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Le week-end de Misano a offert une surprise : Marc Marquez, pourtant maître absolu des qualifications en 2025, n’a pas réussi à décrocher une place en première ligne. Quatrième sur la grille, il a semblé lutter davantage contre sa Desmosedici GP25 que contre ses rivaux.

Pour Sylvain Guintoli, consultant sur NT Sports 2 le problème est clair : Marquez n’a jamais trouvé le bon feeling avec l’avant de sa Ducati.

« Il avait l’air très nerveux. On dirait qu’il n’a pas encore pris confiance avec l’avant. Sur ce circuit bosselé, étroit et agressif, Marc n’a pas trouvé ce côté tranchant dont il a besoin. »

Marc Marquez

Pour la première fois, Marc Marquez fait face aux difficultés de Bagnaia

Une analyse sans concession qui pointe la fragilité d’un package pourtant dominant depuis le début de saison.

Contrairement à son habitude, Marquez a passé plus de temps au box Ducati qu’en piste, multipliant les ajustements pour tenter de calmer l’instabilité de sa machine. Résultat : un retard de 0,218 s sur la pole de Marco Bezzecchi, un gouffre pour le sextuple champion de MotoGP habitué à l’excellence.Cette situation est d’autant plus frappante qu’elle rappelle les difficultés de son coéquipier, Pecco Bagnaia. L’Italien, qui a lutté avec l’avant de sa moto tout au long de la saison, a confié à Marquez qu’il « perdait de plus en plus confiance ».

Ce manque de confiance à Misano a rapproché Marquez de la réalité vécue par Francesco Bagnaia tout au long de la saison : une Ducati imprévisible, difficile à exploiter à la limite. Si Marquez parvient jusqu’ici à masquer ces défauts par son talent, Guintoli laisse entendre que le problème est bien plus profond : une GP25 exigeante, voire piégeuse, sur laquelle l’Espagnol peut aussi trébucher.

Misano

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