Marc Marquez a offert une démonstration magistrale au Mugello. Vainqueur du sprint et de la course principale, le pilote Ducati a signé sa 93e victoire en Grand Prix, consolidant ainsi sa position de leader du championnat MotoGP 2025. Avec désormais 40 points d’avance sur son frère Alex Marquez, et pas moins de 110 sur Pecco Bagnaia, il s’impose comme l’homme fort de la saison. Pourtant, le Grand Prix d’Italie a été le théâtre d’un des plus beaux duels de l’année entre Marquez et Bagnaia, une bataille intense ponctuée par une ambiance électrique dans les tribunes.
Le Grand Prix d’Italie 2025 au Mugello ? Un show explosif signé Marc Marquez ! Le pilote Ducati a mis tout le monde d’accord, s’offrant la course sprint et le Grand Prix avec une maestria qui fait mal. Le duel Marquez-Bagnaia ? Le plus beau de la saison MotoGP, un combat de titans qui a fait vibrer les tifosi italiens à chaque dépassement. Mais pour finir, Pecco a mordu la poussière, terminant quatrième, doublé dans le dernier tour par un Fabio Di Giannantonio déchaîné. Ambiance !
Pecco est arrivé au Mugello avec des rêves de gloire, prêt à en découdre avec les frères Marquez. Dès les premiers tours, il a sorti les griffes, plus agressif que jamais en 2025. Résultat ? Un gros zéro. Sur « sa » piste, il s’est fait éjecter du podium par Di Giannantonio, sous les yeux d’un public italien médusé. Son regard post-course ? Un mélange de frustration et de désespoir. « Tout le monde chez Ducati y travaille, mais ils ne trouvent pas de solution », a-t-il lâché, pointant du doigt un avant de sa Ducati aussi stable qu’un château de cartes dans un ouragan. Ce problème de pneu avant, insoluble depuis le début de la saison, l’a encore trahi au freinage de la longue ligne droite.
Pneus, chutes et stratégies foireuses : le carnage du Grand Prix d’Italie
Avec une piste flirtant avec les 50 °C, le pneu arrière tendre a joué les divas. Dès le 13e tour, il a commencé à rendre l’âme. Les malins, comme Di Giannantonio, ont caressé leur gomme en première moitié de course pour mieux sprinter à la fin, chipant la troisième place à Bagnaia. Pendant ce temps, Marc Marquez, lui, a géré comme un chef, prouvant qu’il n’est pas seulement rapide, mais rusé.
Maverick Viñales, alias « Top Gun », avait tout pour briller. Quatrième au départ, il visait le podium… jusqu’à ce que Morbidelli ne l’envoie valser dans une cascade digne d’un blockbuster hollywoodien. Résultat : une chute spectaculaire et une pénalité de long lap pour Morbidelli, mal exécutée, qui a rajouté du piment au fiasco. De son côté, Pedro Acosta a joué les originaux avec un pneu avant dur, une stratégie aussi audacieuse que foireuse. « Tant que le soleil brillait, ça fonctionnait, mais quand le ciel se couvrait, ça ne fonctionnait plus », a-t-il admis, penaud. Pendant ce temps, Viñales, avec son pneu tendre, montrait ce qu’un bon choix pouvait faire… avant de finir dans le décor.
Le Mugello a prouvé une chose : Marc Marquez est intouchable. Entre son pilotage chirurgical, la gestion parfaite de ses pneus et une Ducati qui semble taillée pour lui, il a donné une leçon à tout le plateau. Bagnaia, lui, doit vite trouver des réponses, ou 2025 risque de devenir l’année du cauchemar. Quant aux tifosi, ils ont vibré, crié, espéré… mais c’est bien l’Espagnol qui a fait chanter l’hymne au Mugello !
Classement de la course MotoGP Mugello
