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Marc Marquez

Marc Marquez arrive en Thaïlande pour y solder son quatrième Grand Prix avant la fin de son ère Honda qui marquera instantanément le début d’une aventure Gresini Ducati qui doit le repositionner aux avant-postes. Un changement de marque, mais aussi de statut, puisque de pilote officiel avec le meilleur salaire du plateau, il se changerait en compétiteur privé dans une équipe satellite sans être payé. Une vision des choses qui a alimenté récemment les conversations dans le paddock. Et que Marc Marquez dément.

L’idée d’un Marc Marquez qui piloterait sans qu’un sou ne lui soit versé en 2024 embellit encore un peu plus la belle opération accomplie par le team Gresini qui s’offrirait ainsi les services d’un des meilleurs pilotes du plateau, si ce n‘est le meilleur, sur sa Ducati, machine assurément la plus performante du moment. Bref, le jackpot.

Un schéma spécieux, que Marc Marquez a voulu rectifier. Car il ne faudrait pas non plus que cela s’ancre dans les esprits au moment de négocier un nouveau contrat pour 2025 et au-delà … « En tant que personne ambitieuse, dans ma carrière, j’ai toujours placé le sport et les résultats avant l’argent, mais on ne peut pas dire que je cours gratuitement ».

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Marc Marquez : « c’est difficile de comprendre les limites de la moto »

A bon entendeur … Et sinon, pour ce Grand Prix de Thaïlande, que peut-on espérer ? Marc Marquez prévient : que ce soit sec ou mouillé, finalement pas grand-chose … « Les chances de bien faire sont plus grandes sous la pluie, mais c’est vrai que cette année je n’ai pas pu bien rouler sur le mouillé, car même si j’étais rapide, je ne me sentais pas rapide » mentionne l’octuple Champion du Monde.

Il précise : « je peux être assez rapide sur le mouillé parce que je sais quand freiner, quand ouvrir les gaz et où m’incliner, mais je n’ai pas de sensations avec la moto. L’année dernière, les sensations sur le mouillé étaient excellentes, alors que cette année je vais bien, mais je n’ai pas de bonnes sensations ».

Et il conclut, rappelant, n’en déplaise à certains, que la RC213V est un monumental raté en MotoGP : « c’est difficile de comprendre les limites de la moto. Parfois, on tombe sans prévenir et cela enlève un peu de confiance et de sensation. Au niveau actuel, toutes les planètes devraient s’aligner pour penser à un autre podium, car nous ne sommes pas cinquièmes ou sixièmes, mais dixièmes ou douzièmes ».

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