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Hervé Poncharal

Enea Bastianini se retrouve dans l’œil du cyclone après une collision explosive avec Johann Zarco lors du Sprint du Grand Prix de Hongrie à Balaton Park. Frappé d’une double pénalité de long lap, le pilote Tech3 clame son innocence, mais les commissaires de la FIM MotoGP restent inflexibles. Retour sur un incident qui fait jaser, jusqu’à contrarier le patron de l’équipe Hervé Poncharal.

Tout commence au virage 1, dès le premier tour du sprint, quand Fabio Quartararo (Yamaha) percute Bastianini. Ce choc, selon le pilote italien, endommage son dispositif de réglage de correction d’assiette, provoquant un chaos qui mène à sa collision fatale avec Johann Zarco (LCR Honda). Résultat ? Une course terminée pour les deux pilotes et une double pénalité pour Bastianini, déjà épinglé pour une infraction au départ du Grand Prix de France.

Hervé Poncharal, patron de Tech3, n’a pas mâché ses mots sur TNT Sports : « il a eu un problème avec le dispositif de correction d’assiette arrière. Il n’a pas pu freiner correctement et il a sorti Zarco. Devinez quoi ? Nous en avons été les principales victimes. Nous sommes les plus pénalisés. Je suis mécontent. Honnêtement, je trouve que c’est injuste. »

Bastianini Hervé Poncharal

La défense de Bastianini et la colère d’Hervé Poncharal

Bastianini a tenté de défendre sa cause, arguant que le dispositif de réglage, activé de manière excessive après le contact avec Quartararo, a saboté son freinage. Mais les commissaires ne l’entendent pas de cette oreille. Selon Crash.net, les preuves manquent pour confirmer si le problème vient d’un dommage ou d’une activation accidentelle.

Pire, Bastianini savait que son dispositif était actif et n’a pas adapté son pilotage. Les images de l’accident sont sans appel : il rate son point de freinage, entraînant Zarco dans sa chute.

D’autres pilotes ont déjà balayé l’excuse du dispositif défaillant, affirmant qu’une moto abaissée n’altère pas la puissance de freinage d’une MotoGP. Les commissaires, prudents, refusent d’ouvrir la boîte de Pandore en excusant ce type d’incident pour des raisons techniques. La double pénalité est donc maintenue, alourdie par le statut de récidiviste de Bastianini.

Un verdict qui divise, une équipe en colère et un pilote frustré : cette histoire laisse un goût amer à Tech3. Bastianini méritait-il vraiment cette double sanction ? Le débat est lancé !

El milagro de Bastianini

 

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