On parle beaucoup des deux zéros pointés de Pecco Bagnaia au Mans, mais Alex Marquez est presque tout aussi dégoûté que l’Italien au lendemain du Grand Prix de France. En effet, le pilote Gresini a chuté à deux reprises lors de cette course rocambolesque, et a ainsi laissé, facilement, la tête du championnat à son frère Marc. Alors qu’il est arrivé en Sarthe en menant, il repart avec 22 points de retard, c’est beaucoup. Son énervement est compréhensible.
C’était le pire dimanche de sa saison. Il avait su limiter la casse à Losail après avoir percuté Fabio Di Giannantonio et écopé d’un long lap. Mais cette fois, il n’a pas pu remonter en selle suite à la deuxième chute. « C’est une des choses auxquelles on ne s’attend pas. La deuxième était totalement mon erreur. C’est vrai que je pilotais une moto complètement brisée, avec un guidon plié, mais j’aurais pu finir huitième ou dixième en assurant. Ce qui me met vraiment en colère, c’est qu’elle n’était pas inévitable. D’ailleurs, il n’y a jamais de chutes inévitables » affirmait-il pour Motosan.
Just wasn't meant to be for @alexmarquez73 today after 2 crashes💥😔#FrenchGP 🇫🇷 pic.twitter.com/vJQYpieCgl
— MotoGP™🏁 (@MotoGP) May 11, 2025
Pourtant, tout commençait bien pour l’Espagnol. « La pluie, c’est un peu une loterie. Je pense qu’au vu de notre position au championnat, partir en pneus slicks était en réalité le bon choix. Chausser les pneus pluie était la meilleure solution, mais c’était trop risqué. S’il ne pleuvait pas, Zarco, Oliveira et les autres n’auraient pas marqué le moindre point. » ajoutait-il, et son analyse se tient.
D’ailleurs, ça lui a permis de rapidement se retrouver parmi les meilleurs, avant de connaître deux chutes très dommageables. « Finalement, je me suis retrouvé sur le podium provisoire sans avoir pris la meilleure décision. J’essayais de contrôler ceux qui étaient derrière, ils étaient à environ six secondes. Tout était à peu près sous contrôle. Mais je me suis peut-être laissé emporter. Je ne suis pas arrivé plus vite, mais plus lentement, et j’ai relâché les freins. C’est là que je suis tombé » concluait-il.
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