Le départ de Christian Horner de Red Bull F1 a ouvert une nouvelle page de sa carrière. L’ancien directeur d’équipe, artisan de six titres mondiaux des « Taureaux », se retrouve désormais en congé jusqu’en 2026… mais déjà, son nom circule dans un paddock MotoGP réorganisé par Liberty Media …
Depuis le rachat du MotoGP par Liberty Media au début de l’année, la discipline connaît un regain d’intérêt spectaculaire parmi les investisseurs impliqués en sport auto. Le modèle appliqué à la F1 — hausse d’audience, explosion des revenus, storytelling mondial — doit désormais être transposé sur deux roues. Pour y parvenir, Liberty recrute et ouvre la porte à des profils venus de la F1.
Exemple concret : Guenther Steiner prendra les rênes de Tech3 en 2026, succédant à Hervé Poncharal. Le MotoGP devient un terrain de chasse pour des personnalités capables d’apporter méthode et visibilité.
Selon le Daily Mail, Bernie Ecclestone a eu plusieurs échanges privés avec Horner. L’ancien « tsar » de la F1 l’aurait encouragé à « diriger » le MotoGP, estimant que sa carrière ne se poursuivra plus au sein d’une équipe de F1.
À 51 ans, Horner reste une figure incontournable du management sportif, et Liberty pourrait l’intégrer dans son conseil d’administration pour structurer sa nouvelle acquisition.
Christian Horner ou quand la F1 lorgne sur le paddock MotoGP
Horner n’est pas le seul nom de la F1 à faire l’actualité des coulisses du MotoGP. Lewis Hamilton a déjà discuté du rachat d’une équipe MotoGP, avec Gresini notamment, avant de se heurter au refus de vendre. Il reste soutenu par TWG Global, proche de Cadillac F1.
Max Verstappen a échangé avec Valentino Rossi et multiplié les contacts avec des équipes satellites. LCR et TrackHouse sont régulièrement cités comme cibles potentielles. L’arrivée de ces noms illustre l’attrait du MotoGP sous pavillon Liberty.
Horner a bâti sa réputation sur sa capacité à transformer Red Bull en machine à gagner, à la fois sportivement et politiquement. Si Liberty souhaite donner au MotoGP un coup d’accélérateur managérial, sa candidature serait logique.
Reste à savoir si l’Anglais, marqué par son éviction, veut replonger dans un environnement aussi impitoyable. Mais la tentation existe : nouvelle aventure, discipline en pleine mutation, position stratégique hors d’une équipe, mais au sommet de la pyramide.
En clair, après Steiner chez Tech3, Liberty pourrait bien offrir à Horner une place centrale dans sa révolution MotoGP. Et si, comme le souffle Ecclestone, l’ancien patron de Red Bull devenait le nouvel architecte de la vitesses moto ? Liberty Media semble déterminée à reproduire le miracle F1. Et pour cela, quoi de mieux que de recruter l’homme qui a justement incarné ce succès ? Le paddock MotoGP pourrait bien vivre sa plus grande révolution… managériale.