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La parade des pilotes MotoGP a su faire sa place dans le programme du week-end en devenant une tradition qui satisfait à la fois les spectateurs présents, aujourd’hui à Misano pour le Grand Prix de Saint-Marin, mais aussi les pilotes pour qui il s’agit du seul moment où ils peuvent communiquer tous ensemble sans enjeu.

Prise avec réticence comme une contrainte par les plus sceptiques à sa mise en place dans le format des week-ends de Grand Prix, au début de la saison 2023, elle a maintenant été adoptée avec une certaine bienveillance, du moins quand la météo est au moins relativement clémente comme c’est le cas ce dimanche sur le circuit transalpin après une petite pluie nocturne…

Elle permet aussi de juger l’accueil que les spectateurs réservent à chaque pilote, parfois contrasté en Italie…

Le véhicule transportant les champions s’étant largement standardisé depuis son arrivée, du moins en Europe, il n’y a plus de vraie surprise de ce côté, mais cette animation permet souvent de recueillir, cette fois via une journaliste de Sky  Sport, les derniers propos des pilotes avant le Grand Prix…

🎤 Fabio Quartararo, vous êtes devenu champion du monde ici. Misano a donc une saveur particulière pour vous. À quel point ce circuit est-il spécial ?
Fabio Quartararo : « C’est spécial, même si je pense que cela fait déjà trop longtemps (rires). Mais oui, bien sûr, c’est un endroit particulier. J’aime ce tracé. Ce week-end, nous rencontrons quelques difficultés, mais j’espère que nous pourrons faire une belle course aujourd’hui. »

🎤 Pensez-vous avoir le rythme pour vous battre avec Marc Márquez et Marco Bezzecchi ?
Fabio Quartararo : « Non (rires). Non, je n’ai pas le rythme pour me battre avec eux. Mais comme je l’ai dit, je vais donner mon maximum pour être là, essayer d’être constant et tenter de rester dans le coup pendant toute la course. »

🎤 Johann, que pensez-vous de ce circuit de Misano ?
Johann Zarco : « Il est bien, il est beau, parce que l’asphalte offre beaucoup de grip et cela permet d’attaquer très fort. Même dans les zones où, d’habitude, vous avez des difficultés, ici vous pouvez aller vite. »

🎤 Vous avez été un peu moins brillant lors des dernières courses. Y a-t-il une raison à cela ?
Johann Zarco : « Il est parfois difficile de trouver le bon équilibre sur la moto. Je pense que la Hongrie a été le pire circuit pour moi. En Catalogne, j’étais revenu à un bon niveau, mais j’ai chuté. Et ici, à nouveau, peut-être que les circuits plus petits sont plus compliqués pour moi. »

 

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