Coup de théâtre dans le paddock MotoGP : la grande présentation de la saison 2026, initialement prévue à Singapour, se tiendra finalement à Kuala Lumpur. L’annonce a été confirmée par Dorna.
La décision a été prise lors d’une réunion logistique cruciale organisée à Montmelò, en marge du week-end catalan. À l’origine, la présentation devait suivre la formule inaugurée à Bangkok plus tôt cette année — un format innovant qui avait séduit les fans et les sponsors grâce à son ambiance spectaculaire. Mais des contraintes logistiques, notamment liées aux transferts de matériel et à la planification des essais hivernaux, ont poussé Dorna à revoir sa copie.
Le choix s’est alors porté sur Kuala Lumpur, ville située à moins d’une heure du circuit international de Sepang, où débuteront les premières séances d’essais dès le 1er février. Une option jugée plus simple et plus efficace par les organisateurs et les équipes.
Le nouvel événement est désormais programmé pour la soirée du 6 février, avec des activités qui s’étendront au 7 février. Cette date permet aux équipes d’enchaîner sans stress après la fin des tests officiels (3, 4 et 5 février), offrant un délai crucial pour la logistique et la préparation médiatique.
L’IRTA (Association internationale des équipes) a confirmé que cette modification vise à « simplifier les opérations pour toutes les parties prenantes ». Kuala Lumpur, habituée aux événements haut de gamme, s’est déjà illustrée par le passé : Yamaha y avait notamment présenté un projet MotoGP spectaculaire depuis les Tours Petronas, symbole de la modernité malaisienne.
Une présaison MotoGP plus courte, une pression plus forte
Ce choix, s’il facilite les déplacements, resserre encore davantage le calendrier hivernal.
Le shakedown de Sepang (29 au 31 janvier) sera immédiatement suivi par les tests officiels (3 au 5 février), puis par la présentation mondiale (6-7 février). Ensuite, les équipes devront rapidement se préparer pour le deuxième round d’essais prévu à Buriram (Thaïlande) les 21 et 22 février, soit à peine quelques jours avant le lancement du championnat.
Ce timing réduit laisse peu de marge pour ajuster les prototypes. Les ingénieurs devront réagir vite aux données collectées lors des essais, avec des fenêtres très courtes pour valider d’éventuelles évolutions avant le premier Grand Prix.