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Si les pilotes MotoGP ont pu partir en vacances dès lundi après le Grand Prix de la République Tchèque, certains de leurs collègues des catégories Moto2 et Moto3 sont restés à Brno pour un test officiel.

Lundi, l’Autodrome était réservé aux Moto2 pour une journée divisée en deux sessions de 4 heures, la première allant de 9h00 à 13h00, la seconde de 14h00 à 18h00.

Lors de la première, avec des conditions déjà chaudes (28° dans l’air, 44° au sol), Barry Baltus (Fantic Racing Lino Sonego), déjà détenteur du record absolu du circuit en 1’58.322 depuis le week-end dernier, réalisait le meilleur temps en 1’59.118 devant son coéquipier Aron Canet après avoir parcouru 35 tours.

L’après-midi voyait toutefois Manuel Gonzalez (LIQUI MOLY Dynavolt Intact GP) rouler plus vite que le record absolu du circuit, en 1’57.932, également devant son propre coéquipier Sena Agius.

Le mardi, en Moto3, les conditions étaient nettement plus fraîches (21° dans l’air, 35°) mais également parfaites pour taquiner le record. Seuls 11 pilotes étaient malheureusement au rendez-vous, mais cela n’a pas empêché José Antonio Rueda (Red Bull KTM Ajo) de réaliser 12 tours et 2’05.374 lors de la première session, à 3 dixièmes du record absolu, devant Jacob Roulstone (Red Bull KTM Tech3).

L’après-midi, ce dernier progressait en 2’04.945 et devenait de fait l’homme le plus rapide sur le tracé tchèque en catégorie Moto3, même si à notre connaissance les chronos inscrits lors des tests officiels ne sont pas comptabilisés dans les records officiels (contrairement à ce qui est indiqué sur ces feuilles de temps).

Pourquoi les deux catégories ont roulé plus vite que lors du Grand Prix ?
Sans doute pour deux raisons venant s’additionner, mais dont la part de chacune est indéterminée.
Le vendredi du GP, les conditions de piste étaient humides lors de la FP1, empêchant les équipes de travailler les réglages des motos pour le sec.
Malgré un asphalte très performant qui a permis de battre tous les anciens record, les teams n’avaient eu que la Practice et la FP2 pour dégrossir les bons réglages avant de se qualifier.
Là, les pilotes ont pu parfaire leurs réglages… sur une piste recouverte de gomme Michelin.