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Misano Johann Zarco

Johann Zarco a pu essayer plusieurs évolutions apportées par Honda et a été rassuré par leur potentiel et le fait qu’il les recevrait « le plus tôt possible ».

Après être parvenu à redresser la barre en course sprint samedi, avec une solide remontée, Johann Zarco a vu son Grand Prix de Saint-Marin prendre fin dans le premier tour hier, percuté par Joan Mir. S’il a pu repartir, il a évolué très loin, en bon dernier, et avec une partie aéro de sa moto détruite. Une situation loin d’être idéale pour gagner en sensations.

Ce lundi, pour le test officiel, le Français a pu repartir d’une page blanche, et il reconnaît que cette journée était la bienvenue. « Ça fait du bien de retourner aux basiques parce que, parfois, quand les courses s’enchaînent, que tu n’arrives pas à avoir de résultats, tu as les boules qui te montent, de la frustration qui te monte et c’est dur, même si Barcelone était plus positif mais ça s’est terminé par un zéro le dimanche. On sait que c’est un super métier, on a de la chance, on est payés pour rouler sur des motos qui vont à plus de 300 km/h mais quand ça te secoue dans tous les sens et que t’as presque l’impression de jouer ta vie, ça devient pesant », a-t-il confié.

« Là aujourd’hui, je passe le virage 11 avec plaisir et j’hallucine à quel point c’est bon de passer un virage à 300 km/h. Mais pour ça il faut vraiment que tout soit bien en phase et je suis content de l’avoir aujourd’hui. On va enchaîner cinq courses et je ne veux pas partir au Japon en me disant que je vais avoir du mal sur la moto. Je veux partir en me disant que je peux être performant. »

Ne pouvant obtenir les mêmes évolutions que les deux pilotes officiels, Johann Zarco avait dû ronger son frein et rouler avec le matériel à sa disposition, ce qui lui a valu une chute conséquente dans le classement. Mais ce lundi, il a pu essayer le châssis des pilotes officiels, le bras oscillant et a roulé avec des ailerons sur le côté, sous la selle, comme Luca Marini.

Misano Test MotoGP Zarco

« Même si Honda ne peut pas fournir six motos, ils font en sorte de pouvoir me fournir le plus tôt possible et il va falloir jouer avec ça. Même si dans le box on n’aura pas les deux mêmes motos tout de suite, au moins on sait qu’on a une moto qui peut bien gazer », a-t-il affirmé.

Le numéro #5 avait quoi qu’il en soit le sourire lors du debriefing de la mi-journée, malgré une 13e place au classement. On le sait, les chronos sont souvent peu représentatifs lors des tests. À l’heure où cet article paraît, à une heure de la fin, il se trouve 14e, à 1″3 du leader.

« On est partis avec une moto de la course. C’est vrai que je ne me suis pas facilité la tâche en finissant la course sans aéro. Au moins on a vu que l’aéro servait vraiment à quelque chose. Parfois on voit des chutes où l’aéro casse et où les gars sont quand même performants. À un moment hier, je ne pouvais plus passer le virage rapide sans l’aéro devant, surtout sur un côté, ça faisait peur. Là dès ce matin, avec un carénage complet c’était déjà mieux », a-t-il plaisanté.

« On a bien progressé sur le feeling. Ensuite quand on ajoute ou on change des pièces qui ont déjà été validées, on sent qu’il y a ce mieux qui donne de la vitesse et du coup on repart sur une dynamique positive qui fait un bien fou. »

Classement à 1h de la fin du test :

Test Misano H-1

Crédit classement : MotoGP.com

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