Johann Zarco estime qu’il doit accepter le niveau actuel de Honda et ne plus chercher à « trop en vouloir ».
Après s’être qualifié d’office pour la Q2 grâce à sa huitième place en Practice hier, Johann Zarco a rencontré plus de difficultés ce samedi qui l’ont mené à partir à la faute à deux reprises. La première chute est survenue durant les FP2, tandis que la deuxième a eu lieu au début des qualifications, ce qui a complètement perturbé sa séance, dont il a terminé 12e et dernier.
Le Français a pris un bon départ en gagnant deux positions, avant de finalement évoluer au 11e rang dans les premiers tours. Il est entré dans le top 10 lors du sixième tour grâce à une erreur de Franco Morbidelli, puis dans la zone des points avec l’abandon de Raúl Fernández, qui l’a ainsi fait remonter à la neuvième place, dont il n’a plus bougé jusqu’au drapeau à damier.
Si cela reste loin des résultats qu’il vise, le numéro #5 considère qu’il doit commencer à accepter le niveau actuel de Honda, tout en saisissant les opportunités qui se présenteront à lui. Ce pourrait être le cas demain, si la météo venait à se gâter.
« On avait peu de chances de marquer des points, et avec le pneu soft il y avait des vibrations ce matin. Même avec le medium, il a commencé à en y avoir sur les cinq derniers tours. J’ai pu les gérer, et sans doute que les autres en ont eu plus que moi. En tout cas j’ai pu utiliser le point fort du medium, qui a une certaine stabilité et moins d’usure. Je suis content d’avoir au moins eu un petit point. C’est sûr qu’il y a eu l’abandon de Raúl [Fernández] et l’erreur de Morbidelli, mais il n’est pas remonté ensuite. J’ai tout fait pour avoir Di Giannantonio mais je n’arrivais pas à aller plus vite », a-t-il expliqué au micro de Canal+.
« On a vraiment du mal et là il faut se remettre en conditions pour accepter de faire des places qui font moins rêver. Mon problème ce matin c’est que j’en ai trop voulu et j’ai chuté en FP2 et en qualifications. Après on ne peut pas m’en vouloir de trop en vouloir, mais malheureusement ça me joue des tours parce qu’on casse du matériel et on ne progresse pas. À un moment il faut accepter qu’on n’est pas encore au niveau. »
« Il ne faut pas trop en vouloir et croire que je vais être à chaque fois devant parce que sinon je me rends malade. Il faut presque patienter que les opportunités viennent à moi pour les prendre, comme je l’ai fait au Mans et à Silverstone. J’ai raté l’opportunité au Sachsenring, mais demain s’il y a de la pluie, il y a moyen de continuer à rêver en restant calme », a-t-il conclu.
Résultats de la course sprint du Grand Prix d’Autriche
Crédit classement : MotoGP.com
