Maverick Viñales a créé la surprise au guidon de la KTM, et dresse donc un bilan plus que positif de sa première partie de saison.
Maverick Viñales profite actuellement de la pause estivale pour se remettre de sa blessure à l’épaule, qu’il s’est faite lors du Grand Prix d’Allemagne. L’Espagnol vise évidemment un retour lors de la reprise du championnat à la mi-août, en espérant revenir à son meilleur niveau. Il faut dire que son forfait, qu’il l’a empêché de prendre part aux courses en Allemagne et en République Tchèque le week-end suivant, est venue mettre un coup d’arrêt brutal à son ascension.
Viñales a en effet quitté Aprilia pour rejoindre KTM cette année au sein de l’équipe Tech3, sur une moto radicalement différente, et il lui a fallu du temps pour s’y adapter. Le constructeur autrichien a de plus rencontré de très grandes difficultés financières, fragilisant le développement de la RC16 et l’avenir de ses pilotes. Mais le numéro #12 est resté la tête dans le guidon, sans que rien ne soit venu le perturber.
Il a effectué un début de saison timide, avec deux seuls points marqués lors des trois premiers Grands Prix et des résultats loin au classement, mais sans cesser de répéter que le processus suivait son cours. Le déclic a eu lieu au Qatar, où il s’est montré performant dès le début du week-end, et est allé chercher un incroyable podium le dimanche, qui a malheureusement été annulé en raison d’un problème de pression de pneu.
Peu importe, la machine Viñales était lancée. Dès lors, il a enchaîné les tops 5 et a frôlé le podium à plusieurs reprises. Il semblait parti pour décrocher à nouveau de bons résultats en Allemagne, lorsqu’il a chuté en Q2. Malgré la frustration liée à sa blessure, il ne garde que le positif de cette première partie de saison, et souhaite poursuivre sur sa lancée lors de la seconde.
« Mon ressenti c’est qu’on a beaucoup progressé depuis le début de la saison », a-t-il confié dans une vidéo partagée par le team Tech3 sur ses réseaux sociaux. « Quand j’ai commencé la pré-saison, ça a été très dur parce que je devais m’adapter à une moto qui est très différente de ce à quoi j’étais habitué. J’avais constamment l’impression que j’avais besoin de temps, mais en MotoGP, on n’en a pas. On doit être rapide et répondre présent dès le premier tour. »
« Ça m’a pris un peu de temps mais j’ai plutôt bien compris la moto et comment elle fonctionne. Honnêtement, au vu de comment je me sens et de l’énergie qu’il y a dans l’équipe, je peux dire qu’on est au-delà des attentes. On a été très compétitifs chaque week-end, surtout lors des essais, souvent dans le top 3. En course, on s’est souvent battus pour des podiums ou des tops 5, qui est exactement ce qu’on vise pour chaque course. »