Valentino Rossi, nonuple champion du monde, a captivé l’audience du dernier PoretCast avec Giacomo Poretti, mêlant humour et confidences sur sa carrière et son rôle de mentor à la VR46 Académie. À 46 ans, loin des circuits MotoGP mais toujours influent, Rossi a livré des anecdotes savoureuses, notamment sur les jeunes pilotes, avant Le Mans (9-11 mai 2025).
Valentino Rossi, l’icône éternelle du MotoGP, a une nouvelle fois captivé le public lors de son passage dans PoretCast, une émission animée par l’acteur italien Giacomo Poretti. À 46 ans, le « Doctor » prouve qu’il n’a rien perdu de son humour grinçant ni de sa lucidité, en livrant un regard drôle, tendre et sincère sur son rôle de mentor auprès des jeunes talents de la VR46 Académie.
« Les pilotes sont tous des idiots, et leur état empire à mesure qu’ils deviennent plus forts », a-t-il lâché avec le sourire, une phrase aussitôt devenue virale. Mais derrière cette pique pleine d’ironie, Rossi décrit avec affection la gestion d’un vivier de talents qu’il accompagne depuis leur plus jeune âge.
Aujourd’hui, s’il n’est plus sur la grille de départ, Rossi continue d’entraîner ses protégés, tout en admettant une prise de distance avec les séances physiques : « avant, on faisait tout ensemble : salle, sorties… Maintenant, je m’entraîne surtout chez moi », explique-t-il.
Valentino Rossi : « pour courir aujourd’hui, il faut être un véritable athlète »
Et il reconnaît à quel point le MotoGP moderne est devenu une discipline d’élite : « pour courir aujourd’hui, il faut être un véritable athlète. C’est au moins quatre ou cinq heures de salle de sport par jour, et une attention folle à l’alimentation, surtout dans les petites catégories. »
Mais au fond, ce qui anime toujours Valentino, c’est cette passion intacte : « quand on est avec des jeunes, on rajeunit aussi. Je prends du plaisir, même en tant que supporter. Et si les garçons de l’Académie courent, j’apprécie encore plus. »
Toujours à l’écoute, toujours impliqué, Rossi reste une figure centrale du paddock, moteur silencieux de la relève italienne. Avec, en prime, cette capacité unique à allier exigence, autodérision… et amour du sport.