Joan Mir reste convaincu de son potentiel et de celui de la Honda, mais il doit encore parvenir à progresser sur un point fondamental.
Après une première partie de saison particulièrement difficile, qui l’a vu cumuler 12 abandons sur 24 courses, Joan Mir était motivé à repartir d’une page blanche au sortir de la pause estivale. Aidé par les évolutions apportées par Honda et qui semblent fonctionner, le pilote espagnol a connu un bon Grand Prix de reprise en Autriche en se qualifiant dans le top 10 et en terminant sixième de la course principale.
La dynamique s’est répétée en Hongrie le week-end suivant, avec de nouveau une dixième place en qualifications puis une sixième place en course sprint. Malheureusement, il a pris un très mauvais départ lors de la course du dimanche et s’est retrouvé 16e au terme du premier tour, avant de partir à la faute trois tours plus tard.
Toutefois, Mir reste persuadé de pouvoir viser le top 6, comme il l’a fait à deux reprises sur les derniers Grands Prix, mais y voit une condition fondamentale : celle de parvenir à dépasser les moments compliqués, qui le fait partir dans la mauvaise direction avec son équipe, ou bien tout simplement commettre des erreurs. Sans cela, allié à un solide travail sur l’ensemble du week-end, le scénario risque de se répéter.
« Montmeló est un circuit que je connais bien et sur lequel on a réalisé des essais, aussi bien nous que l’équipe de test. On a affiché une très bonne vitesse ces derniers week-ends et obtenu de bons résultats en Autriche. Lors du dernier GP en Hongrie, on a de nouveau eu de la malchance, mais ça peut arriver dans notre situation. Si on met tout en œuvre pendant le week-end et qu’on parvient à passer un cap dans les moments critiques, je sais qu’on peut se classer dans le top 6 ou 7. On progresse, il faut juste continuer à travailler », a-t-il affirmé.
