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Dans notre article du 27 janvier, nous évoquions la possibilité que Stefan Bradl puisse faire une ou plusieurs wildcards cette année.

Alors que les “concessions teams” Suzuki, Aprilia et KTM peuvent demander jusqu’à six wildcards par pilote, les pilotes d’essai de Honda, Yamaha et Ducati sont autorisés à en utiliser un maximum de trois par saison.

L’Espagnol Alberto Puig, en endossant lors des tests IRTA en Malaisie le costume de Livio Suppo dans le rôle de chef de l’équipe Repsol Honda, est également responsable de l’équipe d’essai composée de Stefan Bradl et Hiroshi Aoyama. Pour la première fois, il confirme cette possibilité à nos confrères de Speedweek, bien que la fonction du pilote allemand n’ait toujours pas été officiellement confirmée, les Japonais restant prudents à cause de la blessure au poignet droit du champion du monde Moto2 2011…

Bien sûr, le HRC espère que Stefan Bradl retrouvera prochainement ses pleines aptitudes après un rétablissement complet, mais pour le moment, on mise encore sur Hiroshi Aoyama pour faire rouler la moto 2018 et, semble-t-il, avec raison puisque Stefan Bradl a dû retourner dans les stands après seulement six tours lors des tests privés à Sepang, en raison d’une douleur dans son poignet, avec un meilleur chrono en 2’02.7.

Le fils d’Helmut ne participera pas aux prochains essais à Buriram du 16 au 18 février, et sans doute pas non plus à ceux à Losail du 1er au 3 mars, mais devrait faire son retour à Jerez  lors d’un test privé avant la fin mars.

Alberto Puig : « Nous n’avons pas encore défini le programme complet. Ce n’est pas encore clair. On a demandé à Stefan de venir au test de Sepang. Nous avons vu qu’il n’est pas encore en pleine forme. Stefan pense qu’il sera opérationnel dans un mois. Peut-être qu’on planifiera un autre test avec lui dans un avenir proche. Je ne sais pas encore si, et à quelle course, nous allons utiliser Stefan. Mais dans un monde idéal, il serait logique de disputer un Grand Prix avec lui. Nous n’avons pas encore de plan clair quant à l’endroit où ces opérations pourraient avoir lieu. Nous devons aussi considérer ce qui serait bon pour nous, pour Honda. Où l’affectation de Stefan nous aiderait-elle ? Ensuite, nous demanderons au pilote où il veut participer. C’est important. Si le pilote préfère un certain circuit, il est logique de lui permettre de participer à la course. »

Tout semble donc dépendre du rétablissement de l’Allemand que l’on espère le plus rapide possible, d’autant que Honda a déjà choisi ses trois circuits de tests pour la saison 2018 : « Jerez, Misano et Motegi. »

La firme de Tokyo se dirige donc vers des essais majoritairement en Europe mais dément toute volonté de suivre ainsi la stratégie de Ducati de préparer les Grands Prix concernés : « Honda a toujours eu une équipe d’essai, mais au Japon. Elle a procédé à des essais avec Hiroshi Aoyama et d’autres pilotes comme Takahashi, principalement à Motegi. Il s’agissait de tests fonctionnels, mais aussi de tests de développement. Cependant, il est parfois utile de tester en Europe. Parce que la plupart des pistes sont ici. Les opinions des pilotes européens sont également importantes. Le fait que Ducati et KTM aient également des équipes d’essais fortes n’était pas une motivation et n’a aucunement motivé ce plan. »

Avec l’augmentation du nombre de Grands Prix, la limitation des essais pour les pilotes titulaires en MotoGP pourrait encore se durcir en 2019, que ce soit pour des raisons de temps ou à cause d’une évolution du règlement.

D’où l’importance d’avoir l’équipe de test la plus performante possible, à l’image de Ducati avec Casey Stoner et Michel Pirro, Suzuki avec Sylvain Guintoli, KTM avec Mika Kallio et Yamaha avec Katsuyuki Nakasuga.

 

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