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Yamaha

Fabio Quartararo a ébloui au Grand Prix d’Espagne 2025, décrochant la pole et un podium historique pour Yamaha, en difficulté depuis son titre 2021. L’arrivée de Max Bartolini, ex-Ducati, comme directeur technique, et un moteur amélioré laissent entrevoir un renouveau du projet M1.

Le podium de Fabio Quartararo à Jerez, accompagné d’une pole position historique pour Yamaha, pourrait bien marquer un véritable tournant pour la marque aux diapasons. Après des années de domination Ducati depuis son titre en 2021, le Français redonne espoir à Iwata – avec un peu d’aide… venue directement de Bologne.

L’arrivée de Max Bartolini, ancien stratège de Ducati, au poste de directeur technique Yamaha, commence à porter ses fruits. Et comme l’a observé sur crash.net Michael Laverty de TNT Sports, « ces secrets de Ducati ont filtré jusqu’à Yamaha, ils filtreront progressivement jusqu’à Aprilia. C’est parti ! » Bartolini a notamment été vu échangeant un geste d’affection avec Fabiano Sterlacchini, autre ancien de Ducati aujourd’hui chez Aprilia, preuve que la stratégie technique italienne se diffuse dans le paddock.

« C’est tellement agréable de voir Yamaha capable de se battre », a ajouté Laverty, alors que la marque japonaise vit un renouveau discret mais bien réel. Quartararo lui-même confirme : un moteur mis à jour a été testé après Jerez, plus puissant que celui utilisé pour monter sur le podium : « il y a eu des améliorations nettes. Ce n’est pas encore suffisant, mais nous avançons. »

« La Yamaha est plus lente, mais Fabio Quartararo a piloté à un niveau impressionnant »

À Jerez, Quartararo a tenu tête à Marc Marquez et Pecco Bagnaia, pourtant sur des machines plus abouties. Ce qui a fait la différence ? Son pilotage. « Le pilote Yamaha suivant est à 19,5 secondes derrière lui. Fabio roulait à la limite absolue », a rappelé Neil Hodgson.

Même Bagnaia n’a pas hésité à reconnaître la performance : « la Yamaha est plus lente, mais Fabio a piloté à un niveau impressionnant. »

Devant son public, Quartararo arrivera au Grand Prix de France avec une Yamaha encore mise à jour, mais surtout avec l’élan de celui qui incarne à nouveau l’espoir d’un constructeur historique. Bartolini, fort de son savoir-faire chez Ducati, continue de façonner une M1 plus compétitive. Le moteur V4, toujours en développement, pourrait arriver plus tard – mais la transformation semble déjà en cours.

Yamaha n’a pas encore gagné, mais le pilote qui fait la différence vient de rappeler à tout le monde qu’il était toujours là.

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