluation : « je dois dire que je suis très excité de courir à Mandalika » a ajouté Rea. « Il y a en effet une grande curiosité à découvrir la piste. Les premières impressions que j’ai eues en regardant certaines photos et vidéos sont excellentes, il semble que la piste colle bien avec les atouts de notre ZX10-RR ».

SBK, Rea: “Non ho più nulla da perdere, la pressione non è su di me”

Troy Bayliss : « je suis sûr que Rea et Razgatlioglu ne sont pas les meilleurs amis du monde »

Reste que cela faisait bien longtemps que le WSBK n’avait pas connu un final avec une telle intensité. La dernière fois remonte sans doute au début de ce siècle, lorsque Troy Bayliss avec la Ducati avait dû affronter Colin Edwards sur sa Honda. Si l’époque est différente, l’Australien de 52 ans est convaincu que, dans les têtes, rien n’a changé.

Le père d’un Oli qui poursuivra la tradition familiale dans cette compétition avec une Ducati précise en effet l’état d’esprit des duellistes et de leur entourage : « il y a des similitudes entre Colin et moi, c’est certain. Je suis sûr qu’il y a une rivalité, il doit y en avoir une, mais cela va au-delà d’eux et concerne les équipes, car les constructeurs veulent aussi gagner le championnat. C’est une question de business et les gars sont là pour gagner. Je suis sûr qu’ils ne sont pas les meilleurs amis du monde ! ». Le pronostic de Troy ? « Ce n’est jamais terminé tant que ce n’est pas fini ». Et il sait de quoi il parle !

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