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Gino Borsoi

Depuis le début de saison, nous avons l’occasion de voir en action l’association Pramac-Yamaha, qui était assez attendue, il faut le dire. Après deux décennies passées avec Ducati, l’équipe privée a préféré exploiter des motos de la firme d’Iwata dans la plus prestigieuse des catégories. Gino Borsoï, manager de l’équipe et qui a connu les plus grands succès – dont un titre équipe et un titre pilote – avec Ducati, se confie sur cette nouvelle association prometteuse… et ambitieuse ! Pour rappel, Toprak Razgatlioglu rejoindra les rangs de Pramac dès l’année prochaine.

Gino Borsoï est très heureux. Actuellement, il a le plaisir de faire rouler deux pilotes respectés dans le paddock, Miguel Oliveira et Jack Miller, sur des machines relativement compétitives par rapport à ce que l’on pouvait attendre. « Je dirais que c’est positif, intéressant. Nous constatons que Yamaha, comme promis, met tout en œuvre et travaille aussi dur que possible. Outre les améliorations, ils apportent des idées, des innovations et, surtout, ils nous traitent comme une famille. » déclarait-il pour Motosan.

 

 

Le moteur V4, vu pour la première fois dans un châssis Yamaha très récemment, fait beaucoup parler. Gino Borsoï a aussi son avis sur la question. « Le projet actuel, en constante évolution, est un projet qui, à terme, s’éteindra à la fin de l’année. Cela ne peut évidemment pas affaiblir le nouveau projet V4 ; c’est l’avenir, et ce sera l’avenir. Yamaha a de nombreux fronts ouverts. Ce sont aussi des problèmes supplémentaires ; alors qu’un constructeur se concentre uniquement sur la moto de 2027 et sur l’évolution de ses modèles actuels, Yamaha se concentre sur plusieurs projets, comme nous l’avons dit, et c’est très difficile, très difficile ; un effort titanesque ». Yamaha doit faire attention à ne pas se perdre en route.

Rejoindre Yamaha en 2025, c’est aussi prévoir l’avenir, et le fameux changement de 2027. En effet, cette nouvelle ère pourrait bien tout changer, et impossible de dire qui en seront les grands gagnants. « Ce n’est pas facile, ni simple, de prévoir le bon timing pour un changement aussi important. Les cartes peuvent être redistribuées. Tout peut arriver. On peut comprendre la réglementation dès la première minute, ou ne pas la comprendre du tout » concluait-il.

Pensez-vous que Yamaha sera au rendez-vous début 2027 ? Dites-le-nous en commentaires !

 

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