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Remy Gardner

Remy Gardner n’aura donc pas eu la chance de faire une seconde saison dans un MotoGP où son employeur KTM a mentionné à son égard un « manque de professionnalisme ». Une attaque directe qui peut faire mal dans une carrière, mais l’Australien aura l’occasion de répondre sur la piste en 2023, au travers d’une nouvelle orientation en WSBK. Yamaha lui a donné cette chance, mais il avoue avoir eu aussi la porte Ducati ouverte. Dans tous les cas, il a à cœur de prendre sa revanche sur une saison 2022 noire qui succédait pourtant à une campagne 2021 auréolée d’un titre mondial en Moto2.

Remy Gardner est sorti de son hibernation médiatique en se confiant dans les colonnes de GPOne sur son arrivée en WSBK. Il aura pour mission de perpétuer la belle réputation de sa nation australienne dans ce paddock bien différent de celui des Grands Prix et au sein duquel il souhaitera se reconstruire. Car son accession au MotoGP, qui aurait dû être le point d’orgue de sa carrière s’est révélée être quasiment un désastre, les mauvais résultats accompagnant des commentaires peu élogieux de la part de son ancien employeur KTM dont il va devoir se remettre.

Une période que le fils de Wayne garde en mémoire : « mon année 2022 a été une année vraiment compliquée » dit-il. « J’ai essayé de faire de mon mieux, en demandant, entre autres, que certaines choses changent, mais malheureusement rien n’a pu être fait. Finalement, ça s’est passé comme ça et aujourd’hui je suis ici en Superbike. Peut-être que je méritais d’avoir une seconde chance et si je l’avais eue, j’aurais signé, en me donnant à 100% comme je l’ai toujours fait. Je suis un pilote qui essaie toujours de faire de son mieux, mais peut-être qu’ils m’ont rendu service ».

WSBK

Remy Gardner : « Ducati m’a cherché pour courir en Superbike« 

Ce service rendu sera à évaluer au terme de cette première année en WSBK qui est promise en 2023. Une discipline qu’il n’intègre pas par défaut, et d’abord parce que Yamaha n’a pas été la seule proposition sur laquelle il a dû à réfléchir : « Ducati m’a cherché pour courir en Superbike » avoue-t-il. « J’ai eu l’occasion de parler avec Serafino Foti et ce fut une discussion très intéressante ».

« Finalement pourtant, j’ai choisi Yamaha, car après toutes les difficultés rencontrées en 2022, ils m’ont fait comprendre qu’ils me voulaient vraiment, en me présentant un contrat beaucoup plus simple et plus clair » explique l’Australien. « Ducati me voulait aussi, mais ce n’était pas concret étant donné que j’aurais été repositionné dans une équipe satellite. J’ai vu une grande conviction de la part de Yamaha et c’était agréable de voir un représentant de l’équipe d’usine me dire : « nous vous voulons. C’est le contrat. Faisons-en une réalité ».

Remy Gardner est ainsi à la recherche, en 2023, de transparence et d’authenticité à l’aune d’une expérience décevante en 2022. A lui, à présent, de se montrer digne de la chance que Yamaha lui donne de se remettre en selle.

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