Pedro Acosta

Si Pedro Acosta assure aimer le circuit du Mans, le Grand Prix de France ne lui a jamais souri jusqu’à présent. Chacune des courses que l’Espagnol a disputée dans la Sarthe, s’est terminée par un échec. Le pilote Tech3 espère donc inverser la tendance en tant que pilote de MotoGP.

En 2022, comme en 2023, le Grand Prix de France de Pedro Acosta s’est terminé prématurément, l’Espagnol chutant lors de chacune des épreuves. La dernière fois qu’il a rallié l’arrivée en France, c’était en 2021, lorsqu’il était en Moto3, mais là encore, celui qui venait de s’imposer trois fois de suite a échoué à la huitième place.

Le natif de Mazarrón, qui a connu un week-end difficile à Jerez, sera donc doublement motivé à afficher de bonnes performances cette année. D’une part, pour prendre sa revanche sur l’épreuve mancelle, et d’autre part pour satisfaire son équipe qui évolue à domicile, alors que son Grand Prix d’Espagne n’était pas à la hauteur de ses attentes.

« C’est un circuit que j’apprécie beaucoup, les années précédentes, j’ai toujours été rapide au Mans, mais mon week-end s’est à chaque fois soldé par une chute, rappelle le n°31. L’objectif cette fois sera donc de terminer la course. »

« Ce sera le deuxième Grand Prix à domicile d’affilée, ce sera donc agréable de se sentir porter par les fans. Je vais tout donner pour les satisfaire » ajoute Acosta.

Le jeune rookie a également été invité à s’exprimer sur un sujet qui anime le paddock pour le moment, à savoir le nom de celui qui épaulera Francesco Bagnaia chez Ducati en 2025. Sur ce point Pedro Acosta a été clair, il voit Jorge Martín en rouge l’an prochain.

« Je dirais Martín, parce qu’il gagne plus que quiconque, justifie-t-il. Au final, il est devenu vice-champion du monde l’année dernière. Il n’a pas gagné parce que Dieu ne le voulait pas. Il est leader du Championnat du Monde même après sa chute lors de la dernière course. »

« Sans cela, je pense qu’il aurait gagné l’épreuve sans trop de difficulté, actuellement il est le plus fort du championnat » conclut Acosta