Johann Zarco a dressé le bilan des 5 derniers Grands Prix, qui l’ont vu connaître le meilleur et le pire entre Le Mans et Assen.
À la veille d’entamer les deux derniers Grands Prix de la première partie de la saison, qui se tiendront de façon successive ce week-end et le week-end prochain, Johann Zarco a dressé le bilan. Déjà dix Grands Prix ont eu lieu, et les cinq derniers ont représenté un véritable grand huit pour le pilote français, qui est passé d’une victoire à domicile, en France, et d’un podium à Silverstone à une période compliquée, dans le fond du classement, avec notamment deux week-ends sans points en Aragon et au Mugello, et trois chutes.
Comment a-t-il vécu ces deux mois ? Johann Zarco l’a raconté à Dafy, dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux. « On repart du Grand Prix de France. Je crois qu’il n’y a pas besoin de le reraconter le Grand Prix de France, c’était assez exceptionnel comme ça [rires]. On reverra peut-être ça quand on sera vieux », a-t-il commencé avec humour.
« Ensuite il y a eu Silverstone, et je disais que je n’avais pas fait de points en sprint lors des cinq premières courses, mais sur les cinq suivantes il y a quand même eu des points. Au Mans, une belle sixième ou septième place, et à Silverstone une magique cinquième place en sprint, mais suivie d’un podium le dimanche, et là en fait j’ai surfé sur une vague de folie pendant deux dimanches exceptionnels. Il y a eu des conditions changeantes, peut-être qu’il fallait le temps que les autres s’adaptent, moi j’ai l’expérience, j’arrive à avoir la vitesse et à choper le podium. C’était beau cette deuxième place à Silverstone et ça a fait beaucoup de points dans la poche. »
« Mais ensuite, passage à vide. Est-ce que les voyages au Japon pour s’entraîner pour les 8 Heures de Suzuka, pour faire des tests pour Honda, m’ont peut-être coûté de l’énergie ? Il y a eu des pistes différentes. Aragon zéro point. Mugello zéro point. Et là ça a été les boules parce que je n’arrive plus à suivre les autres pilotes, je n’arrive plus à avoir la vitesse que je sentais en début d’année. Les progrès qui semblaient se confirmer se sont un peu perdus et ça a mis les boules. Et à Assen, pareil. Difficile de se qualifier pour la Q2, je la chope in extremis, pas de points sur la sprint, et la course je fais 12e en attendant, en me disant que je prends ce qu’il y a à prendre, je profite un peu des chutes et au moins j’ai mes quatre points à la fin du week-end. »
« Ça me permet quand même de passer la barre des 100 points. 101 points c’est déjà beaucoup plus que l’an dernier [il en avait marqué 55 sur l’ensemble de la saison, ndlr.]. Il y a moyen de faire de belles choses mais c’est bizarre ces moments où c’est difficile et ça ne se passe pas bien. Heureusement qu’il y a eu cette victoire qui met quand même du baume au cœur en se disant qu’il y a eu de belles choses de vécues. On a envie d’en revivre d’autres mais il faut tout reprendre pas à pas pour y arriver. La saison est encore longue, j’espère vous régaler. »
Johann Zarco sera de retour en piste dès ce vendredi en Allemagne, sur le circuit du Sachsenring, pour le 11e Grand Prix de la saison.