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Carlo Pernat

Carlo Pernat, figure emblématique du MotoGP, a livré une analyse sans filtre du Grand Prix de France 2025, saluant la victoire héroïque de Johann Zarco (LCR Honda) et la gestion de Marc Marquez (Ducati), tout en fustigeant la Direction de Course pour sa gestion chaotique. Voici un décryptage de ses commentaires, des performances clés et des implications pour le championnat, avec un focus sur Silverstone à venir (23-25 mai).

Le Grand Prix de France 2025 restera dans les mémoires pour son chaos météorologique, ses nombreuses chutes, sa pole position surprise de Fabio Quartararo et la victoire historique de Johann Zarco à domicile. Mais pour Carlo Pernat, figure emblématique du paddock MotoGP, ce spectacle a été surtout le résultat d’une mauvaise gestion de la Direction de Course, qu’il critique sévèrement.

« Direction de course, zéro. Il suffisait de retarder le départ de dix minutes, tout le monde aurait mis des pneus pluie et on aurait eu une course normale. Ce qu’on a vu n’était pas digne d’un championnat du monde, même pas d’un championnat amateur », a fustigé Pernat auprès de GPOne.

Il dénonce également un enchaînement confus et dangereux de décisions : double long lap, changements de moto mal synchronisés, arrêts successifs… un cocktail qu’il qualifie de « honteux », particulièrement en matière de sécurité des pilotes.

Carlo Pernat

Carlo Pernat : « Johann Zarco amène Honda à des niveaux que personne n’aurait imaginés et Fabio Quartararo est trop rapide pour la Yamaha »

Malgré ce contexte chaotique, Johann Zarco est parvenu à triompher sur sa Honda LCR, signant une victoire sensationnelle et inattendue. « Zarco a fait le spectacle. Il remporte une grande victoire et a même dominé Marc Marquez. Il amène Honda à des niveaux que personne n’aurait imaginés. »

Ce succès empêche également Ducati de battre le record absolu de victoires consécutives en Grand Prix (23), un record que le constructeur italien partage désormais avec… Honda. Deuxième au Mans, Marc Marquez a su faire preuve de prudence et d’intelligence stratégique, selon Pernat : « il a bien fait. Ce résultat lui donne une marge pour le championnat. Il est désormais l’homme à battre. »

Le manager italien estime que l’aîné des Marquez est psychologiquement au sommet, là où Bagnaia est en perte de repères : « Bagnaia, pour moi, n’est plus là mentalement. Avoir Marquez à trois mètres, c’est difficile à gérer. 70 % de ses problèmes sont psychologiques. »

Enfin, Fabio Quartararo, parti en pole, a été l’une des victimes du dernier virage humide du Mans. S’il a montré de belles choses, Pernat y voit aussi un excès d’enthousiasme : « il roulait plus vite que ce que la Yamaha pouvait permettre. Il s’est emballé, mais c’est normal, c’était son Grand Prix à domicile. »

Carlo Pernat ne mâche pas ses mots : pour lui, cette course n’a pas permis de refléter les vraies hiérarchies du championnat : « c’était un Grand Prix très étrange. On ne perçoit pas les vraies valeurs de cette façon. » Mais si la Direction de Course est pointée du doigt, ce Grand Prix aura aussi permis à Zarco d’entrer dans l’histoire, à Marquez de prendre l’ascendant, et à Quartararo d’offrir, malgré tout, un frisson à son public…

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Course MotoGP GP de France

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