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Fabio Quartararo

Les larmes de Fabio Quartararo au bord de la piste de Silverstone ont résumé toute la cruauté du sport mécanique. Après avoir dominé 11 tours en maître, le Français a vu son rêve de victoire s’envoler à cause d’un problème technique sur le dispositif de réglage de l’assiette arrière de la moto, scellant son abandon au 12e tour. Une panne technique sur laquelle il revient tout en révélant ce que son binôme de toujours lui a dit pour le consoler de sa déconvenue …

Le Grand Prix de Grande-Bretagne 2025 devait être celui de la renaissance pour Fabio Quartararo. En pole position pour la troisième fois consécutive et auteur d’un départ fulgurant, le pilote Yamaha s’était envolé en tête de la course relancée, menant avec autorité durant les onze premiers tours. Mais tout s’est effondré au 12e tour, dans le virage 6, lorsqu’un problème technique a ruiné tous ses espoirs : son système de réglage de la hauteur de la moto s’est bloqué, le forçant à abandonner en larmes sur le bord de la piste.

« C’est déchirant », a déclaré Quartararo après la course, visiblement abattu. Le pilote français, qui n’a plus gagné depuis le GP d’Allemagne 2022, voyait enfin la victoire lui tendre les bras. Mais une fois de plus, la mécanique l’a trahi. Il a été réconforté par son ami et ancien assistant de piste Thomas Maubant. « C’est mon meilleur ami, il me connaît mieux que personne », confie-t-il. « Il me disait juste qu’aujourd’hui, j’étais clairement le plus rapide… Ça faisait longtemps que je ne m’étais pas senti comme ça. »

Fabio Quartararo – der tragische Held von Silverstone

Fabio Quartararo attribue la chute d’Alex Marquez au même problème qu’il a rencontré

L’incident relance aussi le débat sur les dispositifs de réglage de l’assiette de la moto, que Quartararo critique sévèrement : « si c’était la Formule 1, ils auraient été interdits dès la première saison. Tout le monde en a un, donc il n’y a aucun avantage. C’est fou qu’il faille attendre 2027 pour les supprimer. » Il alerte également sur leur dangerosité : « il faut forcer très fort pour les désengager, et cela peut provoquer des chutes comme celle d’Alex Marquez. »

Malgré l’amertume, le Niçois retient l’essentiel : sa Yamaha M1 progresse enfin. « J’ai été le plus rapide aujourd’hui, et ça faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé. On a l’impression de revenir. Je ne sais pas quand ce sera la prochaine fois, mais on est sur la bonne voie. » Une déclaration pleine d’espoir après une journée qui aurait pu tout changer.

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Course de MotoGP GP de Grande-Bretagne

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