MotoGP, Carlo Pernat encense Bezzecchi et tacle le feuilleton Martin : « Aprilia a enfin trouvé son leader mais quel gâchis avec Jorge ! »

Carlo Pernat, l’un des hommes les plus truculents du paddock, a livré son analyse passionnée après le Grand Prix des Pays-Bas, où Marco Bezzecchi a signé une brillante deuxième place. Pour le célèbre manager, le pilote italien est en pleine ascension et Aprilia peut se frotter les mains dans une période tendue avec celui qui aurait dû être la figure de proue du projet RS-GP.

« Nous avons des points positifs, sans aucun doute. C’est le cas d’Aprilia et de Bezzecchi. C’est une belle histoire. Bezzecchi a montré qu’il était un pilote très fort, sachant former un groupe et pousser l’équipe. Et c’est une bonne chose qu’Aprilia l’ait recruté » commente-t-il.

Pernat va même plus loin, convaincu que Bezzecchi vient de franchir un cap : « à mon avis, il a fait ce fameux bond en avant en termes de qualité. Il est proche de Marquez, il essaie de le dépasser. C’est très difficile car Marquez est un champion. Mais il doit rester calme, il va essayer. Et puis, l’arrivée de Fabiano Sterlacchini, à mon avis, sera très importante. »

Carlo Pernat : « c’est dommage que le complot avec Martin ait été fomenté par son manager »

Mais l’Italien ne pouvait pas s’empêcher d’évoquer le feuilleton qui agite le box Aprilia : Jorge Martin et son départ inattendu. Visiblement agacé, Pernat lâche : « c’est dommage que le complot avec Martin ait été fomenté par son manager, qui veut partir. On verra bien. Cela me semble vraiment mal. Mais on verra bien. »

Pour Pernat, le choix de Martin est incompréhensible, surtout au vu du potentiel d’Aprilia : « si j’étais pilote et que je quittais une moto qui roule très bien actuellement, avec de l’envie, de la qualité et un coéquipier comme Bezzecchi, je resterais où je suis. »

Et d’élargir le débat au contexte plus vaste du MotoGP, en rappelant un autre bouleversement majeur : « cependant, ce sont des raisons financières qui influencent le marché. Comme ce qui s’est passé avec Carmelo Ezpeleta, le patron de Dorna, qui a réussi à vendre la majorité à Liberty Media. L’autorité de la concurrence a donné un avis positif. »

Ainsi va le MotoGP selon Pernat : entre histoires de talents émergents et intrigues en coulisses, le paddock n’a décidément rien à envier à une série à suspense.

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