Le Grand Prix d’Espagne 2025 à Jerez a vu Ducati célébrer sa 22e victoire consécutive, portée par Alex Marquez (Gresini Racing), mais aussi des failles chez Pecco Bagnaia et Marc Marquez, comme l’a analysé Gigi Dall’Igna sur LinkedIn.
Le week-end de Jerez a offert à Ducati une nouvelle victoire — sa 22e consécutive en MotoGP — mais a aussi mis en lumière plusieurs sujets de fond, abordés avec une rare franchise par Gigi Dall’Igna. Dans son traditionnel bilan sur LinkedIn, le directeur général de Ducati Corse a félicité Alex Marquez, tout en lançant un avertissement à Pecco Bagnaia, qu’il estime en deçà des attentes.
Dall’Igna n’a pas manqué de souligner le moment fort du Grand Prix d’Espagne : « la victoire d’Alex sur son circuit national, sa première en catégorie reine, est historique et bien méritée, pour le pilote que nous connaissions déjà bien, mais surtout pour son excellent début de saison, avec continuité, qualité, intelligence, rythme et vitesse. »
Il a également salué le travail du team Gresini : « le fait qu’il soit désormais en tête du Championnat du Monde en dit long sur ce week-end magique. Félicitations à toute l’équipe. »
Mais le ton change lorsqu’il aborde la performance du double champion du monde MotoGP : « Pecco n’a pas été à la hauteur des attentes, principalement parce qu’il nous a habitués à mieux le dimanche. Il lui manquait la vivacité que nous attendions tous, ainsi que ces pics nécessaires pour se battre à nouveau pour le sommet. »
Gigi Dall’Igna : « il est impératif de nous améliorer »
Malgré sa troisième place, Dall’Igna reste exigeant : « du point de vue du championnat, c’est un bon résultat, mais il est impératif pour nous de nous améliorer. »
Il a aussi évoqué la chute de Marc Marquez, survenue en début de course : « c’était une erreur survenue trop tôt, bien avant que le GP ne prenne forme. » Mais il a salué le courage de son pilote : « il faut apprécier la ténacité du pilote à vouloir reprendre la course avec une moto très endommagée, pour finir douzième. »
Enfin, Dall’Igna a lancé un avertissement clair à ses troupes : « nos adversaires ont montré de quoi ils étaient capables. Cela ne nous surprend pas, mais c’est un rappel que nous devons travailler dur pour élever encore notre niveau. »
Ducati reste dominateur, mais Dall’Igna le martèle : le danger en MotoGP ne vient jamais que de l’extérieur — il vient aussi du relâchement intérieur.
