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Aron Canet

C’est la première annonce officielle du mercato Moto2 2026 : Aron Canet quitte Fantic pour rejoindre l’Elf Marc VDS Racing Team. Contrat pluriannuel et retour à des sensations connues puisqu’il délaissera la Kalex pour une Boscoscuro — un châssis qu’il a déjà exploité en 2020 (sous l’appellation Speed Up) et en 2021. Un choix sportif… et stratégique, l’écurie de Marc Van Der Straten évoluant aussi en WorldSBK…

Dans le podcast Fast and Curious, l’Espagnol a enterré l’hypothèse d’une montée immédiate en catégorie reine. « Je le sais depuis l’année dernière », a-t-il lâché, sans entrer dans les détails. En revanche, l’option Superbike a sérieusement existé pour 2026 : échanges avec Aruba Ducati (offre salariale jugée trop faible, 150 000 €) et piste BMW (proposition un an seulement), finalement trop courte pour un pilote au sommet de sa courbe. L’accord annoncé avec Marc VDS couvrirait donc, à ce stade, le programme Moto2.

Le deal règle un gros dossier du plateau : Canet succèdera à Jake Dixon au sein de l’équipe belge, tandis que Dixon monte en WorldSBK avec l’usine HRC. Particularité : les deux pilotes partagent le même manager, Bob Moore, qui a confirmé l’accord avec Marc VDS.

Vous avez hâte ? Aron Canet restera en Moto2, mais passera chez Marc VDS et Boscoscuro.

Aron Canet choisit la stabilité gagnante

Sportivement, Canet peut désormais verrouiller sa fin de saison : l’objectif est clair, aller chercher la couronne Moto2. Il ne compte que 25 points de retard sur son compatriote Manuel Gonzalez (Intact GP). En parallèle, il pousse aussi Fantic vers le titre par équipes aux côtés de Barry Baltus : le duo possède 16 points d’avance sur IntactGP. La vitesse est là, la détermination aussi.

Le package Marc VDS–Boscoscuro coche plusieurs cases : châssis incisif pour un style d’attaquant, structure de pointe capable d’offrir un projet pluriel (pont vers le WorldSBK si nécessaire), et un environnement technique taillé pour maximiser la fenêtre de performance d’un candidat au titre. Rester dans l’écosystème MotoGP tout en gardant une porte ouverte vers l’SBK : la trajectoire est lisible.

En un mot, Canet choisit la stabilité gagnante plutôt que le saut dans l’inconnu : un team d’élite, un châssis qu’il maîtrise, et un horizon qui peut l’emmener très haut—en Moto2 dès 2026, puis, le moment venu, vers le meilleur guidon… qu’il soit en GP ou en Superbike.

Aron Canet est à la croisée des chemins

 

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