pub

Jack Miller

L’horizon 2026 de Jack Miller n’est pas encore dégagé, mais l’Australien ne cache ni sa préférence ni son enthousiasme : rester chez Pramac Yamaha. « J’adore l’équipe ! » lâche-t-il sans détour, espérant que son avenir sera bientôt ficelé. En attendant, Miller a traversé l’été le couteau entre les dents : à peine la trêve était-elle entamée qu’il s’alignait déjà aux 8 Heures de Suzuka avec Yamaha, bouclées à une solide deuxième place aux côtés d’Andrea Locatelli et Katsuyuki Nakasuga.

La coupure ? Aussi courte qu’efficace. « Je n’ai pas eu beaucoup de vacances. Je suis resté à la maison cinq jours avant Suzuka et sept jours après. C’était comme une pause sportive normale », confie-t-il dans une interview exclusive accordée à Speedweek. « Cependant, je me sens bien et reposé après Suzuka, et je suis prêt à affronter la seconde moitié de la saison. »

Le team Yamaha, satisfait mais ambitieux, partage le sentiment de Suzuka : « oui, bien sûr, mais nous en voulions plus. Honda a été très fort cette année et nous avons beaucoup appris. Malheureusement, nous avons dû faire un arrêt supplémentaire. Mais je suis satisfait du résultat et du travail de l’équipe. Nous avons vraiment apprécié ; c’est un événement fantastique. »

Photo de Gold & Goose Photography/Getty Images

Jack Miller : « j’ai quelques offres sur la table, mais mon objectif est de rester chez Yamaha »

Reste la grande question : qui épaulera Toprak Razgatlioglu chez Pramac en 2026 — Miguel Oliveira ou Jack Miller ? Yamaha veut attendre Spielberg et Balaton avant de trancher. En attendant, l’Australien temporise, mais pose ses cartes : « attendez, attendez, attendez ! Nous sommes encore en train d’évaluer la situation et la marche à suivre. J’ai quelques offres sur la table, mais mon objectif est de rester chez Yamaha. J’aime piloter la M1 et j’attends avec impatience les évolutions à venir. Je ne veux pas perdre cela. En même temps, je ne veux pas attendre novembre et je veux avoir rapidement des informations claires sur mon avenir. »

Un guidon usine Yamaha ? « Je ne sais pas », répond-il du tac au tac sur Speedweek. « Ma priorité est de rester chez Pramac. J’adore l’équipe et l’ambiance. Mon objectif principal pour l’instant est d’y rester. Il faudra attendre de voir ce qui se passe. » Et si la porte MotoGP se refermait, le WorldSBK serait-il une piste ? « Bien sûr ! J’aime piloter des motos. D’un autre côté, j’ai aussi une famille. J’ai passé près de 20 ans loin d’Australie et mon pays me manque. Ma priorité, cependant, est de rester en MotoGP et d’améliorer mes résultats jusqu’à ma retraite, après quoi nous verrons. »

Place au présent : Spielberg arrive, un terrain qu’il adore. « C’est un circuit que j’aime beaucoup. J’y suis monté plusieurs fois sur le podium. La Yamaha se comporte plutôt bien dans les virages que nous avons à Spielberg. Bien sûr, la puissance n’est pas notre point fort, mais notre aérodynamisme est aussi légèrement supérieur à celui des autres motos, ce qui explique pourquoi nous avons plus de vent. Mais les virages sont bons ; le secteur intermédiaire devrait nous convenir. Le freinage n’est pas mal non plus. J’ai hâte d’être au week-end ; on verra ce que nous pouvons faire. »

Message reçu : Miller veut clarifier vite, performer fort, et continuer l’aventure avec l’équipe qu’il aime.

Jack Miller veut des éclaircissements sur son avenir

Tous les articles sur les Pilotes : Jack Miller

Tous les articles sur les Teams : Monster Energy Yamaha MotoGP, Pramac Racing