Ce vendredi en Catalogne, Fabio Quartararo a connu une journée contrastée : de la frustration en piste, un soupçon d’humour, et une lueur d’espoir venue du futur moteur V4 Yamaha…
Le Français a lancé sa tournée médiatique par une petite scène cocasse : « c’est vraiment mon jour », ironise-t-il, après avoir fait tomber son téléphone en essayant de le ranger dans sa poche. Le ton était donné.
En piste, la matinée fut un cauchemar : « ce matin a été l’une des pires séances », avouera-t-il, après une 18ᵉ place décevante. L’après-midi s’annonçait mieux, mais deux drapeaux jaunes dans le premier secteur lui ont gâché son attaque chrono. Résultat : 11ᵉ, juste aux portes de la Q2. « Je pense que nous aurions atteint la Q2. C’est vraiment dommage. Mais notre rythme est faible par rapport aux autres. »
Malgré tout, Quartararo garde un brin d’optimisme : « les drapeaux jaunes étaient agaçants, mais c’est aussi lié à notre approche de la séance. Ce n’était pas idéal. Nous apprenons et essayons d’apprendre de nos erreurs. C’était frustrant. Avant la première attaque, je pensais que la Q2 était complètement hors de portée. Mais après, je me sentais bien. Je pense donc que nous avons une chance d’atteindre la Q2 demain. »
Fabio Quartararo : « j’ai oublié d’enlever mon collier de perles »
Mais le constat reste amer : « l’adhérence est toujours mauvaise pour nous, mais c’est encore plus prononcé ici. Nous avons également des problèmes d’électronique et, à voir comment la moto réagit, l’adhérence est faible. »
Alors que la M1 actuelle ne convainc plus, Yamaha prépare l’avenir. Quartararo a confirmé la grande nouvelle : « oui, nous testerons le V4 lundi. » Une échéance avancée, puisque le Français n’attendait pas ce roulage aussi tôt. Pour rappel, Augusto Fernandez a été désigné pour tester le V4 en conditions de course via une wild card.
Autre détail qui n’a pas échappé aux observateurs : Quartararo a roulé… avec un collier de perles autour du cou. « J’ai oublié de l’enlever ce matin. Et puis j’ai décidé de le garder. Ça me gênait avant, mais maintenant, j’ai tout simplement oublié de l’enlever. »
Un choix qui surprend, alors que la F1 interdit strictement bijoux et piercings en piste. Lewis Hamilton avait même dû obtenir une dérogation pour certains. Quartararo, lui, préfère plaisanter : « c’est un problème de sécurité en Formule 1, mais pas encore ici. Je ne sais pas pour combien de temps. »
Quartararo manque la Q2, peste contre l’adhérence et l’électronique, mais garde les yeux rivés sur lundi et le test du V4. Et si ce moteur marquait enfin le début du renouveau Yamaha ?
Practice MotoGP, Catalogne : chronos
