MotoGP, Silverstone, Franco Morbidelli en colère contre Espargaró : « C’est la énième fois qu’il percute ma moto »

Percuté par Aleix Espargaró en course, Franco Morbidelli n’a pas caché sa colère contre l’Espagnol, avec qui les échanges ont semblé tendus.

Franco Morbidelli a connu un Grand Prix mouvementé à Silverstone ce dimanche, et ce dès le début de course. Qualifié dixième, il était 13e sur la grille en raison d’une pénalité reçue après avoir roulé au ralenti sur la piste, et avoir gêné Marco Bezzecchi lors de la Practice de vendredi. Le pilote VR46 a vu ses craintes se réaliser : cette 13e place a joué en sa défaveur. Complètement enfermé au départ, il a rétrogradé jusqu’au 19e rang.

Au tour suivant, il a été percuté par la moto d’Aleix Espargaró, qui est parti à la faute, et dans l’accrochage, la moto de l’Italien a déversé de l’huile sur la piste, provoquant un drapeau rouge. Finalement, le deuxième départ lui a été bénéfique, puisqu’il a terminé quatrième de la course, qu’il a jugée « digne d’un film ».

Néanmoins, il n’a pas du tout apprécié sa percussion du début de course, et les images ont montré des échanges qui semblaient tendus entre les deux pilotes. Ce n’est pas la première fois qu’ils s’accrochent, au propre comme au figuré, et Morbidelli n’a pas caché sa colère contre l’Espagnol, retraité depuis la fin d’année dernière mais qui évolue désormais en tant que pilote d’essai pour Honda et qui roulait ce week-end en wild-card.

« Je prenais mon virage et Aleix a chuté, exactement comme à Misano en 2020, lorsqu’il m’avait fait perdre des points pour le championnat. Ça a été un incident violent, j’avais mal et j’avais peur de m’être cassé quelque chose. Je remercie évidemment les médecins pour leur soutien, comme mon équipe, qui m’a permis de repartir », a déclaré Morbidelli auprès de GPOne.

« J’ai hâte que la Dorna montre les images de cet épisode, parce que c’est la énième fois qu’Aleix percute ma moto ou qu’il se passe quelque chose. Je n’ai pas compris ce que je lui ai fait pour mériter un tel traitement de la part d’un sportif comme lui, qui se prétend être une représentation propre du sport. Le problème c’est que je reçois aussi ce traitement de sa part quand il court en tant que wild-card. Je préfère me concentrer sur le positif », a-t-il conclu.